Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

lundi 11 décembre 2017

Test gracieux : Bound

Quand on veut illustrer une techno aussi hasardeuse que la VR, il sort des jeux test. Un peu comme à l'époque où on montrait des nouveautés le lecteur cd, la télévision 3D ou la roue ronde. La VR n'apparaît pas encore tout à fait mûre, principalement à cause de cette saloperie d'oreille interne, qui limite sacrément le champ des jeux utilisables.




Histoire

Je vous présente l'héroïne sans nom, du présent réel !

C'est une histoire dans une histoire avec du passé en plus. C'est bien raconté, mais quand même le présent réel est super moche !
Comme c'est pas non plus hyper recherché, je vous laisse la découvrir.





Ambiance


On se demande pourquoi on perd une minute à regarder ça
Voilà la cinématique glauque !
Le style très morcelé voir un peu pixel/voxel est sympa à regarder. Les animations liées au personnages sont hyper réaliste. La danseuse motion-capturée gracieuse. C'est un peu là l'essence d'un titre qui donne tous les pouvoirs dès le début, et qui s'entête dans le même cycle : niveau plateforme-parcours à l'envers en glissant sur un ruban (sans intéraction)-cinématique glauque.

Durée de vie


Houlà ! C'est un jeu de plateforme à la mirror's edge. Un couloir de deux heures sans réel intérêt de gameplay. A la fin on débloque un mode speed run. J'espère sincèrement que l'expérience de jeu change avec un casque sur les yeux à 300€...

Conclusion


Par la chaine nébulaire !
Pas vraiment un jeu, Bound est un essai de jeu original pour une nouvelle technologie. Sa durée de vie rachitique et sa répétitivité n'incitent pas à le recommencer dans le mode speedrun qui aurait dû être là dès le départ. Offert sur le PS+, il mérite quand même une soirée... Pas de note pour ce test là !

Malheureusement, je ne suis pas sûr qu'il ressorte dans le tur-fu comme un Dragon's Lair ...

Je ne sais pas à quel moment, les gens ont commencé à dire "c'est pas moche, c'est un parti pris".

samedi 25 novembre 2017

Test catcheur : Guacamelee Super Turbo Championship Edition

Dans la vie il y a 2 types de combats : les combats de rue ou les combats de catch. Tout le monde sait que taper sur des punks et des transexuels dans des métros ça va bien 5 min. On s'intéresse donc à WWE Smackdown Guacamelee, jeu de plateforme-catch.




Par dessus la troisième corde !!


La map est immense et complexe
C'est un style bien affirmé que possède Guacamelee, très coloré, cartoon, doté d'un bestiaire assez sympa. On aime ou on s'en accommode. Pour ma part je le trouve assez moyen. Et il n'est pas sans rappeler un certain Shank (j'ignore si les 2 ont un lien de parenté, à priori, non). Le tout est proposé avec une animation 100% 60fps effrenée et parfois un peu fouilli. Perso, j'adore la chèvre qui donne les pouvoirs.


Excuse-Meeeee !!!


L'humour est omniprésent

La bande sonore fleure bon le tacos fourré à l'enchilada au guacamole, saupoudré de tortilla moulue. On est au Mexique plus mexicain que le Mexique.






Vu que je suis un oeuf, c'est chaud !

Ca ne sera pas 3 simplement deuuuuxx !!


Si jouer à deux est super, il ne faudra pas être trop avancé dans le jeu. Les pouvoirs accordés concernent principalement la plateforme, et après un certain temps un nouveau venu peut vite être noyé sous une tonne de guacamole (comprenez qu'il faut enchaîner dash, double saut, coup de pied sauté et tornade horizontale par exemple). La tabasse est cool, les passages techniques bien techniques et les plateformes plates.

Conclusion


Bastoooon
Petit jeu sans trop prendre le chou Guacamelee distille son plaisir (et sa tequila) à travers des plateformes corsées, des ennemis nombreux et un univers unique. Alors prontò cabròn, va jouer !!







Ma note :
Luchador
Jose Cuervo




samedi 4 novembre 2017

Test coloré : Hue






Dans les jeux "donnés" du PS+, il y a souvent des AAA qui datent un peu, des jeux microscopiques (moins d'une heure), des grosses bouses, et ceux qui nous interpellent.

Histoire


La révéler serait criminel, c'est un fil conducteur qui nous fait passer d'énigme en casse tête.
Ajouter une légende
Nous contrôlons Hue, un jeune garçon à la recherche d'une femme. Il progresse malgré les obstacles qui prennent la forme de puzzles colorés. On part d'une seule couleur, pour aller vers toutes les teintes accessibles à l’œil humain, tout le spectre visible. 
Il part également dans de la philosophie de comptoir vers la fin.


Ambiance


Calme et détendue, avec des puzzles retors vers la fin du jeu, mais très gérables dans l'ensemble.
Ouvrir une lettre c'est aller vers la prochaine couleur
La BO est tournée toute entière vers un piano. Les morceaux sont jolis mais un poil énervants sur la longueur (répétition). La narratrice qui lit une lettre est également convaincante. Je ne connais pas son nom par contre.
J'ai gagné le rouge !
Très minimaliste et cartoon, le jeu se repose sur les changements de chroma, et les animations léchées pour attraper le joueur. On peut dire que c'est réussi.


Conclusion


Ce test ne peut être que rapide, le jeu laisse plus une impression qu'un véritable souvenir. Tout y est beau et agréable, les énigmes astucieuses sans être frustrantes. Une véritable découverte, malgré la faible rejouabilité.

ma note :
ça se complexifie ...
...encore...
...et encore












samedi 14 octobre 2017

Test Xpress : GT Sport version Beta

Le mode photo est bien classe !

Ça y est, on peut le contempler, y croire, juger. Mais pas totalement, version béta et Polyphony digital oblige. A quelques jours de la sortie du jeu, GT Sport, sorte de spin off dédié à la course online de la célèbre série de jeu de course qui a commencé il y a 20 ans, Sony joue la carte de la transparence et balance une démo jouable limitée (4 jours seulement - 40 Go quand même). Est-ce le début d'un nouvel élan qui peine de plus en plus à séduire ou un très mauvais choix ? Tentative de réponse.






Graphismes

La punition pour une collision est un peu disporportionnée


Souvent jugé vieillot par rapport à une concurrence de plus en plus affûtée (Forza, Ascetto Corsa, Project Cars 2, Dirt, ...), on sent que ce GT a fait l'objet d'une attention particulière. Menus jolis et assez intuitifs, réglages aux petits oignons en rapport avec son écran et surtout voitures. Le saut n'est pas si énorme que lors du passage de la PS1 à la PS2, ni PS2 à PS3, mais c'est un vrai bond en avant. textures, environnements, ciel, éclairages, les jeux de caisse sont maintenant une vitrine pour mettre en avant sa console. On a également la présence accessoire du mode photo, très bien foutu et très réaliste. En local, les graphismes sont magnifiques, pas forcément réalistes mais très propres. En revanche en online, c'est moins glorieux, surtout pour les circuits.


Sons


On a reproché les sons un peu tondeuse de GT5 et GT6, les bruitages ont bénéficié d'un plus grand soin. Et c'est assez réaliste. En revanche les bruits de bateau lors des collisions sont restés. A croire que c'est une marque de fabrique.

Modes de jeu


Chaque course, plusieurs points d'exp

On a un mode arcade, un mode carrière (pour apprendre les circuits, maîtriser les voitures), un lien vers les salons de jeu et un mode Sport qui propose des défis quotidiens à heures fixes. Si tout ici est bien classique, on regrette l'absence du mode "histoire" classique, avec l’acquisition d'étrons au début, puis custom, puis achat de voiture plus rapide, etc. On sent donc qu'une page se tourne, et que ce GT n'est qu'un prologue avant GT7, ou alors un refus de son héritage.
Des tours de piste pour attendre, c'est une bonne idée






Revenons au mode Sport qui est donc le nerf central du jeu. On se qualifie sur un circuit donné, avec une caisse donnée, on nous oriente vers un serveur, puis il y a matchmaking, puis on peut faire des tours d'essai. C'est assez utile si on a pas tout dans la tête, mais assez lourd également.
Notamment les tours de qualif' qui vous placent sur la grille de départ. En s'en passant, il est impossible de finir premier, en général 20 pilotes sur 24 font la qualif. Autre défaut, les temps entre les épreuves, très longs 20 min environ. Cela oblige à attendre au lieu d’enchaîner les courses, plutôt rageant si on a fait un tête à queue au premier tour.




Gameplay



A la manette, c'est très lourd, et on a pas forcément un feeling de ce qui se passe sur nos pneus. Mais depuis le 5e épisode je joue sur un volant.
Notons au passage que ces pingres de Sony n'ont pas jugé utile d'implémenter les pilotes des volants auparavant compatibles sur PS3. Ma solution, un adaptateur GIMX (30€), cela marche parfaitement, mais ça immobilise un PC pendant le jeu...
Au volant, je suis tout de suite rassuré. Il manque un certain nombre de paramètres, mais ça fonctionne et une fois le retour de force réglé, les sensations reviennent, et c'est l'essentiel.

Durée de vie


Des voitures principalement récentes et des concepts cars

Durant cette Beta, tout était bloqué (pas d'achats de caisses), et donc l'impossibilité de comparer des voitures de différentes gammes, et la différence des comportements (pour une puissance donnée).
Les circuits et variantes sont bien là, ce qui est un bon présage.
Le jeu est par contre vraiment tourné vers le online et donc un peu élitiste (des nolifes passent leur vie à optimiser leurs trajectoires).
Côté nouveauté, la personnalisation est beaucoup plus poussée (carrosserie), et c'est tant mieux. Après, il ne faut pas non plus s'attendre à du Midnight club.
Les temps d'attente sont assez longs

On a également la promesse de contenu gratuit à venir (voitures et circuits) ce qui est une bonne nouvelle dans un monde où le DLC et le season pass sont légion.
Les 200 caisses promises sont là, mais beaucoup sont des variations (type B, type S, ...) et des concept cars, qui n'existent pas sur les routes, ça limite l’intérêt d'une simulation. Le championnat de Grand tourisme est bien représenté de même que les voitures de rallye. Pas de petites voitures de collection.




Conclusion


On a donc affaire à une très belle coquille pour cette béta, avec des promesses, mais rien de concret.
On se rend compte de l'orientation plus arcade et online pour plaire au plus grand nombre, sauf que l'absence du mode carrière solo est une déception. On espère que ce n'est qu'un prologue déguisé ou qu'il viendra plus tard dans une future mise à jour. Mise à jour, que l'on attend pour se débarrasser des méchants plantages dans les menus.



Et on peut même rendre ses voitures moches

jeudi 12 octobre 2017

Test en roue libre et en dududuel : Forza Motorsport 6 vs GT6

C'est avec une curiosité intense que j'ai testé pour la première fois de ma vie un jeu de la série des Forza. C'était le 4 avec une manette. Après avoir désactivé les aides à la conduite, j'ai trouvé le jeu fort agréable, beaux paysages, belles modélisations et comportement assez réaliste. Je me suis donc lancé dans une installation de Windows 10 pour pouvoir profiter du dernier titre de turn 10... Erreur !


Note : Ce test a été réalisé après une looonngue installation de windows 10 qui a vraiment des menus à la ~#{:!*²&@. Et je pense que ça peut influer sur mon jugement.


Graphismes - Avantage FM6


Beau et bien optimisé, on est sans doute là sur le plus bel argument de ce jeu de caisse. Il tire sans doute partie de Direct X12 (?!).
On regrette quand même que la première course se passe d'un premier menu pour configurer son volant et nous balance une course pleine d'aides à la conduite dégueulasses (freinage et direction comprises!). Le mode photo nous en met aussi plein la vue. On profite d'un avantage face à la concurrence (GT je te regarde) avec des personnalisations de peinture assez poussées et des propositions pour chaque véhicule de quelques créations de la communauté (laides, mais c'est possible).
En revanche je m'attendais à beaucoup mieux du côté des collisions. Les voitures restent nikel toutes lustrées.
Même si c'est pas très loyal, le PC a un avantage sur la PS3 ; 2015 un avantage sur 2013 ; et FM6, un avantage sur GT6.


Sons - Avantage FM6


Les moteurs et bruitages (pluie, pneus, collisions) sont globalement de meilleure facture que dans GT6. Notamment les collisions qui font un vieux bruit de paquebot.
Ce Forza a quand même une sale habitude de nous parler dans chaque nouveau menu, et chaque course : "le menu réglage sert à faire des réglages ; les réglages permettent d'adapter la voiture au circuit [...] et de régler sa voiture".


Réglages - Egalité


Même si je n'ai pas vraiment testé les réglages en profondeur, les rubriques et les gammes de réglages sont les mêmes. Je pense qu'on peut tout faire avec des réglages poussés.


Mode carrière - Avantage GT6


Très directif, on prend le seul véhicule débloqué, sur la seule épreuve et on commence, sinon c'est payant ! Habitué de la série des Gran turismo, j'ai trouvé ça choquant. E plus GT a des musiques de menus qui te font savoir à quoi tu joues.

Voitures - Egalité


GT6 en a plus, FM6 en a des mieux modélisées.

Circuits - Avantage GT6


26 circuits pour FM6 contre 33 pour GT6. Sans appel, si il n'y avait pas les conditions météo très bien retranscrites de FM6.


Réglages de conduite - Avantage GT6


FM6 : On/Off
GT6 : 0-10

Conduite - Avantage subjectif GT6

Très propre, et réaliste, ce Forza déçoit sur sa gestion de l'ESP. Sur les voitures peu puissantes, cela est très gérable et j'ai bien cru que ce jeu allait occuper mon volant un moment. Mais lorsqu'on passe aux propulsions très puissantes, sans aide électronique, c'est ingérable. La voiture fait même des têtes-à-queues en décélérant. L'absence de paramètre dans W10 et dans le jeu y sont certainement pour quelque chose.
Enfin dans le comportement, il y a une sorte d'exagération. Quand la voiture sous-vire on a l'impression que les pneus se sont tordus. Quand on dérape, qu'ils partent en fumée. J'exagère volontairement, mais le jeu se rapproche plus de Grid Autosport (d'ailleurs excellent).
J'ai trouvé le feeling légèrement plus arcade que GT.


Conclusion



Avec ma config le jeu est magnifique, mais décevant. L'absence de config materielle poussée (même un petit taquet pour l’anticrénelage aurait suffit), et surtout de gestion efficace de volant gachent l’expérience. On sent clairement que c'est un jeu console, mais on a galéré comme sur un pc ... Mon volant driving force gt n'étant pas reconnu nativement par le jeu, je soupçonne que l'expérience est détériorée (j'ai lu quelque part que le jeu ne reconnaissait que 300° de rotation).
Si la beauté du jeu nous saisit au début, on est (trop) vite refroidit.
Si vous jouez à la manette en revanche foncez. Il a l'air très fun. Et si vous avez W10, il est gratuit.
Cette brève expérience m'a dit de rester avec GT, et W7.

En revanche en étant objectif, et en supposant qu'il n'y ait pas de problème de reconnaissance de volant, au prix de 0€ Forza est logiquement vainqueur.

Mais le choix du coeur n'est pas toujours logique.
Classer les réglages de manette dans ressource, pas de doute c'est les mêmes mecs qui ont fait windows



Les créations des autres ne sont pas du meilleur goût


Le mode photo permet de saouler tout le monde avec sa sortie de piste

L'intérieur est très bien modélisé

C'est le capot le plus lustré de l'histoire (Mercury Cougar)




dimanche 13 août 2017

Test lumineux : Infamous First Light

Il existe 2 catégories de jeux en open world, puisqu'on ne dit plus "gta-like". La série des sérieux et "réalistes" : GTA, Mafia, Sleeping Dogs, Watch Dogs, ... Et il y a les déjantés : Prototype, Saints Row, Just Cause, ... Et il y a ceux qui ne savant pas sur quel pied danser. IFL est de ceux-là.


Histoire


Une sorte de base secrète de tuto du futur
Bien qu'un simple DLC de Infamous Second Son, ce First Light nous balance un pitch très simple mais pas inutilement alambiqué. Il correspond aussi au rythme de ce jeu très court. Fetch est une fille avec des pouvoirs rejetée par ses parents qui a dû fuir avec son Bro. Après des années de galère, de trottoir et de vente de ses organes, c'est enfin l'heure de la récompense avec le "dernier job". Evidemment ça foire et on enlève son frangin. Elle doit donc suivre les ordres de l'ordure qui le prend pour otage...



Gameplay


Invocation du néon !
Avoir le pouvoir des néons, c'est sympa. On court vite on balance de la lumière partout (et pas que dans les congélos à Carouf). Très simple à prendre en main et très nerveux, tout est ici bien pensé. Pas de prise de tête et de l'action pure. Il est d'ailleurs très difficile de mourir.
ça craint
La progression des pouvoirs se fait avec un arbre très simple, pas forcément délirant au niveau des bonus remportés. Là où c'est agréable c'est que les points de progression se remportent très rapidement avec des défis rapides bien foutus, qui ne hachent pas du tout la progression frénétique du titre.



Graphismes


Quand on court ça va vite !
Depuis 2014, les standards ont évolués, mais IFL reste très propre, avec de jolis effets de lumière et une action très lisible (bien que les décors soient un peu sombres). Détroit a été modélisée avec soin, mais l'ensemble manque de vie. Les véhicules sont inutiles et les passants fantomatiques. Comme on a pas d’interaction avec la ville à proprement parler, on se dit que faire les missions dans un désert ça serait pareil. On ne rentre pas dans un seul lieu public (café, salle quelconque avec des gens). C'est une ville peuplée de nous et nos ennemis (à qui vendent-ils la drogue ?).
Quoi de plus rebel que de taguer des Chatons ?
L'héroïne (le sujet de l'histoire pas la drogue à s'injecter, hohoho), est encore une emo mal dans sa peau, qui fuit son passé. Je pense que ça reste normal pour un titre de 2014, année des filles emo.

Son


Normal

Conclusion


Vous l'aurez compris, IFL est un DLC bien conçu, à l'action inintérrompue, et au scénario simple. Sans prise de tête mais trop court. On n'a même pas le temps de se familiariser avec les derniers pouvoirs que le jeu prend fin. Disponible pour une poignée d'euros, il vous fera passer 3-4 heures agréables, mais je doute que vous y retourniez.


Ma note :


emo + néon

mardi 13 juin 2017

Test toutes burnes dehors : Danger Zone

Un petit peu d'humour
Sorte d'annonciation : Dangerous Golf, lancé par Three Fields Entertainement en 2016 puis le retour se précise le 30 mai 2017, avec le pendant party-game de Burnout 3. La route est longue, mais on y croit.




Histoire



Taper un max de véhicules avant de déclencher son smash breaker
Burnout 3 est sorti le 8 septembre 2004, nous dit wikipedia, soit il y a tout pile 13 ans et des brouettes, sur Xbox360, PS2 et la mourrante XBOX. Revenons aujourd'hui, 13 ans et des bananes après. On se souvient toujours de ce mode crash. Il était marquant, et tranchait avec la course de Bruum-brumm-turbo, qui animait le scénario du jeu. On s'en souvient et on le re-a. Tout chaud sorti il y a moins de 15 jours. 15-13=2 et c'est important pour la suite... Bref, on a une voiture blanche, on travaille pour Euro NCAP (l'organisme qui bosse dans des grottes, pas la marque de capotes), et ce qu'on veut c'est tester des très gros crashs pour voir si les occupants survivent. --==Quel beau métier==--


C'est l'histoire d'un mec ...



Super frustrant ...
Pour recréer le crash parfait, celui qu'on veut re-re-reconstituer, on a à notre disposition peu de contrôles sur la voiture. Une accélération, qu'il faut maintenir, sinon on perd la direction, un frein qui sert surtout à déraper, et c'est tout. La voiture tourne comme une brique, et ressemble à une skoda. Quand on compare ça au "cast" de Burnout 3, on a des remontées de merguez ... Une skoda...

On a des portions de route qui se mettent alternativement à avoir du traffic, parfois à thème, bus scolaires, camions de transport de chiottes, voitures de flics...attendez, c'est encore une skoda ! Et des objets au nombre de 2, des gros dollars qui représentent... merci, de l'argent. Et des explosions, qui représentent un gain de Smashbreaker. Le pouvoir d'exploser une deuxième, une troisième fois, et de se diriger.

Tout cela est abstrait, mais en combiné ça donne : on accélère on percute des voitures, ça débloque notre Smashbreaker, on explose au milieu des voitures, là on se dirige vers la deuxième route qui clignote. Signe que des voitures vont arriver, coup de bol, un symbole d'explosion à côté d'un dollar, on tombe dessus, les voitures nous percutent, on ré-explose, direction le prochain croisement...
Quand on atteint la fin du jeu, on voit ses stats
Fluide et amusant, on est sans cesse tenté de chopper le prochain Smashbreaker du bout du capot.

Bien funs, les puzzles sur plusieurs étages et multidirection se débloquent vers la fin.



Conclusion


Les ombres au tableau sont au nombre de deux, 20 stages, c'est peu. Surtout que ceux qui se complexifient et font oublier l'environnement fermé arrivent tard, 4 stages, c'est peu.
L'environnement fait aussi un peu parti du moins-fun. En nous situant dans un univers où le crash est le but, le métier, il n'y a plus le gout d'interdit, de civils qui crient, de scouts morts dans un incendie de bus scolaire... D'autant que le garage gris n'est pas glorieusement génial (à répéter 3x)
Plus fun que Dangerous Golf, plus beau aussi, il est disponible à moins de 13 euros. Pour les soirées entre potes, c'est super.
Un espoir reste permis, les DLC avec de nouveaux stages ou le futur et hypothétique Burnout X : Merguezator. Bref, les ptis gars, on y croit encore, Burnout reviendra.


Ma note :

Skoda + burnout + Parking

samedi 10 juin 2017

Test green : Dangerous Golf

Des anciens de burnout, la série de voiture, pas le ras-le-bol du travail, ont décidé de changer de style, ou pas vraiment. En créant Dangerous Golf, ils ont créé un hybride. Entre Burnout, Goat Simulator, Pain et Everybody's Golf. Avec un côté débile complètement assumé, ont-ils réussi leur pari ?



Dans un salon Louis XVI


Tout est si calme ...
Du côté graphismes, pas de soucis, ce n'est ni beau ni moche. La direction artistique est un peu décevante avec assez peu d'environnements différents, parfois très petits. C'est du côté du moteur de collision que le jeu est chiadé, chaque millimètre de balle enflammée permet de casser un endroit précis du décor. Par contre, côté optimisation on est à la ramasse ! Les performances sont bonnes, et les images fluides, mais ça chauffe !!! Plus qu'un FarCry 3 à fond ou un Doom en ultra. C'est difficilement justifiable vu ce qu'il y a à afficher.


You got the touch


Prends ça Athéna !
Le principe du jeu est on ne peut plus simple : détruire tout le décor et finir par mettre la balle dans le trou. Pour ce faire on a accès à plusieurs fonctions de départ suivant les niveaux et les améliorations débloquées : le simple lancer, le viseur laser, la balle scotch, etc. Une fois la première trajectoire donnée, la balle détruit les choses fragiles (vaisselle, bouteilles, etc.) et fait tomber des objets légers. Ceci donne des points, qui eux même débloquent le smashbreaker et l'aftertouch, et c'est là que tout prend son intérêt.
Pour réussir un niveau, et débloquer la note maximum, il faut scorer un max, pour ce faire il faut bien gérer l'aftertouch.
Petite parenthèse : pour ceux qui n'ont jamais joué à la saga des Burnout, -je les plains- le smashbreaker c'est cette explosion qui déclenche un bullet-time et répand le feu sur l'objet (dans burnout, une voiture, dans dangerous golf, une golf balle) et le rend méga lourd. L'objet enflammé devient alors surpuissant et permet de faire exploser tout ce qu'il touche, le défaut de ce pouvoir est qu'il est accessible dans un temps limité. L'aftertouch c'est la capacité dans ce même temps à pouvoir diriger l'objet.
Fin de la parenthèse.
Oh mon dieu ! Il ose détruire des assiettes !
Pour gérer cet smashbreaker il faudra faire tout exploser, débloquer les trous optionnels, et bien se placer pour faire les trous dans le bon ordre - oui ça peut faire bizarre -.
Chaque niveau devient alors un puzzle, un peu bourrin, ou le score n'a d'égal que la destruction.
On regrettera l'absence de toute technicité pour la vraie partie golf, souvent on actionne mollement le stick gauche et la balle va au fond... Seul difficulté, il faut faire le trou en une balle, si on s'est mal placé il faut prévoir les rebonds comme au billard.
Et c'est bien le seul avantage de ce jeu. Doté de niveaux assez tristes et sans vie (seulement des objets empilés) dans des pièces bien agencées, on rebondit de vaisselle en armoire, de lustre en tonneau, de pissotière en distributeur d'essence. On peut également se plaindre du score exagéré (100 000$ pour faire tomber quelques pots de peinture et des boites de conserve c'est un peu abusé).


Conclusion

La destruction c'est bien mais avec un enjeu. Pour Burnout, cela marchait terriblement bien, avec un bus qui fonçait à fond sur un tas de carcasses calcinées, avec probablement des scouts dedans -saloperie de scouts-.
Pour Dangerous golf, ça marche moins bien, le côté puzzle n'est pas assez poussé, et le côté destruction pas assez fun. On peut tout juste imaginer le proprio qui revient dans sa baraque, enfile ses charantaises, et crie "boudiou, des petits voyous ont mis tout en bazar, avec une balle de golf !". Sur quelques niveaux, ça marche, mais c'est poussif.
On me dit dans l'oreillette que ces mêmes mecs de three fields entertenment ont crée un autre jeu héritier lui aussi du mode crash de Burnout 3 -Danger Zone- sorti sur le PS store pour 12€. Quelque chose me dit qu'on va reparler de Burnout dans ces pages. Par contre, on parlera plus de trous :(.

Ma note :


Mais que va dire le proprio ??