Il existe 2 catégories de jeux en open world, puisqu'on ne dit plus "gta-like". La série des sérieux et "réalistes" : GTA, Mafia, Sleeping Dogs, Watch Dogs, ... Et il y a les déjantés : Prototype, Saints Row, Just Cause, ... Et il y a ceux qui ne savant pas sur quel pied danser. IFL est de ceux-là.
Histoire
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Une sorte de base secrète de tuto du futur |
Bien qu'un simple DLC de Infamous Second Son, ce First Light nous balance un pitch très simple mais pas inutilement alambiqué. Il correspond aussi au rythme de ce jeu très court. Fetch est une fille avec des pouvoirs rejetée par ses parents qui a dû fuir avec son Bro. Après des années de galère, de trottoir et de vente de ses organes, c'est enfin l'heure de la récompense avec le "dernier job". Evidemment ça foire et on enlève son frangin. Elle doit donc suivre les ordres de l'ordure qui le prend pour otage...
Gameplay
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Invocation du néon ! |
Avoir le pouvoir des néons, c'est sympa. On court vite on balance de la lumière partout (et pas que dans les congélos à Carouf). Très simple à prendre en main et très nerveux, tout est ici bien pensé. Pas de prise de tête et de l'action pure. Il est d'ailleurs très difficile de mourir.
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ça craint |
La progression des pouvoirs se fait avec un arbre très simple, pas forcément délirant au niveau des bonus remportés. Là où c'est agréable c'est que les points de progression se remportent très rapidement avec des défis rapides bien foutus, qui ne hachent pas du tout la progression frénétique du titre.
Graphismes
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Quand on court ça va vite ! |
Depuis 2014, les standards ont évolués, mais IFL reste très propre, avec de jolis effets de lumière et une action très lisible (bien que les décors soient un peu sombres). Détroit a été modélisée avec soin, mais l'ensemble manque de vie. Les véhicules sont inutiles et les passants fantomatiques. Comme on a pas d’interaction avec la ville à proprement parler, on se dit que faire les missions dans un désert ça serait pareil. On ne rentre pas dans un seul lieu public (café, salle quelconque avec des gens). C'est une ville peuplée de nous et nos ennemis (à qui vendent-ils la drogue ?).
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Quoi de plus rebel que de taguer des Chatons ? |
L'héroïne (le sujet de l'histoire pas la drogue à s'injecter, hohoho), est encore une emo mal dans sa peau, qui fuit son passé. Je pense que ça reste normal pour un titre de 2014, année des filles emo.
Son
Normal
Conclusion
Vous l'aurez compris, IFL est un DLC bien conçu, à l'action inintérrompue, et au scénario simple. Sans prise de tête mais trop court. On n'a même pas le temps de se familiariser avec les derniers pouvoirs que le jeu prend fin. Disponible pour une poignée d'euros, il vous fera passer 3-4 heures agréables, mais je doute que vous y retourniez.
Ma note :
emo + néon
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