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samedi 10 juin 2017

Test green : Dangerous Golf

Des anciens de burnout, la série de voiture, pas le ras-le-bol du travail, ont décidé de changer de style, ou pas vraiment. En créant Dangerous Golf, ils ont créé un hybride. Entre Burnout, Goat Simulator, Pain et Everybody's Golf. Avec un côté débile complètement assumé, ont-ils réussi leur pari ?



Dans un salon Louis XVI


Tout est si calme ...
Du côté graphismes, pas de soucis, ce n'est ni beau ni moche. La direction artistique est un peu décevante avec assez peu d'environnements différents, parfois très petits. C'est du côté du moteur de collision que le jeu est chiadé, chaque millimètre de balle enflammée permet de casser un endroit précis du décor. Par contre, côté optimisation on est à la ramasse ! Les performances sont bonnes, et les images fluides, mais ça chauffe !!! Plus qu'un FarCry 3 à fond ou un Doom en ultra. C'est difficilement justifiable vu ce qu'il y a à afficher.


You got the touch


Prends ça Athéna !
Le principe du jeu est on ne peut plus simple : détruire tout le décor et finir par mettre la balle dans le trou. Pour ce faire on a accès à plusieurs fonctions de départ suivant les niveaux et les améliorations débloquées : le simple lancer, le viseur laser, la balle scotch, etc. Une fois la première trajectoire donnée, la balle détruit les choses fragiles (vaisselle, bouteilles, etc.) et fait tomber des objets légers. Ceci donne des points, qui eux même débloquent le smashbreaker et l'aftertouch, et c'est là que tout prend son intérêt.
Pour réussir un niveau, et débloquer la note maximum, il faut scorer un max, pour ce faire il faut bien gérer l'aftertouch.
Petite parenthèse : pour ceux qui n'ont jamais joué à la saga des Burnout, -je les plains- le smashbreaker c'est cette explosion qui déclenche un bullet-time et répand le feu sur l'objet (dans burnout, une voiture, dans dangerous golf, une golf balle) et le rend méga lourd. L'objet enflammé devient alors surpuissant et permet de faire exploser tout ce qu'il touche, le défaut de ce pouvoir est qu'il est accessible dans un temps limité. L'aftertouch c'est la capacité dans ce même temps à pouvoir diriger l'objet.
Fin de la parenthèse.
Oh mon dieu ! Il ose détruire des assiettes !
Pour gérer cet smashbreaker il faudra faire tout exploser, débloquer les trous optionnels, et bien se placer pour faire les trous dans le bon ordre - oui ça peut faire bizarre -.
Chaque niveau devient alors un puzzle, un peu bourrin, ou le score n'a d'égal que la destruction.
On regrettera l'absence de toute technicité pour la vraie partie golf, souvent on actionne mollement le stick gauche et la balle va au fond... Seul difficulté, il faut faire le trou en une balle, si on s'est mal placé il faut prévoir les rebonds comme au billard.
Et c'est bien le seul avantage de ce jeu. Doté de niveaux assez tristes et sans vie (seulement des objets empilés) dans des pièces bien agencées, on rebondit de vaisselle en armoire, de lustre en tonneau, de pissotière en distributeur d'essence. On peut également se plaindre du score exagéré (100 000$ pour faire tomber quelques pots de peinture et des boites de conserve c'est un peu abusé).


Conclusion

La destruction c'est bien mais avec un enjeu. Pour Burnout, cela marchait terriblement bien, avec un bus qui fonçait à fond sur un tas de carcasses calcinées, avec probablement des scouts dedans -saloperie de scouts-.
Pour Dangerous golf, ça marche moins bien, le côté puzzle n'est pas assez poussé, et le côté destruction pas assez fun. On peut tout juste imaginer le proprio qui revient dans sa baraque, enfile ses charantaises, et crie "boudiou, des petits voyous ont mis tout en bazar, avec une balle de golf !". Sur quelques niveaux, ça marche, mais c'est poussif.
On me dit dans l'oreillette que ces mêmes mecs de three fields entertenment ont crée un autre jeu héritier lui aussi du mode crash de Burnout 3 -Danger Zone- sorti sur le PS store pour 12€. Quelque chose me dit qu'on va reparler de Burnout dans ces pages. Par contre, on parlera plus de trous :(.

Ma note :


Mais que va dire le proprio ??



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