Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

vendredi 30 décembre 2016

Test IRL : Yakuza 5

Déjà évoqué dans Canards&Co la vastitude ou la immensiteur de Yakuza 5. Dans ce test, je vais m'attarder davantage sur la profonditance de l'histoire.


Graphismes


Putain d'ours !
Ce n'est pas beau, toujours pas beau, et surtout très inégal ! On sait tout de suite si le personnage sert à l'histoire grâce à son niveau de détail, son animation ou son charisme ! De personnages photo-réalistes on passe à des piétons ou des "Thugs" tous moches et mal animés ... Les rues des différentes villes et environs sont toujours très bien rendus comme dans tous les épisodes de la série. On adore ou on déteste les rencontres aléatoires avec des "Rich Bastard" ou des "host" qui cherchent la merde gomme on ne sait pas trop pourquoi. Si t'es riche pourquoi emmerder un mec louche qui fait une tête de plus que tout le monde ? Si tu es hôte dans un salon, pourquoi niquer ton gagne pain ? A cette question je réponds que "c'est japonais"...

Sons


Les jeux de rythmes sont assez nombreux
Des dialogues comme s'il en pleuvait, toujours sous-titrés et doublés ! On comprend pourquoi il faut 1 an pour adapter le jeu dans les zones hors japon !  Des bruitages super pour l'immersion, du bruit du passage clouté, aux cigales, aux ting dong quand on rentre dans un kombini, c'est super bien rendu.
Des musiques moyennes par contre. Une maitrise de l'anglais est indispensable pour ne pas galérer.

Gameplay

Shinada, ebi-baseballeur
Les combats ne sont que très rarement intéressants... Mais par contre on a un roman intéractif gigantesque avec des mini jeux aussi nombreux que dans la vraie-vie ! Des rues vivantes et des piétons qui se poussent pas quand tu es pressé (IRL® pour sûr). Des terrains de baseball, des karaokés, des bars, jeux de flechettes, de billard (GTA a copié c'est sûr), de la course de poulet (!?), des missions de chasse, de drague ou autres ... Et en plus dans les vraies villes. Chaque personnage vit dans une localisation différente, contrairement aux épisodes précédents qui tournaient autour de Kamurocho (=Kabukicho ; quartier "chaud" de Tokyo). Sotenbori (= Dotenbori à Osaka) ; Nagasugai,(= Nagasu à Fukuoka) ; Tsukimino (= Susukino à Sapporo) ; Kin'eicho (= Sakae à Nagoya) sont donc LA nouveauté. Ca et une partie de l'histoire dédiée à Haruka Sawamura, la fille adoptive de Kazuma, ou au lieu de mener une enquete et conquérir des territoires, on chante et on danse sa vie, pour devenir une idol respectée. Des ballades à ne plus savoir quoi visiter.

Vos cibles
Le jeu se veut aussi hyper contraignant, pour atteindre les 100%, il faudra boire toutes les boissons, manger tous les plats, draguer toutes les hôtesses, faire toutes les photos "spéciales" de chaque ville, remporter tous les prix des UFO catcher, remporter tous les niveaux au majong/shogi/poker/baccarat/black jack/jeux d'arcade/tournoi d'arts martiaux/fléchettes/billard/bowling/karaoké/ping pong/subir tous les entrainements des "maitres"/combiner tous les objets pour faire des armes et équipements (liste non exhaustive)... C'est énorme. Pour finir l'histoire et avoir quand même bien zoné dans tous les bars pmu de tokyo, plus de 60h, je n'ai récolté que 35% de complétition (franglish).

Histoire


Un volet taxi particulièrement vieillot
J'ai dit plus haut que je détaillerais plus l'histoire que dans la pauvre preview toute pourrave d'août. Sachez que j'ai menti. Je ne vais pas tout détailler tant tout est imbriqué et est lisible à plusieurs niveaux. On peut néanmoins dire sans trop spoiler que : le GRAND Kiryu est devenu conducteur de taxi pour assurer une vie d'idol à Haruka, le BRUTASSE Saejima s'échappe de prison pour découvrir la vérité sur le meurtre de son "Aniki" Majima, que Akiyama continue de prêter du fric à n'importe qui, ce qui lui vaut des ennuis et le nouveau venu Shinada, baseballeur est un tordu et un sacré branleur. Comment l'enlèvement du 6e chairman du clan Tojo (Daigo) sera géré et comment la lutte pour prendre le dessus entre les différents clans s'organisera-t-elle ? Vous le saurez en jouant.
Malgré quelques scènes irréalistes et très théâtrales (on se bat torse nu ou on ne se bat pas), le tout est assez bien ficelé et captivant.On hésite entre suivre l'histoire prenante, ou avancer dans les petits délires cachés un peu partout.


Conclusion


Les fléchettes c'est sérieux
Prenant, dans tous les sens du terme, riche et bien construit, ce Yakuza 5 se mérite. Il distille son histoire et son ambiance à grand coups de combats répétitifs et missions à l’intérêt parfois discutable.
Vous avez déjà joué et apprécié un Yakuza (le jeu pas le bandit), foncez il est cool ! Vous aimez les jeux à dialogues, les mini-jeux et les scénarios alambiqués, allez-y, il est top ! Vous êtes allés au japon et vous voulez re-goûter à la gastronomie, commandez-le, il est goûtu. Vous aimez fifa et call of duty, de toutes façons vous jouez à rien d'autre. Pourquoi attendre Shenmue, son héritier est bien vivant !


Ma note :




Wasabi + rang S chez l'hôtesse







vendredi 16 décembre 2016

Test globetrotter : The Crew

Déjà, un jeu gratuit et massivement multijoueur, c'est louche. Ca n'augure rien de bon sur la qualité du jeu. Mais quand il est étiqueté Ubi, et qu'il propose de vous faire traverser les USA. Fuyez ! C'est un piège !!


The Screw (L'endauffade en québécois)


Salut moi c'est Freeman, Gordon Freeman. Du charisme, j'en cherche.
Premièrement ce jeu est assez laid, comptez un bon pc pour ne pas saigner des yeux. Les textures bavent et les décors apparaissent au compte goutte (encore pire pour les indications du gps). Secondement, le jeu vous propose des "extensions" à l'histoire principale, mais de manière très agressive. Missions wildrun surlignées en fluo faisant trois fois la taille de l'histoire principale. Sur le dernier dlc "calling all units" c'est carrément le gps qui vous indique une mission menant à de nombreuses "fonctionnalités" inédites telles que la course-poursuite dans le rôle des agents de la loi.
Proposer des DLC est honnête pour un jeu multijoueur en ligne et re-dynamise la communauté, mais l'imposer, c'est trop naze.

The crew-pa-l'oignon


ça  commençait bien...
ça change un peu
L'histoire digne des pires fast and furious, nous raconte comment le protagoniste de half life doit se venger des vilains trafiqueurs de drogues qui ont causé la mort de son frangin. Bro-truiste, ce jeu met en scène quelques gonz' puisque grosses cylindrées... Elles vous parleront de vos missions de livraison qu'il faut pas foirer pour s'infiltrer dans el cartel. Le mieux pour venger un frangin, c'est dealer, c'est bien connu. Certaines missions ont le mérite de changer le train-train. Pour le côté multi, c'est pas ma came...

The crew-cial


Merci, un échappement niveau 2, ce qui me fait gagner 1km/h...
La custom est complète mais trooooop longue
Il faut également de bonnes caisses pour ce genre de défi. Rendre intéressant des traversées des états-unis (soit plusieurs longues minutes de routes chiantes à en mourrir). Et là c'est pas de bol. On se base sur une voiture de départ (ici-370z) honnete et personnalisable. Sauf qu'après une dizaine d'heures, on se fait toujours chier niveau 25 avec une vitesse de pointe de 240km/h, sans réél frisson, mise à part une maniabilité tellement arcade qu'on se demande comment une voiture peut perdre tant de gomme et déraper sans perdre d'adhérence.

In Da Crew

Le système de gps est astucieux

Les musiques sont nazes. De l'indie-garage-chiantos.







Conclusion


Sur le papier, parcourir les USA avec plein de voitures personnalisées avec des potes semble allèchant. Mais dans la réalité, ce jeu est fade comme un kiwi sur la lune.

Ma note :

Désolé pour ce test. Ubi est désolé pour ce jeu.

lundi 28 novembre 2016

Test mandale : Soul Calibur V

J'ai toujours aimé la série Soul Calibur, de ses débuts sur PS1 puis PS2 où c'est devenu tellement beau !
Avec ça vous savez tout !
Puis sur PS3, j'ai pris SC4, qui m'avait un peu déçu, dans le sens où l'innovation allait dans le mauvais sens : on enlève des persos, et on enlève des coups ... Et puis on m'a offert SCV (prononcez "cinq")...

Le nouvel élève


Il n'y a pas grand chose à lui reprocher. Réalisation correcte, mais pas révolutionnaire (SC3 m'a laissé cette impression). Roster complet, mais renouvelé, avec des anciens vieillis (Mitsurugi, Siegfried,...) ou disparus (le couple de soeurs Cassandra-Sophitia, Taki, Talim...) ou restés tels quels (Maxi, Kilik sont donc extraterrestres !) ou les éternels persos de promotion d'autre jeux (Ezio d'Assasin's creed).
Patroklas vs sa mère voilée
Mais bon voulant coller à un public plus jeune, Namco, s'attire les foudres des anciens fans. Pourquoi coller des jeunes nazes, qui sont les copies conformes des anciens persos.
De plus, en se focalisant sur les grecs (non rassurez-vous, je ne délire pas, ça fait quand même 6 grecs dans le même jeu !!!), le gameplay n'est certainement pas plus varié. Tous arborent un petit bouclier tout naze et une épée-cure-dent/hachette-de-nabot. Je vais donc citer les remplaçants :
- Patroclaos : fils de Sophitia et héros du jeu, on le retrouve dans une autre forme, prenant une place dans le roster alpha-Patroclas. Quelques coups changent ainsi que l'aura de l'épée-cure-dent.
- Pyrrha, en plus d'un nom à chier, c'est la deuxième héroïne du jeu. Clairement chouinarde et timide, elle vous brisera les couilles en moins de temps qu'une cinématique s'annonce. On peut également la retrouver sous une forme modifiée : Pyrrha-Oméga ! Quelques coups changent ainsi que l'aura de l'épée-cure-dent.
- Aeon Calcos, c'est LA révélation, que dis-je le TWIST invraisemblable, Lizardman a donc un nom et une nationalité. Notre réptilien préféré, se retrouve encore et toujours dans cette série, comme un Alex, Mokujin, Panda, Kuma, Roger Jr., Gon dans Tekken (qui décidément aime les persos débiles).
- Elysium, divinité ressemblant à Sophitia par la plastique, mais avec quelques voilages en moins (si, si, c'est possible !).

Pour inclure ces persos, on nous retire Sophitia, et Cassandra (dont le coup de cul me manquera toujours !). Des persos pas indispensables, mais ne nécessitant pas d'approfondissements scénaristiques et encore moins de clones.

Et voici Xian...Lexia
Pour avoir ajouté ces combattants, project soul nous retire :
Taki (a son clone plus jeune, plus roux, moins rebondi : Natsu)
Sophitia (a un pseudo clone mystique, et surtout plein de clones inutiles)
Cassandra (idem)
Talim (disparue et c'est bien dommage)
Yun-seong (après l'avoir rendu bad ass et plus sympa, on le supprime ! on est très logiques chez Namco !)
Setsuka (Faut croire qu'elle a renoncé à la vengeance contre Mitsurugi, et qu'elle est dans un bordel vers Sapporo)
Zasalamel (OK, on a qu'à enlever le seul black de tout le jeu, en plus il déboitait bien)
Seong Mi-na (le bis de Kilik, certainement remplacé par Xiba, un jeune rappelant Goku de "La périgrination vers l'Ouest" de Wu Cheng'en - bon ok aussi de DBZ - incultes)
Rock (son torse suave me manque, tout comme sa corne !)
Amy (elle me manque pas)
Et il est où le vampire-gay ?
Xianghua (remplacée par une plus jeune : Leixia)

Et maintenant les X c'est trop cool !

On note aussi l'apparition d'un clone de machin dans Twilight, mi-pédale mi-loup-garou.

Bref beaucoup de choix, mais du choix moins bien !



Le bon élève


Les critical edge lancent une cinématique
Côté gameplay, on retrouve ce qui a fait la recette du succès de la série. Des coup horizontaux, verticaux, de pied, mais aussi un critical edge, coup spécial universel bouffant toute la jauge critique, de coups b
Les captures d'écran ne passent pas en videoprojecteur
rave edge, genre coups normaux, mais qui font plus mal, des guards impacts (moins bien foutus) et des just guard. Et surtout des grosses épées !!! (pas pour les grecs, qui mangent des olives à l'apéro avec). Ca change un peu, ça se renouvelle avec les nouvelles têtes, mais on est pas perdus.


Modes de jeu


....des Persos moches
Mode histoire en dessins très mou, façon sépia, pas de mode apprentissage de combos en entrainement, online deserté, on ne peut que se rabattre sur des modes arcade et versus. Du côté du mode création de persos, autrefois très étoffé, il a sérieusement vieilli, heureusement que les modes aléatoires permettent de faire des persos moches !!



Conclusion


Dans la continuité de SC4, en enlevant une partie des personnages pour coller à une histoire moisie (et en supprimant pas mal de boobs !), modifiant les guard impacts pourtant trépidants, et en restant "confort" sur la partie technique, ce SCV ne restera pas dans l'histoire de la série, mais offre un divertissement fort appréciable. En tous cas, ça m'a rappelé que j'adorais la série, j'ai hate qu'ils annoncent un 6 !!!


Ma note :

On peut faire des persos féminins
Je veux rejouer à un nouveau Soul Calibur !!!


jeudi 17 novembre 2016

Test multi : Towerfall ascension

Dans les jeux indé, il y a ceux qui sont creux, ennuyants et moches. Et il y ceux qui sont remplis d'idées, amusants, et moches ; Towerfall ascension fait partie de ces derniers.



Laideur


bien cliquer sur l'image, svp.
L'action se déroule sur une map 2D vue de côté. On dirige un petit bonhomme (et son comparse si on joue à deux), qui porte un gros arc et une grosse flèche. On est tout en pixel mignon mais globalement, après plusieurs minutes, notre vue baisse (d'environ 1/2 dioptrie par heure).






Gameplay


vague 1/7, pfouuu, c'est parti
Pas si simple que ça. On doit vaincre des vagues d'ennemis (de 5 à 10) avec nos flèches (3 au début), notre saut (sauter sur la tête a toujours fait disparaître les choses, vous n'avez jamais essayé ?), et notre capacité à ne pas tuer notre coéquipier. La map communique de gauche à droite et de bas en haut, pour rendre un peu plus techniques les rencontres. Les classes d'ennemis différentes exigent de connaître leurs comportement avant de se jeter sur la flèche qu'on vient de lancer pour la récupérer.


Conclusion


Le tableau des scores encourage ...
... ou décourage
Pas très varié, mais très technique, TA propose une chouette heure de jeu en multi à détruire des monstres kawaii. Plus que du jeu; Towerfall Ascension, c'est de la synchro. Un bon jeu de middle soirée (faut bien maitriser encore).






Ma note :
Sympa

jeudi 10 novembre 2016

Test de bonne conduite : Dirt Rally

Rien de mieux qu'une spéciale dans les bois avec une Stratos !
Les jeux de rally sont devenus rares, c'est un fait avéré. Cette discipline (prononcez : "di-sci-pu-line) est en grande perte de vitesse (pour une course c'est drole !). Alors que dans les années 90-2000, on trouvait plusieurs licences qui étaient pas mal : collin mcrae rally, wrc, ou plus arcade avec v-rally, sega rally, etc. (j'en ai pas d'autres à l'esprit). WRC a subsisté accouchant de daubes sans grandes sensations, Sebastien Loeb rally, c'est pas encore au point.
Et Codemasters, qui faisait les Collin McRae (pilote qui est mort dans un accident d'hélico, comme tous les pilotes) s'est rangé dans le côté sombre de la course : l'arcade. Avec la série un peu "Toca" avec Grid, et surtout avec la série des Dirt. Cette série peut se résumer avec son scénario : "tu es djeun's, tu aimes le red bull/monster, les voitures qui font du bruit et faire du drift dans un hangar !!! Extrême !!".
Mais la relève est là, et entend bien mettre une sueur froide sur ton front et des traces de pneus sur ton slip la route.


Graphismes

Le flou donne une bonne impression de vitesse

C'est magnifique, ça tourne très bien (presque 60fps sur ma carte qui a 4 ans en ultra). On se régale des reflets, des effets de lumière, et des paysages. Seuls les salopards de spectateurs sortent de virtua tennis 2, et bougent en synchro. Les voitures sont très bien modélisées, intérieur comme extérieur, avec 6 caméras disponibles, on trouve son bonheur facilement (même les caméras intérieures sont plus qu'exploitables). La météo a une grande influence sur ce qu'on voit et comment la voiture réagit, c'est bien. Les dégats sont assez réalistes dans l'ensemble, mais on a tout de même des voitures qui ont perdu 1.50m de capot quand on pousse un peu trop les collisions.


Son


Très bien rendu, on entend tous les petits défaut qui viennent quand on tape un pierre, on crève un pneu, on tire sur le turbo. Les musiques sont dégueues un peu techno d'ascenseur, mais désactivables et peu présentes (juste dans les menus). Les indications de la dame (en français) sont claires mais trop rapides passées un certain niveau de puissance de véhicule. On a de la crête tous les 3 mètres et on est noyés par les informations. Et dans certains cas elle dit crèpe ; alors qu'un virage en voiture sur une crêpe, ça veut trop rien dire, hohoho !


Gameplay


Allez on prononce bien s-u-r    c-r-ê-te
Assez réaliste, et cruel. C'est ainsi qu'on peut le décrire ; on a des efforts de faits sur le comportement, les réaction sur les différents revêtements (herbe, gravier, glace, etc.). Mais certaines choses coincent : les réglages sont presque inutiles, ils changent bien le comportement, mais quand on fait une sortie de piste, on perd au mieux 7-8 secondes donc le millième gagné en touchant l'amortissement avant, ou le répartiteur de freinage, on s'en cogne (les réglages par défaut prennent en compte les étapes suivantes). Je n'ai pas compris en quoi avoir un ingénieur bien balèze (qu'on embauche pour des sous) faisait gagner quoi que ce soit. Certains tonneaux semblent bien irréels, une pierre prise à 60 km/h pour 6 tours dans les airs, vraiment ? Et le compteur de vitesse qui n'en fait qu'à sa tête.
Côté cruauté, on a la suppression pure et simple du flashback, cette petite option qui nous sauve bien des courses depuis au moins 5 ans. Un peu comme la gestion des packs de soins dans les FPS. Des aides bien dures à oublier. Un système d'IA imparable, pour être premier, impossible de se planter, dans aucune étape. Et qui n'a pas oublié qu'il faut attaquer, mais pas trop, la barrière/caillou/pont/brin d'herbe/piéton n'étant jamais loin. En cas de plantage, c'est +14sec pour nous replacer sur la route (et un décompte de 15 sec dans quel cas si vous n’êtes pas sur la route, la pénalité s'applique). Une crevaison ? 22sec ! Un piéton ? 15sec ! Et les retrys sont payants et limités (5), pour avoir des sous en plus. La prise en main est à la fois facile, et à la fois très exigeante. On peut passer un virage tellement plus vite après entrainement ! La marge de progression est infinie.
Si ça ne vous refroidit pas, on a accès à un des meilleurs feelings que j'ai eu au volant (gran turismo) de mon pc.


Durée de vie


Rien de mieux qu'une spéciale du Monté Carl' en Stratos !
Entre les rallyes classiques (plusieurs époques et les fameux groupes "b"), les courses de côte (pikes peaks), le rallycross (courses à 4 ou 6 sur un circuit). On en a pour un moment : petit calcul. Pour un rally classique, j'ai débloqué le niveau "clubman" après avoir fait un rally débutant. Chaque rally dans 6 endroits du monde différent possède 6 étapes. Chaque étape dure environ 5-10min en moyenne (+le temps de chargement. Ca fait donc chaque saison = 3-6h !! x10 groupes différents !! Plus le contenu en ligne et multi phénoménal : des épreuves journalières, hebdomadaires et saisonnières, des défis à lancer à n'importe quel joueur. Ca occupe !


Conclusion


Magnifique, à la fois accessible, et terriblement dur à maîtriser, ce jeu est le messie. On l'attendait depuis 16 ans et la relève de Collin McRae Rally 2.0 est là. Vous aimez le rally, achetez ce jeu. La relève est enfin là !


Ma note :

Impreza
Shut up and take my money !


dimanche 6 novembre 2016

Test multi : Rocket League

La customisation des véhicules est un petit plus. L'achat de modèles supplémentaires inutile.
Rocket League est un jeu indé qui a seulement 1 an, mais il est devenu incontournable. De ses débuts (sarpbc) en 2008, psyonix a démarché pour faire passer le jeu en jeu gratuit PS+. Depuis plus de 14 milion de joueurs l'ont testé (pas nécessairement acheté). Il est même devenu le premier jeu cross-platform Xbox-PC, PS4-PC, et le Xbox-PS4 est prévu. On espère qu'il en motivera d'autres.


Idée géniale ...


Le football + les voitures télécommandées, deux loisirs qu'on pensait tellement proches qu'il était impossible de les fusionner. Mais eux l'ont fait, et ils sont riches ! Re-volt + fifa, micromachines + football génération, CTR + Red card !!! Du génie on vous dit !!! C'est à peu près tout pour le scénario...


Graphismes


Le début du match est toujours important
Le jeu sur PC est très beau, même avec ces couleurs criardes bleu vs orange(qui simplifient la compréhension des matchs déjà bien bordeliques). Des reflets des petits effets, des trucs qui se passent dans les stades. On ne remarque pas tout tout le temps. Mais surtout le jeu est F.L.U.I.D.E, j'exagère, mais avec un ping de 220 en téléchargeant, on arrive presque à jouer, malgrès quelques bugs de collision. Donc aucune arnaque si votre connexion est en adsl, vous pourrez jouer, faire des flips, des décollages et prendre des rebonds intergallactiques.
Jamais à cours d'argent, les développeurs investissent régulièrement dans des mods, mutators et règles de jeu et ce, totalement gratuitement. Ils se blindent avec des voitures sensées être plus jolies. On nous garantit que ce n'est que du cosmétique. Donc libre aux personnes qui passent leurs vies sur un jeu de foot/voiture de dépenser 3€ pour une voiture qu'on contemple pendant des heures. Mais je ne suis pas Jérôme21, oh non, et donc j'utilise uniquement la large palette de customisation qui s'étoffe au fil des matchs. Ce qui suffit amplement pour une voiture bleue/orange.

Gameplay

Un replay nous explique le but, parfois confus.

Exactement le même que supersonic acrobatic rocket powered battle cars, c'est à dire tourner accélérer, freiner/faire une marche arrière, utiliser le frein à main, sauter, faire un double-saut, utiliser le turbo, et sauter en faisant des pirouettes-puis-un-peu-de-turbo-pour-être-sur-le-toit-de-l'arène-et-refaire-une-pirouette-et-passer-juste-à-côté-du-ballon p?§\`#~|[ de }]^\^@\``\^ de s¤%µ£¨de p#{[.
Précis, technique, mais accessible, c'est un très bon équilibre entre le débutant et le connard qui me laisse pas toucher la balle.



Jouer avec les murs et défoncer les autres.

Modes de jeu


Avec une créativité de dingue et du fric par delà les étoiles, les développeurs lancent tous les 6 mois des mods avec différentes orientations : basket, hockey sur glace, items style mario kart... Cela relance l'intérêt du jeu continuellement. Ainsi, même les plus habitués peuvent se mettre en "difficulté". L'autre intérêt du jeu c'est de proposer tout son contenu en écran splitté. Vous pouvez donc jouer de 1 à 4 à tous les modes.


Conclusion


Accessible et technique, ce jeu tourne à peu près sur toutes les machines et peut s'envisager en solo comme en multi (écran splitté). Il nous promet son lot de sueurs froides et de 3èmes mi-temps !
Merci à Psyonix d'avoir persisté. Leur travail est maintenant récompensé et leur manoir acheté.





 Ma note :

Fifa 97

Supersonic acrobatic rocket powered battle cars



samedi 1 octobre 2016

Test furieux : Furi

Furi était une promesse, une ode à ceux qui aiment les boss. Les vilains, les trop durs. Après quelques hésitations, j'ai tenté l'aventure...





Pas bô


quel charisme
Déjà on observe des graphismes fluos, juste au moment où on commence à se lasser de cette vague retro-love-80's. De l'aliasing, et des textures pas folichonnes. Puis vient le héros, franchement tout moche. Je lis sur la fiche que le designer a également fait le très vilain Afro-Samurai, ça en explique des choses. Je n'ai fait qu'un boss-tuto, et le début du deuxième boss, et ils étaient tout aussi laids.


Pas compris

Un lapin qui veut vous faire évader d'une prison, super pitch

Cette espèce de musique répétitive qui ressemble à celle d'un wipeout, mais ici la course ne dure pas 4min mais plutôt 20... Il parait que ce sont des artistes reconnus de l'électro, je pense que ça doit s'améliorer plus loin dans le jeu. Après je sors du film (excellent d'ailleurs) Searching for sugar man, donc cette bouillie éléctronique m'a vraiment irrité.




Gameplay


Ici, c'est un peu le même gameplay qu'un Ninja Gaiden, si cher à mon coeur. Dash, parade style "guard impact", petits lasers, laser chargé, petit coup de sabre, coup chargé. On se déplace à son aise, même si le timing des parades est assez flou. Mais c'est le dash qui met un temps à réagir extrême qui nous met dans la panade.
On est donc face à une série de boss, d'après ce que j'estime, une petite dizaine, je vais pas non plus aller chercher des infos et vous gâcher la surprise.
Le concept du jeu vient du changement de pattern et de la quantité de barres de vie des boss.
Piou piou c'est long et chiant
Si le boss a 5 barres de vie, il faut dans un premier pattern très lent et peu dangereux, tirer sur lui jusqu'à rendre sa barre rouge puis la caméra se rapproche et c'est du combat au sabre, mais très restrictif. Dans un cercle, le boss lance une attaque à vous de dodger ou parer puis le contrer. Recommencer jusqu'à la fin de la barre de vie n°1. Dans la deuxième barre de vie, ça sera à peine plus dur, etc, etc. Déjà très répétitif, on a l'impression de perdre notre temps avec un ennemi sans IA, juste des patterns qui se reproduisent à l'infini. La musique lancinante et le manque de précision des contrôles (dans les dernières barres de vie du boss) vous font perdre votre sang froid. Pourquoi s’embêter à éviter tant d'attaque, pour attendre de frapper, pour se retrouver au corps à corps pour éviter des attaques pour pouvoir enfin attaquer.
Pour moi le jeu vidéo, c'est l’interactivité pas l'attente ou la patience.
J'ai donc essayé le mode promenade, ravalant ma fierté, mais le jeu était trop simple (3x plus de dégats à chaque coup). Pas de solution à part la désinstall.






Conclusion


Une phase de marche trèèèèès lente pour arriver au 2e boss
Certains ont crié au génie. Comme pour Journey, le simulateur de balade le plus chiant du monde, Furi laisse un goût d'inachevé. Des contrôles plus précis auraient pu mettre en avant cette dualité laser/sabre, et nous faire oublier cette routine et que le jeu est moche. Vous aimez les petits lasers, jouez à Aaru's Awakening, vous aimez les sabres ? Jouez à Kengo 2. Vous voulez essayer un jeu mélange des deux ? Essayez celui-ci, il ne m'a pas convaincu, mais comme la plupart des jeux bien spécifiques, il mérite un essai rapide.

Ma note : Pas de note


Ps : ce test a été écrit à chaud


dimanche 25 septembre 2016

Test mortuaire : DEADBOLT

Pas mal styley chez oam !
Qu'est-ce que la mort ? A quoi ressemble son quotidien ? Et que fait-elle des zombies et des vampires ? Est-ce qu'elle a un chat ? Un chez-elle ? Nous tenterons d'y répondre tout au long de ce test.







Petit massacre au rez-de-chaussée
DEADBOLT, c'est un indé donc ça s'écrit comme ça, avec des majuscules, pour interpeller le chaland sur Steam. Dans ce jeu on incarne la mort. On doit effectuer des meurtres. On est invisible dans le noir. On a accès à un tout petit arsenal. Mais surtout on est tuable. On se retrouve donc dans des puzzles en 2D, où on passe de pièce en pièce, d'étage en étage, en vue de côté, enfin vue horizontale, contrairement à Hotline miami.

Particularité du titre ? On ne tue pas des humains, mais plutôt un bestiaire de non-vivants, du zombie au vampire, pas plus ample que ça. Chaque espèce ennemie, symbolisée par un sprite caractéristique aura son comportement, sensible au bruit, aveugle, etc.

En mode canalisation, on peut jouer à mario
C'est ainsi que le puzzle commence, avec ses armes et ses ennemis. Un ordre à définir pour ne pas prévenir tout les ennemis du tableau et se retrouver à oilepé sans une cartouche. On tatonne, puis on sent que ça passe mieux par le côté droit, ou gauche. Contrairement à tous les jeux modernes, on n'a aucun checkpoint, c'est avance, si tu crèves, tu recommences. C'est difficile, mais très gratifiant, et ça augmente la tension. D'ailleurs, au bout d'un certain nombre de morts, le jeu nous conseille d'y retourner l'esprit calme et détendu. Petite spécificité, notre vieille et chère mort peut se faufiler par les canalisations, voire même exploser les vampires qui font caca !


Conclusion


Il faut aussi détruire la "ash", drogue du jeu
Pas très long, mais très harcore, le jeu exige méthode et précision (et infiltration, mon dieu !). Il se caractérise par son ambiance bien glauque, ses petits sprites mignons et son hémoglobine omniprésente. C'est d'ailleurs par la violence que ce jeu à su se faire une place. La joie d'avoir un bon feeling sur un canon scié qui fait sauter la tête d'un zombie ou la masse qui démembre des vampires, il n'y a que ça de vrai ! L'ambiance sonore y est également pour quelque chose avec des petits cris quand les monstres vous repèrent et une musique d'ambiance sympa dans votre manoir !
Pour info je cale au niveau 18/20. Si quelqu'un a des tuyaux (haha).

Ma note :

Grim Fandango + Hotline Miami