
Furi était une promesse, une ode à ceux qui aiment les boss. Les vilains, les trop durs. Après quelques hésitations, j'ai tenté l'aventure...
Pas bô
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quel charisme |
Déjà on observe des graphismes fluos, juste au moment où on commence à se lasser de cette vague retro-love-80's. De l'aliasing, et des textures pas folichonnes. Puis vient le héros, franchement tout moche. Je lis sur la fiche que le designer a également fait le très vilain Afro-Samurai, ça en explique des choses. Je n'ai fait qu'un boss-tuto, et le début du deuxième boss, et ils étaient tout aussi laids.
Pas compris
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Un lapin qui veut vous faire évader d'une prison, super pitch |
Cette espèce de musique répétitive qui ressemble à celle d'un wipeout, mais ici la course ne dure pas 4min mais plutôt 20... Il parait que ce sont des artistes reconnus de l'électro, je pense que ça doit s'améliorer plus loin dans le jeu. Après je sors du film (excellent d'ailleurs) Searching for sugar man, donc cette bouillie éléctronique m'a vraiment irrité.
Gameplay
Ici, c'est un peu le même gameplay qu'un Ninja Gaiden, si cher à mon coeur. Dash, parade style "guard impact", petits lasers, laser chargé, petit coup de sabre, coup chargé. On se déplace à son aise, même si le timing des parades est assez flou. Mais c'est le dash qui met un temps à réagir extrême qui nous met dans la panade.
On est donc face à une série de boss, d'après ce que j'estime, une petite dizaine, je vais pas non plus aller chercher des infos et vous gâcher la surprise.
Le concept du jeu vient du changement de pattern et de la quantité de barres de vie des boss.
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Piou piou c'est long et chiant |
Si le boss a 5 barres de vie, il faut dans un premier pattern très lent et peu dangereux, tirer sur lui jusqu'à rendre sa barre rouge puis la caméra se rapproche et c'est du combat au sabre, mais très restrictif. Dans un cercle, le boss lance une attaque à vous de dodger ou parer puis le contrer. Recommencer jusqu'à la fin de la barre de vie n°1. Dans la deuxième barre de vie, ça sera à peine plus dur, etc, etc. Déjà très répétitif, on a l'impression de perdre notre temps avec un ennemi sans IA, juste des patterns qui se reproduisent à l'infini. La musique lancinante et le manque de précision des contrôles (dans les dernières barres de vie du boss) vous font perdre votre sang froid. Pourquoi s’embêter à éviter tant d'attaque, pour attendre de frapper, pour se retrouver au corps à corps pour éviter des attaques pour pouvoir enfin attaquer.
Pour moi le jeu vidéo, c'est l’interactivité pas l'attente ou la patience.
J'ai donc essayé le mode promenade, ravalant ma fierté, mais le jeu était trop simple (3x plus de dégats à chaque coup). Pas de solution à part la désinstall.
Conclusion
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Une phase de marche trèèèèès lente pour arriver au 2e boss |
Certains ont crié au génie. Comme pour Journey, le simulateur de balade le plus chiant du monde, Furi laisse un goût d'inachevé. Des contrôles plus précis auraient pu mettre en avant cette dualité laser/sabre, et nous faire oublier cette routine et que le jeu est moche. Vous aimez les petits lasers, jouez à Aaru's Awakening, vous aimez les sabres ? Jouez à Kengo 2. Vous voulez essayer un jeu mélange des deux ? Essayez celui-ci, il ne m'a pas convaincu, mais comme la plupart des jeux bien spécifiques, il mérite un essai rapide.
Ma note : Pas de note
Ps : ce test a été écrit à chaud
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