Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

samedi 29 mars 2014

TEST : TOKYO JUNGLE

 

Qui n'a jamais rêvé d'être un animal féroce ne suivant que son instinct, d'être redouté de toutes les autres créatures, c'est ce que nous propose TOKYO JUNGLE, enfin à peu près...

HISTOIRE

L'espèce humaine a disparu de la surface de la Terre, les animaux domestiques retrouvent leurs instincts de chasseur et les animaux captifs des zoos se sont échappés, les anciennes métropoles se font envahir par la végétations et se transforment littéralement en jungle urbaine. Vous voilà projetez à Tokyo, dans ce qui fut l'une des plus grandes villes de l'ancien monde, vous êtes seul, entourez de tout les dangers de la vie sauvage et vous êtes... UN LOULOU DE POMERANIE!
Voilà le début du mode histoire :  vous êtes donc un petit toutou à sa maman qui a perdu ses maitres, et qui va devoir survivre dans ce climat hostile, en réapprenant à chasser, à marquer son territoire, et à séduire la gente féminine pour vous reproduire! (ouh! c'est chaud!)
L'histoire nous permettra donc de jouer sur plusieurs génération de la même lignée puis de prendre le contrôle d'autres animaux (d'autres races de chiens, des lyons, des cerfs...).
Le mode histoire n'est pas l'aspect le plus intéressant du soft mais elle nous permet de découvrir la cause de l'extinction de l'Homme par le biais de chroniques à débloquer au fur et à mesure de la progression.

GRAPHISME

La map du jeu, plus grande qu'elle n'y paraît de prime abord.
Les graphismes ne sont pas extraordinaires mais ils sont loin d'être moches et suffissent amplement au jeu. La carte de ce Tokyo ravagé est assez grande, divisée en plusieurs zones, il faudra quelques runs afin d'en faire le tour et de découvrir tout les décors du jeu (du parc, à la gare en passant par le zoo et les souterrains/égouts...). Les animations des animaux sont, quand à elles, plutôt bien retranscrites (on apprécie le "reniflage" d'arrière train avant la reproduction...).

SON

Des bruitages débiles et des cris d'animaux pas grand chose à rajouter de ce côté là, la musique accompagne bien l'ensemble du délire même si elle est très vite redondante (logique, il n'y en a qu'une).

GAMEPLAY

Oh Yeah! Baby! Let's make some love! (à lire avec la voie de Barry White)
Le jeu se prend vite en main, le stick gauche pour se déplacer, le stick droit pour les esquives, un bouton d'action contextuel, une touche pour attaquer, une pour se faire discret, une pour les stealth kills et les coups critiques, une pour sauter, et s'est tout, pas besoin de fioriture dans la jouabilité, l'intérêt du soft n'étant pas là.
Le vrai idée de TOKYO JUNGLE est son mode survie, on choisit un animal, et on essaye de faire survivre le plus longtemps possible son patrimoine génétique: ainsi on commence avec la première génération, et il nous faudra nous nourrir et éviter les zones polluées, sinon notre jauge de vie diminuera, si elle atteint zéro, cela sera synonyme de GAME OVER!
 Mais ce n'est pas tout, puisque arrivé à un certaine age, notre animal commencera à dépérir (impossible de faire remonter la jauge de faim), il nous faudra donc trouver une femelle avant de dépasser les 15 ans, sous peine de voire notre lignée s"éteindre.
 Les femelles font leurs apparitions lorsque l'on possède un territoire (comprendre lorsque l'on a marqué tout les endroits stratégiques d'une zone), elles sont diviser en trois catégories:  Les femelles de premier choix, les normales, et les désespérée (comme les femmes quoi!). Pour séduire les femelles de rang supérieur au rang désespérée, il vous faudra montrer que vous êtes un bon parti en ayant chassé beaucoup d'animaux, et donc avoir fait le plein de calories (les calories étant plus ou moins les points d'expériences pour atteindre les niveaux supérieurs).
Dans cette situation, si vous êtes le loup, vous êtes dans la merde!
 L'intelligence de se système et baser sur votre choix: une femelle désespérée sera plus facile à conquérir mais elle vous refilera des puces (des morpions), vous donnera une plus petite portée (plus une portée est grande, plus vous aurez de puissance d'attaques et de nombres de vie, car lorsque un animal d'une portée meure, on prend le contrôle d'un autre membre de la fratrie), et transmettra un pourcentage moindre de vos caractéristiques à vos rejetons qu'une femelle normale où de premier choix, il faudra donc se décider en fonction de la situation (si on a le temps de se reproduire avant les 15 ans, si il y a de la nourriture sur le territoire...). Les caractéristiques de votre animal augmentent en fonction des défis que vous relever (exemple: dominer le territoire des hyènes, tuer tel type d'animal, ou se rendre à tel lieu avant tel date). Ces défis   permettent aussi de débloquer les différents animaux jouables.

CONCLUSION

TOKYO JUNGLE est un petit jeu japonais bien sympa, qui, derrière une façade complétement barrée, offre un gameplay assez profond:  un petit système RPG avec augmentation des stats pas si anecdotique, car plus le temps passe et plus la difficulté sera au rendez-vous. Les parties peuvent donc être rapides comme longues, on peut y jouer pour rigoler un coup où essayer de scorer le plus possible. Bref un petit jeu bien addictif.

Mon verdict: Un loulou de Poméranie
C'est quand même une race de chien super moche!

mercredi 26 mars 2014

TEST: TEST DRIVE UNLIMITED 2

 
HISTOIRE

C'est beau d'être en Ibidja! (dixit Christopher des Ch'tis)
Le jeu débute à Ibiza en nous plongeant dans la peau d'un voiturier qui roupille dans la ferrarri d'une cliente, pris en flagrant délit, il perd son taf, mais comme la vie est bien faite il se retrouve à remplacer un pilote pour une compétition de course ayant lieu sur l'île (c'est dommage, on aurait aimé une simulation de recherche d'emploi avec rendez-vous à pôle emploi...).
On commence l'histoire en vivant dans une caravane et on nous offre vite le choix d'acheter une caisse parmi les trois choix possibles : une Lancia Delta HF Integrale, une Ford Mustang Fastback, et une Lotus Esprit S3.
Le joueur doit ensuite obtenir les permis pour les diverses catégories A (pour les courses sur asphalte), B (pour le tout terrain), C (pour les voitures classiques). Chaque catégorie ayant plusieurs niveau en fonction des performances des voitures.
Avoir un garage plein de caisse de bourges = la réussite sociale
Une fois son permis en poche, on débute la compétition et on commence son ascension sociale. Le jeu offre en effet de nombreuses options qui nous permettent de s'embourgeoiser et de personnaliser son avatar: l'achat immobilier, l'achat de vêtements, la personnalisation de voiture, le coiffeur et l'indispensable chirurgie esthétique.

GRAPHISME

X to the Z a pimpé ma caisse!
Les graphismes du jeu n'ont rien d'exceptionnel, la modélisation des voitures est correcte, les personnages du mode histoire sont très moches, les décors, bien que très dépaysant, ne sont pas très beaux (la faute à des texture fade et sans goût, pas comme le poivre en moulin du Père Ducros). Les maps sont gigantesques (trop peut-être?), mais cela est vite éclipsé part les nombreux bug d'affichage (le clipping est bien présent et son ami l'aliasing aussi) et le sentiment de vide que l'on ressent sur la map (on croise quelques voitures de temps en temps, qui sont d'ailleurs "dégueulassement" texturées, avec une impression de couleurs bavantes).

SON

votre avatar au début du jeu et sa tète de cul... que vou pourrez (un peu) changer.
Les bruitages ne sont pas ce qui se fait de mieux dans le genre, les moteurs sont trop timides, les crissements de pneu quasi-inexistants lors des virages serrés et des burns, et les impacts manquent de punch (quand on se prend un mur à 350km/h sa fait POC!).
Le doublage en français, ridicule et surjoué, ne donnent pas spécialement envie de se plonger dans une histoire déjà pas très inspirée, et certains commentaire tourne vite en boucle en début de course.
La bande son est cependant très fournie avec un large choix de station de radio... Raté! Il n'y en a que deux : une radio "rock" et une radio techno-jacky, avec tout au plus 15 morceaux par radio (à vérifier, mais en 30 minutes j'ai entendu deux fois la même chanson...).

GAMEPLAY

Chaque véhicule possède une vue intérieur!
La conduite du jeu se veut très arcade, on nous propose, toutefois, le choix entre 3 réglages de maniabilité : tout assisté, sport, ou hardcore. Les développeurs ont tenté de donner un aspect simulation aux réglages sport et hardcore, mais, concrètement, on a juste l'impression qu'il faut freiner plus dans ces réglages, donc autant resté en tout assisté pour une sensation vraiment arcade.
Le gros problème de TDU 2 est le moteur physique du jeux, que je qualifierais, en un mot, de tout pourri (bon ça  en fait 2...): bonjour les bugs de collision présents vraiment partout: une bosse sur la route, la voiture bondit puis, à l'atterrissage, soit elle se fige quelques instants, soit elle part en tonneau, ou les panneaux de signalisation qui font décoller la voiture, ou encore une branche d'arbre qui stoppe votre Hummer lancé à 150km/h... vraiment frustrant en pleine course...
Le jeu possède une durée de vie énorme avec une centaine de voitures, des tonnes de championnat, beaucoup de choses à découvrir sur la map, un mode online sympa,la personnalisation de son avatar (pas très poussée, au final les perso ont tous plus où moins la même tronche de cake), la personnalisation de véhicule (cependant l'interface pour les stickers n'est pas des plus ergonomique, et on regrette le fait que certains véhicules ne soit pas du tout "customisable" sans aucune raison...), un système de niveau bien foutu donnant envie de progresser (level up possible jusqu'au niveau 60, avec au niveau 10 la possibilité de débloquer Hawai comme map), mais ce que l'on apprécie le plus c'est la diversité des épreuves: des contre-la-montre, des courses classiques, des défis de vitesse, des défis radars... mention spéciale aux épreuves tout terrain apportant un peu de fraîcheur à l'ensemble.

CONCLUSION

Avec une tonne de contenu et une durée de vie colossale, on regrette réellement le manque de maîtrise technique de l'équipe de développement, ainsi, bien que TDU 2 possède des qualités ludiques indéniables,  on bloque sur tout les problèmes liés à la réalisation faiblarde du titre. Dommage, ici la forme fait défaut au fond, et l'on se retrouvera bien vite démotivé face à ce grand fourre-tout bordélique.

Verdict: miettes de pain + tranches de saucisson




Test challenju : Rain

C'est l'histoire d'un défi, un défi très fort de café. Un jeu, un temps imparti pour passer un passage hardcore dans le but de me faire continuer le jeu. Ce jeu c'est Ninja Gaiden 3 : Razor's Edge, et je l'ai depuis si longtemps que s'en est frustrant. Il fera peut l'objet d'une critique un jour mais d'abord il faut le finir... Donc, si en 1h15 on bat le boss en question on gagne un jeu, si on échoue tel un oyiku tensho trop sûr de lui, on paye un jeu. Et c'est ainsi que j'ai choisi "Rain" jeu PSN actuellement à 13euros.

Il pleut sur la ville...


Rain, c'est un jeur particulier, à aborder avec un certain point de vue. Très vite, on croit au film interactif, un peu à la Journey (jeu que j'ai abhorré...), mais avec un thème. Comme le jeu est assez court et basé sur nos émotions, nos sentiments face à l'histoire, je ne peux pas en dévoiler plus. Sachez toutefois que l'univers est assez sombre et plonge deux gamins (c'est pas un scoop) dans les méandres et dédales d'une ville plongée dans une inquiétante pluie (d'où le nom, Rain, mais si vous lisez ça normalement ça vous énerve, parce que le lecteur n'aime pas être pris pour un pigeon, vous me suivez ?) .
2 gosses, une ville, mais tiens ! ils sont transparents !



La caméra, c'est la vie !


Là où le jeu est malin, c'est au niveau du level design. Les développeurs du jeu : playstation C.A.M.P. (tokyo jungle) et SCE Japan studio (ICO (dont il s'est bien inspiré), Ape escape, echochrome, patapon...) ont géré ! Le jeu est un couloir, soyons objectifs, mais l'angle de caméra nous incite toujours à choisir LA voie qui nous amène plus loin dans l'histoire. L'impression de se retrouver dans un open world n'est pas loin, et cette histoire est assez prenante pour nous pousser vers l'avant. En gros, ce n'est pas de l'exploration mais un couloir très bien fait.
Autre aspect du gameplay, votre personnage est invisible si il est abrité de la pluie. Cet élément nous permet de nous cacher des bêtes et du diable qui rôde...
Chose importante également le jeu est très joli.

C'était bon, mais court...


A la différence d'un Shadow of the Colossus ou d'un ICO, dont l'inspiration est à peine dissimulée, on pense notamment aux animations très détaillées et à la direction artistique singulière. Ce jeu se termine en deux heures en ligne droite et en prenant son temps... Il vaut mieux prendre Rain comme un très bon film interactif. On note la possibilité de recommencer le chapitre de son choix afin de trouver un souvenir... un objet lumineux, qui vous donnera une carte postale...bof.

Mon avis ? Un indispensable, mais à la durée de vie un peu courte.


Un gremlins
Une flaque













jeudi 20 mars 2014

Test : South Park Stick of Truth


Test: South Park : The Stick of Truth

 

 Après un an d’attente, les fans de South Park peuvent enfin apprécier le dernier délire du duo Matt Stone et Trey Parker. Entre fermeture de l’éditeur (THQ, paix à ton âme), et censure en Europe (on n’a plus le droit de sodomiser son voisin), le RPG South Park montre enfin le bout de son nez, ou devrais-je plutôt dire, de son pet !









Titties and Dragons


Une guerre fait rage entre les elfes et les humains pour l’obtention du « bâton de la vérité ». La guerre prendra peut être un nouveau tournant avec l’arrivée du « new kid », cet enfant qui vient juste d’emménager dans la petite ville tranquille du Colorado. Ce héros, en l’occurrence vous, sera décisif dans cette lutte qui dure depuis 17 ans.





Vous avez 0 amis


Après que les parents du héros l’ont foutu dehors pour se faire de nouveaux amis, on croise un personnage devenu mythique au fil des saisons, Butters. Il emmène le new kid auprès du grand sorcier Cartman, qui nous initie à l’art du pet, et nous demande d’aider les humains. Je n’irais pas plus loin dans l’histoire pour ne pas spoiler, mais je dirais juste qu’il faudra faire un choix cornélien à un moment donné.




La mère de Cartman est une folle du cul


Lorsque l’on débute le jeu, on a déjà l’impression d’être dans un épisode de South Park. C’est aussi beau que le dessin animé, les personnages marchent pareil, on croise pratiquement tous les personnages de la série… Bref, on est dans un épisode interactif.


Cartman a une sonde anale


South Park est un RPG. Il faut choisir un personnage qui nous accompagne lors des missions et des combats. Les combats se font au tour par tour, les attaques nécessitent d’appuyer sur certaines touches au bon moment, on peut se soigner… Bref, les combats ressemblent à du J-RPG. Toutes les attaques présentes dans le jeu sont délirantes, on va de la simple batte de baseball à l’attaque de la licorne de princess Kenny, en passant par les pets bien sûr. 



Lors de l’exploration en ville, différentes quêtes sont accessibles, on peut rentrer dans tous les bâtiments (l’église, la mairie, l’école, les maisons…), on peut aussi interagir avec le décor. Et le plus important, vous pouvez péter sur tous le monde, et débloquer aussi certains passages avec des techniques de pets différentes vous allez apprendre au fil de l’histoire.
Comme on est dans un RPG, vous pourrez aussi récupérer, ou acheter, des armes, des équipements, des objets.  





L’Engin

 

Tous les ingrédients qui ont fait le succès de South Park sont là ! Il y a des références à tous les épisodes de la série, ou presque. La censure européenne est complètement débile, vu que je trouve qu’il y a pire dans le jeu.
Si vous êtes fan de la série, et des RPG, achetez la version PC ou nord américaine du jeu (les sous titres en français sont disponibles, ou plutôt en québécois) sans plus tarder. Sinon, passez votre chemin. 



Ma note : 


Les petits animaux de la forêt











+ Towelie













 + Les super Meilleurs Potes

Test : Plague Inc


Test : Plague Inc 

 
Dans la majorité des jeux d’aujourd’hui ou de naguère, on doit sauver le monde d’une invasion extra-terrestre ou de zombies nazis. Mais ce temps est révolu, parce qu’il existe un petit jeu de simulation sous Android, dont le but ultime est de détruire toute vie sur Terre.




Tu joues à quoi Vivien ?


Plague est un des nombreux addictif existant sous tablette et smartphone, il est donc issu d’un petit studio de développement. Le délire du jeu est de développer une infection et de contaminer le monde entier.

Comment je vais l’appeler ?


Au début du jeu, on vous demandera de choisir votre type d’infection (bactérie, virus, fungus, etc). Bien sûr, vous commencerez par la bactérie, et débloquerez les suivantes au fur et à mesure (sauf si vous payez, évidemment). Ensuite, on vous demandera le nom que vous voulez donner à votre épidémie. Cette étape est très importante, vous comprendrez vite pourquoi. Ensuite, moyennant finance (l’univers du free-to-play est vraiment impitoyable), vous pourrez modifier votre séquence ADN. Et voilà, il ne vous reste plus qu’à choisir le pays d’où commencera l’infection, et c’est parti.

La Chine bien évidemment !


Maintenant que vous avez votre premier infecté, vous pouvez faire évoluer votre maladie, moyennant des points ADN que vous gagnerez au cours du temps, ou lorsqu’un nouveau pays est infecté. Vous pouvez choisir votre mode de transmission (par bateau, avion,  oiseaux, etc), choisir ou améliorer des symptômes, et augmenter la résistance de votre maladie (résistance au froid, à la chaleur, aux médicaments, etc).
Mais attention, parce que si votre maladie est découverte, les humains vont essayer de trouver un remède. C’est à partir de ce moment là que la tension monte. Il ne faut pas que le remède atteigne 100%, ou c'est le GAME OVER. Donc à vous de trouver une bonne stratégie pour éradiquer toute vie sur Terre.


ALTO a éradiqué le monde


En conclusion, je dirais que Plague Inc. est un bon jeu, avec une interface sympathique, un « gameplay » simple, gratuit, en français et vraiment prenant. Et vous, en combien de jours parviendriez vous à tuer six milliards de personnes ?

Ma note :  un accélérateur             

 









     +  une bouteille de rhum




mardi 11 mars 2014

Test : Army of T.W.O. : le Cartel du Diable


Gameplay et graphismes


Au royaume des jeux d'actions multi en local, on ne compte finalement pas tant de séries : Kayne &Lynch, Resident Evil, Resistance, killzone etc. Je vais vous parler ici d'un jeu qui ne sollicite pas les neurones, qui en est à son 3eme episode, une série qui met en scène des gringos aux "cojones muy grandes", et j'ai joué à chacun de ces episodes, seulement impossible de remettre la main sur des spécificités du scénario ou des
personnages sans rejouer à celui-ci. Cette série est bien évidemment Army of TWO, une série tellement générique qu'on l'a oubliée.
Ah oui, j'ai joué avec Salem-le-chat-qui-parle et Rios, on faisait du mîme, on portait des masques, et surtout on détestait les minorités, normal pour des jackys américains mercenaires et sans scrupules. Ici, rien à voir, on incarne Alpha et Bravo, deux mercenaires qui en ont dans'l'froc, américains et super entrainés.

On a affaire au moteur frostbite 2 mis en oeuvre par l'équipe d'Ubi Montréal. Le jeu est plaisant graphiquement, mais c'est lorsqu'on active le pouvoir spécial que tout se met en place. Là, le temps ralentit (juste un peu), votre arme a soudain un chargeur illimité et les balles font BEAUCOUP de dégâts. Et c'est pour ça que j'ai fusionné les 2 rubriques, la beauté du jeu vient du déluge d'explosions et de la pluie de balles qui détruit véhicules, comme murs et chinchillas. L'autre force du jeu, vient d'un mécanisme qui fait que si le joueur 1 court comme un débile en tirant en l'air, le joueur 2 pourra contourner par exemple une tourelle pour la réduire au silence. Mais franchement, on utilise pas vraiment la stratégie dans ce jeu...

Moi, je vais sur la mezzanine ! Toi au rez-de-chaussée !


Le jeu se savoure à 2 et en coop et pas autrement. En ayant terminé la campagne péniblement en 2 week ends, il parait presque incensé de démarrer une partie solo tellement le jeu est générique et permet de buter la population du mexique en entier, on notera aussi la présence de beaucoup de Gordon Freeman dans les camps ennemis, sans doute un clin d'oeil a half life.... En plus une grosse référence au célibat d'éjaculte parfait le tableau.

Quand y'a plus de cholos, y'a des enchilladas...

Ce jeu d'action a tout de même des lourdeurs, notamment avec un système de couverture perfectible et une IA qui vous incite toujours à bourriner.
Vous avez maintenant déjoue les pièges du cartel (même si le principal élu politique qui luttait contre est mort par votre faute), les mexicains sont criblés de balles, vos potes des two des autres épisodes sont morts, votre potentielle partenaire sexuelle aussi. Mais vous vous en fichez puisque vous allez pouvoir vous reposer sur votre chalutier en pêchant des crevettes en attendant pourquoi pas une mission contre ces connards du cartel des esquimaux.


Ma note :

Une pizza Boulougnaise et un Rhum coco

samedi 8 mars 2014

TEST : NEED FOR SPEED RIVALS



 
Des flics avec une Koenigsegg Agera, des racailles qui font la course en Lamborghini Veneno ou en Ferrarri Enzo, Need For Speed Rivals émule la vraie vie avec beaucoup de talent. Prêt pour le test de cette vraie simulation de conduite?
 
Comme dans la vraie vie...
HISTOIRE
Le mode histoire de ce NFS nous laisse le choix entre incarner un flic ou un petit canaillou pilote. Côté flic, notre but sera de capturer les pilotes qui foutent le bordel dans la ville (tiens donc, on l'avait pas vu venir celle-là) afin de prendre du galon, côté pilote, il s'agira de faire des courses, de niquer la police (wesh! gros! gangsta!), de péter des chrono... pour faire monter sa popularité et ainsi devenir célèbre dans le milieu des courses illégales.
Autant le dire tout de suite, l'histoire ne vous tiendra pas en haleine, mais servira de trame de fond à des courses endiablées, on n'apprécie, cependant, le choix proposé avec les deux carrières permettant de doubler la durée de vie (compter une bonne dizaine d'heure pour remplir une campagne).

GRAPHISME

Des décors dépaysant
Les graphismes restent dans le ton des précédents épisodes de NFS réalisés par Criterion, c'est plutôt joli, les effets de lumière sont bien foutus, les véhicules sont bien modélisés, et la map, assez grande, nous propose des décors assez variés (désert, ville, forêt, montagne).
Mais le jeu est entaché de nombreux bugs comme des problèmes de clipping, de textures qui ne s'affichent pas, de plongeon dans les limbes sous la route, ou encore (mon préféré) une zone ou le jeu freeze pendant 3 secondes à la sortie d'un tunnel (en plus c'est toujours le même). Même si ces problèmes sont un peu chiant à la longue, ils apparaissent de manière assez disparates.



SON
Les voitures font VROOOOOM! La circulation fait POUET POUET! Et les flics font PINPONPIN! Quand on se crash ça fait BANG! Rien à redire les bruitages collent bien à l'ambiance du jeu, même si, niveau réalisme, on a connu de meilleur bruit de moteur.
Les commentaire de la CB des flics nous mettent dans l'ambiance course-poursuite (attention, 10-44! J'le perds!...), mais sont, comme dans la plupart des softs, vite répétitifs.
Le choix des musiques est plus que discutable (avec des morceaux techno-caca, du rap-gangsta-wesh, et de la pop-rock-fiotte), mais bon on en a l'habitude dans les jeux de caisse.


GAMEPLAY
La custom nous propose aussi des looks complets assez sympas
Le gameplay est typiquement arcade, comme on s'en serait douté. Ici on appuie toujours à fond sur l'accélérateur, et on tape un petit coup de frein, puis braquage/contre-braquage suivi d'une accélération pour drifter comme un porc, le jeu ne fait ni dans la dentelle ni dans la précision (ni dans son froc... hohohoho!) mais permet de se taper de bon gros délires propulser à plus de 300 km/h (avec l'habituelle nitro).
L'introduction d'armes spéciales à utiliser lors des courses rajoute un peu de peps à la formule, avec des armes uniques pour chaque faction (avec, par exemple, la possiblité d'installer un barrage ou d'appeler un hélico pour les flics).
Les flics ont trois variations de chaque voiture: patrouille, intervention, et infiltration avec des stats différentes pour chaque style (en infiltration, les pilotes ne peuvent pas vous voir sur la map, pratique pour le online). Les pilotes peuvent customizer les performances et le visuel de chaque voiture (la customization visuelle n'est pas très poussée, pas possible de poser son vinyle où on veut, mais fait plaisir à retrouver)
Le menu où vous pourrez améliorer les perfs et le visuel de votre voiture.
Reste le fonctionnement du mode carrière, différent selon le camp choisi:
-Chez les flic, plus le niveau du pilote arrêté est haut et plus vous marquez de points.
-Chez les pilotes, plus sympa, un système de point à marquer en fonction des actions que vous effectuerez (plus facile d'augmenter son score lorsque l'on a un indice de recherche élevé), mais qu'il faut absolument "banquer" à la planque sous peine de tout perdre en cas d'arrestation (quitte ou double, pour résumer). Le mode online est plutôt cool, et permet de se friter entre les deux camps à tout moment.






CONCLUSION
Même si il ne révolutionne pas le genre, le dernier-né de la saga NFS arrive à réconcilier les fans des anciens opus (avec un choix de caisses de luxe, le retour des flics, des décors très variés) avec les fans des versions plus récentes (en ajoutant quelques options de bolidage... ça fait tellement plus classe en français), malgré ses problèmes techniques (du moins sur PS3) et son manque de prise de risque évident, le soft nous offre une bonne dose de fun avec une bonne durée de vie. Bien pour patienter en attendant une éventuelle suite pour corriger ses défauts, et voir peut être le retour de la customization complète.

Verdict: 3 camemberts