Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

mercredi 26 mars 2014

TEST: TEST DRIVE UNLIMITED 2

 
HISTOIRE

C'est beau d'être en Ibidja! (dixit Christopher des Ch'tis)
Le jeu débute à Ibiza en nous plongeant dans la peau d'un voiturier qui roupille dans la ferrarri d'une cliente, pris en flagrant délit, il perd son taf, mais comme la vie est bien faite il se retrouve à remplacer un pilote pour une compétition de course ayant lieu sur l'île (c'est dommage, on aurait aimé une simulation de recherche d'emploi avec rendez-vous à pôle emploi...).
On commence l'histoire en vivant dans une caravane et on nous offre vite le choix d'acheter une caisse parmi les trois choix possibles : une Lancia Delta HF Integrale, une Ford Mustang Fastback, et une Lotus Esprit S3.
Le joueur doit ensuite obtenir les permis pour les diverses catégories A (pour les courses sur asphalte), B (pour le tout terrain), C (pour les voitures classiques). Chaque catégorie ayant plusieurs niveau en fonction des performances des voitures.
Avoir un garage plein de caisse de bourges = la réussite sociale
Une fois son permis en poche, on débute la compétition et on commence son ascension sociale. Le jeu offre en effet de nombreuses options qui nous permettent de s'embourgeoiser et de personnaliser son avatar: l'achat immobilier, l'achat de vêtements, la personnalisation de voiture, le coiffeur et l'indispensable chirurgie esthétique.

GRAPHISME

X to the Z a pimpé ma caisse!
Les graphismes du jeu n'ont rien d'exceptionnel, la modélisation des voitures est correcte, les personnages du mode histoire sont très moches, les décors, bien que très dépaysant, ne sont pas très beaux (la faute à des texture fade et sans goût, pas comme le poivre en moulin du Père Ducros). Les maps sont gigantesques (trop peut-être?), mais cela est vite éclipsé part les nombreux bug d'affichage (le clipping est bien présent et son ami l'aliasing aussi) et le sentiment de vide que l'on ressent sur la map (on croise quelques voitures de temps en temps, qui sont d'ailleurs "dégueulassement" texturées, avec une impression de couleurs bavantes).

SON

votre avatar au début du jeu et sa tète de cul... que vou pourrez (un peu) changer.
Les bruitages ne sont pas ce qui se fait de mieux dans le genre, les moteurs sont trop timides, les crissements de pneu quasi-inexistants lors des virages serrés et des burns, et les impacts manquent de punch (quand on se prend un mur à 350km/h sa fait POC!).
Le doublage en français, ridicule et surjoué, ne donnent pas spécialement envie de se plonger dans une histoire déjà pas très inspirée, et certains commentaire tourne vite en boucle en début de course.
La bande son est cependant très fournie avec un large choix de station de radio... Raté! Il n'y en a que deux : une radio "rock" et une radio techno-jacky, avec tout au plus 15 morceaux par radio (à vérifier, mais en 30 minutes j'ai entendu deux fois la même chanson...).

GAMEPLAY

Chaque véhicule possède une vue intérieur!
La conduite du jeu se veut très arcade, on nous propose, toutefois, le choix entre 3 réglages de maniabilité : tout assisté, sport, ou hardcore. Les développeurs ont tenté de donner un aspect simulation aux réglages sport et hardcore, mais, concrètement, on a juste l'impression qu'il faut freiner plus dans ces réglages, donc autant resté en tout assisté pour une sensation vraiment arcade.
Le gros problème de TDU 2 est le moteur physique du jeux, que je qualifierais, en un mot, de tout pourri (bon ça  en fait 2...): bonjour les bugs de collision présents vraiment partout: une bosse sur la route, la voiture bondit puis, à l'atterrissage, soit elle se fige quelques instants, soit elle part en tonneau, ou les panneaux de signalisation qui font décoller la voiture, ou encore une branche d'arbre qui stoppe votre Hummer lancé à 150km/h... vraiment frustrant en pleine course...
Le jeu possède une durée de vie énorme avec une centaine de voitures, des tonnes de championnat, beaucoup de choses à découvrir sur la map, un mode online sympa,la personnalisation de son avatar (pas très poussée, au final les perso ont tous plus où moins la même tronche de cake), la personnalisation de véhicule (cependant l'interface pour les stickers n'est pas des plus ergonomique, et on regrette le fait que certains véhicules ne soit pas du tout "customisable" sans aucune raison...), un système de niveau bien foutu donnant envie de progresser (level up possible jusqu'au niveau 60, avec au niveau 10 la possibilité de débloquer Hawai comme map), mais ce que l'on apprécie le plus c'est la diversité des épreuves: des contre-la-montre, des courses classiques, des défis de vitesse, des défis radars... mention spéciale aux épreuves tout terrain apportant un peu de fraîcheur à l'ensemble.

CONCLUSION

Avec une tonne de contenu et une durée de vie colossale, on regrette réellement le manque de maîtrise technique de l'équipe de développement, ainsi, bien que TDU 2 possède des qualités ludiques indéniables,  on bloque sur tout les problèmes liés à la réalisation faiblarde du titre. Dommage, ici la forme fait défaut au fond, et l'on se retrouvera bien vite démotivé face à ce grand fourre-tout bordélique.

Verdict: miettes de pain + tranches de saucisson




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