Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

mardi 29 mai 2018

Test chasse-pêche et tradition : Monster Hunter World

Une armure lourde et une épée énorme pour faire de la pêche
Ah ! Enfin ! Depuis 2006 et monster hunter freedom sur PSP je me suis juré de jouer à un épisode sur console ! Mais Capcom avait décidé de se mettre de mèche avec Nintendo et c'est donc 12 ans plus tard que je peux enfin m'y mettre. Il va y avoir du BBQ !!



Online et open world


Ici, mon palico, que j'ai voulu moche
C'est avec une nouvelle formule (apparemment) que Capcom revient pour cette nouvelle mouture qui se veut plus accessible et connectée.
Accessible, avec un total de 14 armes jouables, pour trouver SA préférence. Du rapide, de la défense, de l'attaque lourde ou à distance, il y en aura pour tous les goûts.
Mais aussi avec un système de craft assez sympathique, qui exige de rassembler des items récoltés sur les bêtes mais sans rareté trop élevée (comptez environ 4-6 chasses d'un monstre pour une évolution d'arme).
On a accès à un mode histoire, un mode libre, un mode contrat, des quêtes arène, et des events limités dans le temps.
Le mode libre découle directement du mode histoire est et "rapidement terminé".
Les costumes offerts par capcom sont cools
Le mode contrat s'appuie sur l'exploration du monde. On peut en effet accumuler des points en découvrant des écofacts de monstre(souvent des traces de pas de monstre ou leur dégueuli) ou de plantes/minerai. Ces découvertes débloquent des contrats qui nous fournissent de nombreuses récompenses. Je n'en dis pas plus, c'est à découvrir.
Les events sont fréquemment renouvelés. toutes les semaines pour les armures cosmétiques et tous les 15 jours pour les monstres. Capcom fournit un bon
boulot de ce côté en maintenant un intérêt même après plusieurs centaines d'heures.
Chaque mission se veut jouable à 2 ou 4. Et la rapidité des serveurs n'est pas trop mauvaise.
Sauf pour les missions histoire, où il faut avoir déjà vu la cinématique ou que les potos aient fini la mission pour obtenir de l'aide.
Tous les chasseurs ont un même objectif et les mêmes récompenses, ce qui fait que l'entraide est hyper importante (ce qui change du jeu en ligne où on te pique ton frag).



Un monde vivant au centre du jeu


C'est toujours cool de voir deux monstres se tabasser !
C'est un véritable écosystème que capcom nous livre avec des paysages, des bestioles (de la fourmi au dragon) et des plantes. Les maps sont assez grandes pour s'y retrouver et un système de téléportation nous permet d'abréger les déplacements.
Les monstres se baladent tranquillement, dorment, mangent, s'attaquent entre eux ... Ils vivent quoi (je ne sais pas si ils vont au casino). Ce qui donne un vrai réalisme et l'impression de chasser du vrai bestiau, aidé par un vrai Palico chasseur (le chat qui vous soigne trop tard).
Leurs attaques sont assez variées et il faut appréhender leurs mouvements pour espérer triompher sans vider ses ressources.
Ce sont des sacs à PV qui changent de comportement (faim, sommeil, blessure) et aucune barre de vie pour nous l'indiquer. Mais c'est en pratiquant qu'on devient pratiquon.
Ce sont trente monstres à chasser au total, et ils ne vont pas vous faciliter la tache. Autant être bien équipé !

Durée de vie

Le monde est parfois hostile

Comptez une centaine d'heures pour avoir un bon équipement, 200 pour avoir le niveau 100 (qui débloque toutes les missions), plus pour avoir votre équipement au max.






Conclusion


Les dialogues peuvent être savoureux
Si passer des heures devant la console ne vous rebute pas, Monster Hunter World est un délicieux divertissement. Ses rouages demandent du temps (et des explications) pour être maitrisés. Les combats doivent être préparés. Et surtout on doit garder un bon équipement pour pouvoir capturer sa victime.
La copie de capcom est un quasi sans faute. Des graphismes corrects des lags inexistants, du contenu mis à jour, une communauté cool. Seul les menus super compliqués, et l'histoire sont largement améliorables.
Du loot, des combats et des monstres nom de dieu !

Ma note :
plus de vie



Test telltale : The Telltale series : Batman

Les jeux telltales sont des jeux narratifs à la frontière du QTE et du point and click.

Un Bruce plus humain


Une détective doit avoir les oreilles partout ...
Après avoir noircit le tableau du Batman qui revient avec des coups et des bosses de Frank Miller. On a avec ce jeu Bruce qui se retrouve dans la zone mi-grise avec un passé douloureux et des choix difficiles (trahir Harvey ou aller avec Selina, sauver son identité ou Alfred, ...). L'histoire est donc inédite et intéressante.




Intégration des différents arcs


Chaque jeu permet de suivre plus ou moins un arbre où chaque décision a une influence sur l'histoire. Ici, tout est bien fait, sauf quand je n'ai pas couché avec Selina Kyle et qu'on me relance avec des sous-entendus sur des choix que je n'ai pas fait.


Un moteur graphique dépassé


Un problème Bruce ?
Le jeu souffre de nombreux bugs d'affichage, d'attitudes pas toujours très naturelles des personnages, et des sous titres bâclés (une phrase en anglais, puis une en français). Telltales a récemment annoncé qu'il bosserait sur le moteur unity dorénavant. Mais pour ce Batman, c'est le moteur maison qui date d'il y a 14 ans qui ne brille franchement pas.





Gameplay


Allo Allo ? Gadgeto Chapeau ?
Ici, même si quelques bugs font rire (ou pleurer), l'essentiel est dans lactel l'histoire. On prend part à une phase de dialogue, puis une enquête où on relie les indices (sur une scène de crime par exemple), et enfin du combat en QTE. Les phases de dialogues à choix multiples sont bien intéressantes. Les enquêtes sont directement inspirées des point and click. On se ballade dans une pièce à la recherche d'éléments en surbrillance pour les relier et recréer un événement passé. Puis le QTE, qui est assez long et très action. On se demande combien de coups put encaisser Batman d'ailleurs. Mais c'est Batman...

Conclusion


Conçu pour les fans et les amateurs de jeux telltales, le jeu date un peu mais est tout à fait recommandable. L'intégration des choix de Clark Bruce sont très bien rendus et l'histoire prenante, même si j'ai eu la flemme de refaire toutes les scènes pour changer des choix.


Ma note :


Un bat-nan

Bat nana



mardi 15 mai 2018

Test rapide : Sonic Forces

Si il y a quelque chose à retenir des derniers jeux sonic, c'est qu'ils sont décevants. Trop faciles pour les fans et trop légers pour les nouveaux arrivants. Après un Sonic Generations qui tentait de rassembler les fans de la 2D avec la 3D, sympatique mais un peu trop facile, Sonic Forces revient avec ce qui fait la plaie des jeux actuels : l'avatar ! Tentative de sauvetage.

Graphismes


qu'il est vilain !
Sonic Forces est vraiment très léché graphiquement avec des effets et des décors très fournis en détail... Presque trop pour être lisibles, si bien qu'on se contente de traverser les niveaux à la manière d'un jeu mobile on tapote X, R1, et ça avance. Les stages enchainent 2D et 3D à une vitesse folle. Et on prend le contrôle de Sonic puis notre avatar à tour de rôle. 




Gameplay


quel charisme !
Appuyer frénétiquement sur X en avançant (...Shiriyu, en avançant) constituera la majeure partie du gameplay avec Sonic. Notre avatar dispose d'un grappin et d'un fouet électrique, ce qui le rend plus lent (normal, c'est Sonic). Les niveaux sont conçus pour s'enchainer rapidement et les décors défilent à toute allure de manière totalement fluide (normal, c'est un Sonic quand même). La simplification extrême de la progression reste quand même au travers de la gorge. Le summum étant les boss, complètement bidons.

Son


Tout le monde est là
La bande son est tantôt classique (rétro) tantôt cyber-techno-dubstep-naze. Comme dans tous les Sonic les doublages sont horripilants (même si le cast est complet). Je ne parle pas de l'histoire qui intègre un univers parallèle et un monstre cloneur de gentils (pour la énième fois).




Conclusion

On débloque rapidement une foule de niveaux

A chaque annonce, on y croit (on veut y croire). Avec Sonic Generations, c'était presque reparti. Mais en visant un public jeune au lieu des fans qui ont grandit avec lui, Sonic se meurt. 
Trop simple, avec une histoire trop nulle, des boss ratés et des niveaux qui ne laissent pas de souvenir tant ils s’enchaînent vite et facilement, la sonic team n'arrive décidément pas à trouver la formule. Et ce n'est pas en intégrant un éditeur de personnages, qu'il renforcera sa personnalité.
On pense qu'il arrête de se vanter d'avoir un hot dog sauce chantilly pour son goûter d'anniversaire (parce que c'est trop cool), mais il est reparti pour un viol chez Nintendo. A croire qu'il aime ça.

Je vais quand même tester Sonic Mania qui semble meilleur, mais sans nouveauté.


ma note :

Mario va empaler Sonic