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vendredi 12 septembre 2014

TEST : THE SABOTEUR


Un GTA-like se déroulant à Paris durant la Seconde Guerre Mondiale, voilà ce que nous propose The Saboteur. Alors, êtes vous prêts à entrer dans la résistance? Si oui, préparez vous à écraser du Nazis!

NAZISTOIRE

L'irlandais, en train d'admirer la Tour Eiffel.
Le jeu nous met au commande de Sean Delvin, dit "l'irlandais" (parce qu'il est alcoolique, rien à voir avec son origine irlandaise, à mon avis), ancien pilote/mécano devenu résistant-qui-fait-tout-péter, suite au décès de son meilleur ami Jules Rousseau (un bon français, celui-la), exécuter par un méchant nazi.
On repassera pour le côté historique du soft: ici Paris a été envahie 3 mois après le début de la guerre (guerre qui a d'ailleurs commencé suite à l'attaque de l'Allemagne sur l'Italie, si j'ai bien compris...), la capitale est construite d'une façon étrange avec une inexactitude d'une précision rarement atteinte (et oui saviez vous que Paris était limitrophe de la Bourgogne et du Havre?).
Tout cela confère une ambiance assez décalée au soft, nous rappelant les bons vieux films des années 80 où les américains cassaient des Nazi-communistes, le héros n'y est d'ailleurs pas étranger, ponctuant beaucoup de mission par des punchlines dignes de Chuck Norris.
 
GAMESTAPO
Il s'est cru dans Assassin's Creed

Le gameplay est assez classique pour un jeu de ce genre, on retrouve les commandes habituelles liées à ce type de jeu: voler des voitures, courir, se battre, tirer avec une arme à feu, se mettre à couvert.
Le jeu nous permet, à la Assassin's Creed, de grimper tout les bâtiments (même si l'escalade se fait de façon beaucoup moins naturelle et classe que dans AC, et que Sean à une fâcheuse tendance à tomber comme un boulet lorsque l'on veut redescendre...) et, à la Hitman, de revêtir l'uniforme de la Gestapo afin de s'infiltrer dans les places fortes des Boches (seulement possible si l'on tue un ennemi au corps à corps, en le blessant par balle, on salope sa belle tunique et les Vilains nous repérerez). L'infiltration reste, cependant, relativement difficile tant les missions peuvent vous obliger à bourriner, en effet, une fois rentré dans le camps des schleus, l'ennemi nous retrouve bien vite, et il faudra alors mitrailler dans tout les sens et balancer des grenades pour éliminer tout les occupants de la zone....
Une commandante Nazi avec des gros boobs!
La conduite, dans un style très arcade, est sympathique, et me rappelle très fortement celle de Sleeping Dogs.
Autre bon point, un système nous permettant de débloquer des capacités au fur et à mesure de notre progression, avec par exemple le capacité de mettre de la dynamite dans sa voiture, afin de la faire exploser sur des installations teutonnes. Grâce au marché noir, l'on peut aussi se procurer des améliorations pour nos armes et nos véhicules (amélioration du nombre de balle, de la puissance de feu, amélioration du blindage des voitures...)

S.S.ON

Les doublages sont intégralement en français, et les doubleurs incarnent plutôt bien leurs personnages (à quelques exceptions près), les textes étant souvent bien délirants avec des répliques comme "Repose en paix... CONNARD!", où des dialogue comme "tu ne sais pas qui il est vraiment!""Ah bon, c'est pas un orphelin avec une tête de cul".
Rien à redire niveau bruitage, des explosions, des coups de feu, des moteurs et des sirènes d'alarmes, nous plongent dans cette période sombre de notre histoire.
La bande son, bien qu'anachronique (avec du Nina Simone, par exemple), colle bien à l'ambiance du soft avec des morceaux un peu jazz, voir des chansons de cabaret.

EINSATZGRAPHISMES

Graphiquement, le jeu, n'étant pas tout jeune (2009 quand même), la technique atteint relativement vite ses limites: la modélisation, les textures et les distances d'affichage sont un peu à la ramasse par rapport aux productions plus récentes, rien de bien dramatique cependant le jeu reste, tout de même, plus qu'acceptable dans sa finition.
Le rendu dans les quartiers occupés.
La grande force du jeu, c'est sa direction artistique, avec un Paris des années 40 vraiment réussi (bon pas au niveau géographique, mais au niveau ambiance, digne des plus grands clichés Hollywoodiens), et surtout la vrai bonne idée qu'on eu les développeur de proposer un filtre spécial pour représenter les quartier sous occupation Nazi. En effet, les quartiers dirigés par le troisième Reich apparaissent en noir et blanc, avec des petites touches de couleur (comme les phares des voitures, le sang, où encore les fameux brassards rouge des officiers SS). Le noir et blanc apporte une réelle sensation de lourdeur dans ces zones, et renforce l'immersion ressentie lors des phases d'infiltration. Une idée simple mais très efficace!

CONCLUSION FINALE

The Saboteur est un jeu très sympa, bien sur ce n'est pas un indispensable, mais la direction artistique bien pensée, l'originalité du cadre géographique et historique, l'humour omniprésent, et les capacités à débloquer suffisent à faire passer un bon moment, sans se prendre la tête.

Mon verdict
Un film de la nazisploitation + un film de Chuck Norris
                          

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