Gabriel Belmont. Toi t'es un vampire, t'es cool, t'es hype, t'es dans l'mouv', mais en fait pas vraiment, t'es vieux et grincheux à en faire pâlir Michaël Jackson, merde le jeu a dû sortir il y a plusieurs années... T'es tellement un vieux croulant coincé dans ton vieux fauteuil, que ton seul désir, c'est de calancher... Manque de bol pour toi, t'es un vampire, et de surcroit, le roi des créatures de la nuit (et ouais même Nicolas, Pimprenelle et Nounours sont tes sbires!), tu es donc invincible. La seule arme qui peut te tuer c'est une sorte de croix vachement ancienne que tu crois détruite. Donc c'est pas la grande forme.
Histoire
Sean Connery en guest !!
Tu veux crever, c'est bien, mais voila, des horribles méchants acolytes veulent réussiter Lucifer (le roi des méchants pas beaux). Toi, dans le futur (notre présent) tu glandes encore et encore. Mais bon Sean Connery a un plan pour toi. Il a recollé avec de la cyanolite la croix qui peut te buter, et il te l'échange contre un sauvage de monde façon réglo. T'accèpte, mais voilà tes années à glander sur un fauteuil t'ont sacrément affaibli, et tes pouvoirs sont au point zéro. Tant pis tu auras qu'à enchainer les coups, engranger de l'exp et remplir ton arbre de compétences. Tu vas te retrouver à te ballader entre les mondes grâce à ton gamin, Trevor (non pas le psycho de GTA5), afin de débiter tous les démons qui respectent plus ton autorité. Et du démon, y'en a pas mal.
Des bosses classes !
L'histoire est bien amenée, bien plus que dans le lord-of-shadows-tout-court (je m'en souviens pas de l'histoire). Et plonge le joueur dans la mythologie Castlevania (on voit l'histoire de tout ou à peu près et tout se rejoint). Y'a quand même un excès de cinématiques.
Gameplay
Allez penches-toi !
En jouant en normal, sans chercher tous les secrets, le jeu est plutôt court. Au niveau des armes, c'est plutôt simple : une arme principale, le shadow whip (tout est dit) et 2 pouvoirs qu'il va vous falloir maitriser. Le "void" et le "chaos": le void c'est une épée de glace, portée moyenne, dégats plutôts faibles, pouvoir de régénérer le héros ; le chaos c'est des poings de feu, bourrin au corps à corps, brise les boucliers, mais plutôt lent, en fait j'ai toujours eu du mal à pas rester vers le mec qui amorce sa frappe... Sinon, si tu enchaines proprement, tu remplis une barre de concentration qui te permettra de récupérer des boulettes rouges, qui remplissent tes barres de void et chaos. Système classique avec beaucoup de combos, très simples à réaliser (mais que comme d'hab j'ai pas vraiment exploité, c'est pas un ninja gaiden), on se rend vite compte que ce jeu se veut accessible au plus grand nombre, les ennemis sont pas finauds et la difficulté lorgne plus du côté des barres de vie longues comme ma bite plus que par des ennemis hargneux. On note une nouveauté par rapport au précédent épisode, c'est les infiltrations. Et là c'est pas vraiment réussi, on peut soit posséder un mec qui marchera comme un zombie, soit incarner un .... rat (qui se déplace en troupeau, c'est plus discret), sérieusement depuis quand Dracula se transforme en bébête qui cherche du fromage ? C'est clairement inutile, car tu vas chercher l'ombre qui permet de te transformer plus longtemps que la solution à des infiltrations finalement absurdes (tu dois te planquer face à un soldat sorti d'unreal tournament, mais tu bats des démons supérieurs ???).
Les phases d'escalade sont bien faites mais manquent de liberté, on voir déjà des crochets mais on te rajoute en plus des petites chauves-souris pour savoir quand appuyer sur X. Le bestiaire est fourni mais verse dans le dead space (encore lui ?) ce qui choque un peu, sans plus.
Ton castle est classe
Même à l'interieur
Graphismes
Vaut mieux pas chercher Satan !
D'un point de vue PC, le jeu est à la hauteur, sans plus. Certaines textures de démons sont crades, de même que pour certains éléments de la map (avec les textures HD activées). Le héros par contre et les boss sont impressionnants, et fourmillent de détails (veines de dracula, rides ...). Et côté direction artistique, c'est presque un sans-faute. Les rats, les ennemis de unreal et les aliens de dead space. Le jeu est ABSOLUMENT fluide, ce qui est très bien pour un beat 'em all, comme ça y'a pas d'arnaque, pas d'excuses.
Les cinématiques sont tellement abondantes qu'on finit par ne plus regarder celles qui sont censées nous guider dans une salle. En tous cas, ça ne laisse pas le temps de chercher.
LA RENCONTRE !!!
Ambiance sonore
Les morceaux sont tous réussis, ce qui est rare. Les doublages de qualité, mais pendant les combats, chaque personnage a 2 phrases, et il n'est pas rare d'être saoulé en fin de combat. Faire parler les ennemis c'est bien, mais respecter un certain délai entre les 2 phrases est plus que nécessaire.
Conclusion
Ce jeu est une réussite par son histoire et ses graphismes convaincants. Mais pêche par le gameplay, le rendant presque proche d'un jeu old school qui n'a que pied, poing, et coup spécial. Il se révèle quand même agréable. Les barres de vie super longues, même pour un alien de base, peuvent néanmoins faire rager, on veut a-v-a-n-c-e-r ! Le combat final se révèle épique et magnifique !! Le château de Dracul est vraiment labyrinthique et glauque à souhait. Un bonheur que de se replonger dans l'histoire de Gabriel et sa famille ! (surtout carmilla).
Il y a bien un domaine où les jeux vidéos excellent, où le héros sait se montrer discret, furtif, rapide, MORTEL : ce domaine c'est la ninjatitude. La ninjatitude c'est être ninja, penser ninja, manger ninja, chier ninja. Propre net et sanglant. Et ça tombe bien car le jeu dont je vais vous parler est environ 78% ninjatitude. Il s'agit d'un reboot du jeu éponyme sorti en 1989 sur arcade, puis sur toutes les différentes machines de l'époque.
Ninj-art
Strider est un jeu agréable à regarder, étrange mélange de filtres graphiques, de cell-shading, de 3D, et de fluo (un peu à la TRON mais en moins gay et plus ninja). L'action est frénétique et le côté ninja vient plus des mouvements de hiryu (on est intimes maintenant), que du côté infiltration et silencieux. Les animations sont ici extrêmement soignées et on apprécie l'écharpe (ou tout autre nom que les japonais peuvent lui donner) qui vole en permanence.
plutôt classe non ?
Nin-gameplay
Strider peut à l'aide de son katana genre lumineux, exploser des faces, découper des torses, et bouter du robot. A l'aide de sa fonction sauter, il saute (il peut même double sauter si vous lui demandez gentiment). A l'aide de sa faculté à courir il peut se déplacer dans des directions tout à fait fofolles, telles que à gauche et à droite. Et ce, dans des environnements variés mais pas trop (base militaire, temples, et vaisseaux dans le ciel principalement).
Ninj-hard
Le jeu est relativement exigeant, même en normal. Il est certes très
faisable mais à certains endroits ils faut connaître les patterns pour
ne pas finir en charpie. Et surtout dans mon cas, car je n'ai pas
cherché dans les moindres recoins les différentes upgrades de vie du
personnage (6/10 ça fait court surtout vers la fin). Je n'ai néanmoins
pas l'âme d'un superplayer et je n'ai pas testé le jeu original ni le
mode hardest (si il y'en a un). Sachez également qu'un mode challenge est au programme, aucune idée de ce qu'il ninja. Sachez également que la durée de vie est courte pour ceux qui tracent la route (4h30, 40%).
Ni-histoire
Un jeu d'arcade n'en a jamais et c'est le cas ici, des russes cyborgs veulent conquérir la terre, et ils sont pas gentils PERIOD. Les doublages sont parmis les pires sans être marrants.
Conclusion
Ce jeu est très plaisant le ninja gagnant régulièrement des capacités (et son katana aussi). Et suffisament travaillé pour que le joueur ne lache pas l'affaire. Ce jeu, disponible chez toutes vos plateformes de téléchargement est disponible à un tarif contenu (15€ sur steam et sur le psn) compte tenu de ses qualités. C'est donc un choix ni-déplaisant, ni-décevant. Il occupera agréablement votre temps de ninj-après-midi. Pour finir, je vous poste une petite vidéo de gameplay contre un boss.
N'hésitez pas à laisser un commentaire si l'article vous a plu.
Ce jeu est la préquelle des deux épisodes sortis précédemment, et malgré tous leurs efforts, les mecs de Capcom, peinent à nous faire accrocher à cette franchise...
Histoire
Sois sage, sinon le monstre-vagin viendra te chercher...
L'histoire nous amène au début de la conquête de la planète EDN III, planète recouverte de glace mais riche en Thé-en source d'énergie nécessaire à la terre qui en manque cruellement.
On incarne Jim Peyton, un roukomoute barbu, qui abandonne sa famille afin de leur offir un meilleur avenir (comprenez par là qu'il cherche de l'oseille). Il est employé par la société géante NEVEC qui se charge de l'exploitation et des recherches sur la thé-en. De là, on apprend que la société est méchante, je ne vous dirais pas pourquoi, d'où enquêtes, trahisons et tout le tintouin. L'idée est simple mais assez bien mise en scène pour garder de l'intérêt.
Graphismes
Qui veut se faire un Crabe-mayo ?
Une planète glaciale, avec des magnifiques paysages, et variés qui plus est. Reste que les grottes et autres cavités (hohoho, je sais à quoi tu penses) qu'on a à explorer sont beaucoup moins folichonnes. Les personnages ne sont pas en reste avec des cinématiques douteuses (personnage qui sautille, doublage qui zappe des phrases et qui dit deux fois la même...). Les principaux défauts sont la fluidité et le problème de chargement des textures. Parfois dans une cinématique, on a affaire à des personnages à peine dégrossis... La fluidité quant à elle est mise en défaut tantôt lors de combats avec des ennemis très nombreux, tantôt parce que le jeu en a décidé ainsi ! Ce résultat en dents de scie, est très frustrant car lors des "vraies cinématiques" les expressions faciales et les graphismes sont très travaillés. Les boss sont assez beaux mais on a souvent affaire à des crabes des glaces (les scénaristes auraient fait une indigestion puis des cauchemars??), ils sont chouettes, mais c'est des crabes.
Gameplay
Pas mal, le loup-fleur
C'est un TPS tout ce qu'il y a de plus classique, avec des phases à pied contre des aliens, ici appelés akrids (comme dans les autres lost planet), puis des phases en mécha (comme dans robot tech). Les armes sont sympa, on a l'impression d'être pris pour des gol-mon, car les améliorer ou gagner de nouvelles armes ne signifie pas ici que vous aurez plus de puissance de feu. En gros les armes sont pareilles, elles tirent en rafale ou au coup par coup, ont des chargeurs différents, mais en un chargeur, on fait autant de dégâts avec tel ou tel arme. Et autant vous dire que l'accent n'est pas mis sur la difficulté (j'ai joué en normal), mais plus sur la résistance, les combats contre les hordes d'akirds ou contre les boss sont très répétitifs et très longs. Les carapaces des ennemis sont très épaisses, mais c'est chiant de tirer 11 fois dans une gueule d'un croisement fleur et loup avec un fusil à pompe pour qu'il meure. Des phases d'explorations nous amènent dans une ambiance différente, typée dead space. Côté mécha, les combats sont horripilants, QTE, QTE,QTE...
Ambiance sonore
Si le jeu nous gâte avec un jukebox dans le mécha (avec des zik sympa un peu cowboy, un peu blues, axé bottle neck, vibrato et poil de cul). Le problème c'est qu'au début on doit se farcir des allers retours en mécha mais après on débloque le déplacement rapide et en dehors de ça on est soit à pied, soit en combat de boss (avec une musique obilgatoire). Tout l'intérêt de cette fonctionnalité tombe alors à l'eau, puis à la glace, lol.
Le jeu nous surprend par une qualité sonore tout à fait détestable, son saturé et souffle, on dirait que les ingé son ont voulu booster le signal mais qu’ils sont allés trop loin. Fort désagréable.
Durée de vie
C'était sensé être un point fort du jeu, mais là on nous augmente la durée artificiellement, avec des combats sans intérêt et trop longs, des phases où on marche pendant des plombes (à pied ou en mécha), d'un autre côté c'est normal c'est une planète qu'on explore...Des missions secondaires dispensables et même une trame principale qui met longtemps à démarrer : on doit d'abord faire notre job initial de technicien mécha qui répare, livre et passe des messages... De plus on nous a ôté le multi local, là je crie au scandal ! Une fois le jeu lancé ça va à peu près, comptez une douzaine d'heures dont une de chargement.
Conclusion
Si vous avez adhéré à l'histoire plutôt faiblarde de Lost Planet 2 (j'ai pas joué au 1), celle-ci vous plaira. Ce jeu est très générique mais agréable dans l'ensemble. Il faut néanmoins compter sur une finition très moyenne, les bugs de textures et de frame rate étant vraiment très irritants.