Après 4 longues heures
de téléchargement (vivre à côté de canards, ça n’a pas de prix, même une bonne
connexion internet), je peux enfin essayer un jeu qui mélange bières, zombies
et péripatéticiennes.
Trois Picon bières s’il vous plait !
Dès le menu, on sent que les développeurs ont déliré à faire
ce jeu. Au bout de deux secondes, on se croirait dans un bar : le bruit de
canettes de bières en naviguant dans le menu, on vous demande ce que l’on vous
sert lorsqu’on choisit « nouvelle partie ». Je prends donc comme d’habitude,
un demi. Au début du jeu, on se réveille justement dans un bar, et là, qu’est-ce
que l’on voit trainer sur le comptoir ? Un godmichet. Et ce n’est que le
début d’un jeu qu’on aimerait voir plus souvent.
Une dernière bière pour la route
Zombeer est un FPS où l’on doit dégommer des zombies.
Classique ? Pas vraiment. Tout d’abord, on peut les défoncer avec un
godmichet (que l’on peut faire vibrer), ou une cloueuse. Ensuite, il est
nécessaire de boire des bières (de la zombeer pour être plus précis), pour ne
pas devenir un zombie (le personnage a été infecté au début du jeu). Mais
attention, si on boit trop, on ne marche plus droit et on ne voit plus grand-chose.
En gros, on est bourré et le GAME OVER apparait, comme dans la réalité.
Timesplitters et Postal ont un fils, comment s’appelle-t-il ?
Le character design des zombies ressemble beaucoup à celui
de Timesplitters. Il existe plusieurs genres de zombies, comme le Borat qui
vous fait la danse des bourrés sur une musique juive, les femmes lapins qui ont
des gros seins, ou le mime qui vous défonce en émettant des infrasons ou des
ultrasons (je ne sais pas trop, je suis nul en sciences). Les références à des
jeux vidéo ou à des films sont très nombreuses (Minecraft, Mario, Indiana
Jones, SAW…). Les interactions avec le décor (un peu buggées) ne sont pas
nombreuses, mais originales (à un moment donné du jeu, on vous demandera de
jouer au Simon pour remettre l’électricité).
Soit on peut rire de tout, soit on peut rire de rien
Bref, le fun est vraiment présent dans ce jeu, et les
références aussi. Les développeurs se moquent d’eux, l’ambiance sonore est très
bonne. On aimerait voir des jeux comme ça plus souvent. Le prix peut paraître
excessif (15 euros) pour sa durée de vie, mais personnellement, même après
quelques heures de jeu, je ne regrette pas (surtout si on peut financer sa
suite). Et surtout, je préfère mettre 15 euros dans un jeu original, drôle,
mais court, plutôt que de dépenser 60 euros dans un jeu triple A qui n’a pas d’âme.
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