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vendredi 5 juin 2015

Test : Saints Row IV

La signature Saints Rows !
Dans le grand monde des jeux "bac à sable" puisque GTA-like -tout comme DOOM-like-, c'est naze-been, une licence tient tant bien que mal. Saints row était à la base comme sur un pied d'égalité, proposant à peu de choses près la même chose que l'illustre GTA III, c'est à dire de la castagne, des voitures, et des piétons qui n'ont rien demandé... Mais peu à peu, pour se différencier, la licence c'est tournée vers le côté jacky (drogue, gang et violet), le côté sale, le côté n'impornawak. Ce quatrième épisode nous confirme bien une chose : Saints Row n'est pas mort, mais n'est pas très en forme !

Des punch-lines dantesques !










Histoire




Les références donnent droit à des phases très différentes
C'est dans la même ville que le troisième épisode, que l'action se déroule. On trouve un scénario qui démarre un peu moins fort que le 3 (mais là c'était extrême). Le héros (toujours entièrement customisable, avec beaucoup de paramètres et de fringues débiles), est alors Président des États-Unis et son équipe, les voyous de third street, sont dans son équipe de com', bossent à la maison blanche et sont donc au top !
Quand on court, ça balance !
Mais c'est alors que de vilains-pas beaux aliens envahissent la maison blanche, capturent les saints et détruisent la terre ! Bon c'est plus soft que le 3, mais c'est quand même pas mal ! Notre perso se retrouve à oilepé dans le vaisseau mère et parvient avec une poignée de ses amis à chopper un vaisseau. De là, ils peuvent se plonger dans un monde virtuel (hommage à Matrix), qui permettra de déstabiliser l'empire Zin. Étant dans un monde virtuel, on se retrouve avec des supers pouvoirs tels que sprinter comme une antilope ou user de la télékinésie comme un super-chinois...

 

 

Gameplay


Des mini-jeux un peu débiles !
Un choix cornélien
Rien de bien nouveau, mise à part la gestion de tous ces pouvoirs et l'utilisation des armes extraterrestres ! Nous rendant la plupart du temps hors d'atteinte (surtout si on va au corps à corps), la super-force est très utile,et les zins vont passer un sale quart d'heure. Malgré quelques boss correspondant aux cauchemars des saints qui restent à libérer, et une fois les améliorations de vie débloquées, on ne mourra que rarement. Pour débloquer ces améliorations justement, il faudra passer par des missions-mini-jeux ordonnées par les saints : course, arnaque à l'assurance, comprenez que vous entrez en mode rag doll et que vous devez percuter des voitures, destruction de camps ennemis, hackage de boutiques, jeux tv du Dr Genki, oui vous savez le mec à la tête de chat géante, etc.
Une phase un peu débile ou on est gentil dans les années 50
Toutes ces missions sont plus ou moins inspirées, et au bout d'un moment on s'ennuie ferme. C'est dommage que ça ne soit pas plus varié et que ça ne présente pas un intérêt pour l'histoire (mais bon c'est "annexe"). En gros on gagne du pognon pour améliorer ses capacités, on choppe des orbes pour améliorer ses pouvoirs (ce qui est assez chiant), puis on va à la mission ! Du fait des supers pouvoirs, on ne prend plus la voiture, ce qui est quand même dommage dans ce genre de jeux...

 

Bande son


Quel choix choisir ?
La plupart du temps insupportable avec de l'espèce de dubstep mélangé avec du mauvais rnb, même si les radios ont quelques belles chansons et sont accessibles sans voiture, ça devient rigolo quand des chansons du genre Haddaway ou autres apparaissent dans une cinématique avec des robots géants ! Les voix sont remarquables et on sent bien le côté crew-du-gang !

 

Graphismes


L'équipe au complet, et bien moche !
Tellement laid ! En fait il s'agit d'un saints row 3, déjà pas beau à l'orgine, mal fini, et trop coloré. Mais on se console en se disant que c'est fluide, et que le nombre de bugs aurait pu être énorme vu la quantité de super sauts, mais ô surprise pas de bug de collision (fréquent même dans GTA) ! La direction artistique prend ses aises et nous amène dans tout un tas d'univers référencés. Citons par exemple : Independence day, Tron (comme dans le 3), Metal gear, Street of rage (Saints of rage), et des jeux de questions-réponses à l'ancienne (aucun titre ne me vient à l'esprit, j'ai toujours joué à des jeux modernes moi !)...

 

 

 

Conclusion


Des choix, des corneilles
Se situant entre son prédécesseur et un prototype -le jeu où on est pas content, et où on tue civils et militaires grâce à notre bras qui se transforme en soul edge-, ce jeu nous permet de profiter d'une histoire sympathique, mais pas exceptionnelle, ainsi que d'un lâchage total sur les capacités de notre héros à la grosse tête, ainsi que sur les références amenant des phases de jeu subitement différentes.
Des choix difficiles
Oui, mais voilà, on en aurait aimé plus, plus de bonds temporels, des saints plus présents, d'autres cauchemars avec des boss fous ! Bon, il est vrai que le jeu est tout de même assez long (j'ai joué 16 heures et malgré ça je n'ai pas fini les quêtes annexes), mais la répétitivité des missions inintéressantes (mention spéciale aux rifts, sorte de jeu de plateformes où il faut sauter sur des cibles fluo sans intérêt), et la faiblesse de l'IA, m'ont fait finir le jeu en ligne droite (mais j'en ai fait une bonne partie avant quand même !).






Ma note :
T'as saisi Zinyak ?

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