Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

vendredi 20 février 2015

Test pixel&action : Broforce

Eviiiil Deaaaad !!!
Parodier les films d'action des années 80-90, c'est sympa. Vous connaissez tous les films sans prise de tête, qui sente la testostérone et le cobra royal. C'est dans cette ambiance que nous propose de nous replonger Broforce...



Bromance



Un chouette tableau des scores
Vous êtes un soldat, au Vietnam, le colonel au cigare en barreau-de-chaise vous dit de libérer la zone. Vous devez libérer la zone, à la fin le niveau est gardé par satan, vous le tuez, un hélico vient vous extraire, explosion, tableau des scores.





 Brotage



I'll be back !
La musique est assez cool, les bruitages de "eeurk-égorgage", "arr-j'me suis pris un tir", "prrrr-j'explose" sont bien retranscrits. Au niveau qualité, ce jeu 8-bits m'impressionne.





Broston



Certains boss sont imposants !
Brochete !
Ce jeu se démarque par son gameplay incisif, et nerveux, à chaque respawn, on a pas de latence, on y retourne comme Brominator. Un bon run and gun à l'ancienne, mais avec quelques subtilités dans le level design. En effet, on pourra se la jouer "infiltration" en grimpant aux murs ou en creusant dans le décor, ou alors foncer tête baissée. Les ennemis de base ne sont pas très difficiles à buter, mais certains robots, ou les gros soldats, nous forcent à réfléchir un peu, mais c'est pas plus mal... Quand on libère un prisonnier (à la Metal Slug), on change alors de héros. Vous pouvez regarder les personnages disponibles ici. L'autre point fort du jeu, c'est ses références aux films des années 80-90, de Terminator à Matrix, de Indiana Jones à John Mc Lane, tout y passe. Les noms et attaques spéciales sont super marrantes. J'imagine que jouer à deux à ce jeu doit être hyper fendard.


Zbem !

Brophismes


C'est du 8-bits assez joli, avec une animation soignée, des boulettes qui partent dans tous les sens.



Bronclusion


Brobocop t'arrête !
Si vous êtes un fan des films de la grande époque, où ça se finissait à une armée de minorité raciale contre un grand héros américain armé de deux mitraillettes, ce jeu est pour vous. Si vous adorez Metal slug et Captain commando, ce jeu est fait pour vous. Si vous avez des balls, ce jeu est fait pour vous. Si vous suivez le bro-code, ce jeu est fait pour vous. Enfin, si vous êtes un vrai patriote américain, ce jeu est fait pour vous.




Ma note :


Un lol-dog cutie-cute !




vendredi 13 février 2015

Test pixel : Half-Minute Hero : Super Mega Neo Climax Ultimate Boy

Faites votre choix de niveau !
Les jeux indés sont faits de pixels, c'est bien connu. Mais certains, ont les arguments en terme d'originalité (mais quelle originalité !) et de gameplay, pour pouvoir s'affranchir de graphismes et  nous éblouir (dans tous les sens du terme, pixel, vous saisissez).

 

 

 

 

 

 

Graphismes



Ce jeu possède 2 modes de sprites : les sprites moches et les sprites laids. Les premiers sont des dérivés du pixel art très moches, et votre œil a bien du mal à ajuster votre vision et à faire le point, du pixel-art flou. Les seconds sont justes laids et on préfèrera les premiers, quitte à perdre 1/10 à chaque oeil... Titre trop long, c'est partiii !


Histoire

Pas le choix, faut faire de l'xp !

Vous êtes le héros, vous allez sauver le royaume de la grande méchante Noire.


Sons



Le jeu propose des bruitages sonores, ainsi que des musiques mélodiques.


Gameplay



La déesse du temps vous aide parfois...
C'est en gros un RPG. Comme introduit dans l'intro, c'est le principal intérêt intéressant du jeu jouable. Le principe est simple : sur chaque niveau, un grand-vilain-pas-beau lance un sort de destruction sur le monde, vous avez alors 30 secondes (matérialisées par un compteur en haut de l'écran) pour le sauver le monde. Mais comment faire ? Heureusement la déesse du temps, paresseuse, vénale, et légèrement vêtue, vous accorde sa bienveillance. Vous allez pouvoir récupérer les précieuses secondes qu'il vous manque, contre des espèces sonnantes et trébuchantes dans le village le plus proche. Autre spécificité : les combats aléatoires sont automatiques et obligatoires pour récupérer de l'xp et du blé. Vous pouvez accélérer le temps en appuyant sur O, mais contre de la vie. En dosant ces paramètres, le monde sera sauvé, c'est sûr.

Les boss sont pas forcément malins...
Ici contrairement à l'épisode sur PSP que j'avais essayé il y a longtemps, on a la présence totalement anecdotique de plusieurs modes de jeu supplémentaires, afin d'allonger la durée de vie certainement. On trouve par exemple le mode princesse, où on pilote un de ses convois, et le jeu se déroule comme un shmup. Ou un mode chevalier des ténèbres ou vous agissez sous les ordres de noire, en invoquant différents monstres contre les chevaliers du royaume (à la pierre-feuille-ciseaux)...
Le titre amuse par son détournement des codes du J-RPG, on appréciera par exemple le fait qu'il y ait un générique de fin après chaque sauvetage du monde (bien entendu skipable).




Durée de vie



Vous allez voir le générique souvent !
Ce jeu n'offre pas une durée de vie digne, si on passe les autres modes que "héros", un multi qui ne donne pas envie (pas essayé, mais vu le gameplay, ça ne s'y prête pas). En gros, en 3h vous avez terminé, sans vraiment de scénario, puisque c'est un pastiche de RPG.




Conclusion



Pas vraiment indispensable, plein d'idées amusantes, half-minute hero se justifiait davantage en jeu sur console portable avec des niveaux courts et délirants. Sur PC, les graphismes, même pixels sont dégoulinants et l'expérience trop faible pour en faire un inoubliable. Idéal pour combler 10 minutes, et peu cher, il peut quand même divertir avant de lancer Wolfenstein.

Ma note :


 






samedi 7 février 2015

Test : Wolfenstein : The New Order

Le passé est important dans wolfenstein
Wolfenstein est un nom qui fait frissonner tous les amateurs de FPS (de plus de 20 ans). En effet, le premier jeu de la série, intitulé Wolfenstein 3D, sorti en 92, racontait déjà l'histoire d'un soldat allier qui cherchait à s'échapper d'un terrible château nazi. Mais l'histoire a fait que ce qui aurait dû s'appeler Wolvy-like devienne Doom-like (le jeu est sorti 1.5 ans plus tôt). Mais bon pour l'esprit de l'époque, le FPS, qui n'existe pas encore, est un jeu subjectif à la première personne SADIQUE. En y repensant Doom, Wolfenstein, Duke nukem, Quake, ou même Shadow Warrior ou Blood, avaient en commun le flingue, le labyrinthe et surtout les à côté, les putes, et la violence gratuite, un peu comme dans la vraie vie.

Infiltration dans ton cou
Ici, on a affaire à un véritable hommage aux FPS "à balls" qui faisaient que le Ultra-kill de Unreal Tournament, résonne encore dans nos cerveaux absorbés par des pixels rouges sortant de la tête d'un phacochère bipède. Allez, à l'assaut!







Graphismes


Les nazis et leurs expériences !
Bien que beau,  wolfy est beau! Et en plus il est beau ! À l'époque on parlait pas de level design, de textures ou encore moins de direction artistique, et pour cause, on avait moins de 10 ans ! Je recommence donc : ne donnez pas Wolfenstein : The New Order à un enfant de moins de 10 ans car au mieux il finit dictateur et au pire joueur... J'ai vu des reportages sur kato TV, ça vous file des frissons tout partout (oui, partout). En gros, ça claque, c'est crédible en plus d'être gargantuesque !


Gameplay


Prêts pour prendre une double dose ?
Ce qui change d'avec les jeux d'aujourd'hui, c'est le feeling. En plus d'être super cool avec du répondant, des temps de rechargement logiques, des reculs, des portées crédibles, ce jeu a une particularité so-90's : le double ! En gros, on peut avoir double couteau, double sniper, double mitrailleuse, double pompe, double lance roquettes et double boobies (ah non ça y'a pas) ! Ça fait du bien en temps de crise !
L'infiltration paye toujours !
Au delà de l'aspect armes, l'aspect labyrinthe est ce qui a le plus évolué en 22 ans (et oui le pixel est le même il y en a juste un peu plus). On retrouve les couloirs des jeux d'aujourd'hui, c'est à dire qu'on a un gros couloir et un ptit truc caché pour faire croire que c'est pas un couloir... Ce qui nous amènera au point suivant : l'infiltration, car oui madame, oui vous au fond, vous croyiez que c'était un jeu sans finesse sans suspense, basé sur le skill et la testosteroone ? Et bien non ! Il s'est dit pendant le développement du jeu que certains préfèrent égorger le nazi plutôt que de le rôtir au laser.... Et puis quoi? C'est mieux d'avoir le choix.
Les super-soldats sont lourdement armés
Bien gore !
Enfin, les ennemis, et l'IA (il s'agit d'un jeu sans multi) : elle n'est pas gégé mais les types d'ennemis nous donnent suffisamment de fil à retordre pour nous faire réfléchir... Mais pas trop quand même! En gros les super soldats sont blindés et possèdent une gatling, et ils sont impossibles à tuer au couteau.






Ambiance sonore et pas sonore aussi


Les décors sont bien glauques !
Les bruitages sont excellents et contribuent aussi au feeling des armes et des ennemis...Paf je suis repéré ! Les musiques des années 50-60 nous font nous replonger dans ce qui aurait pu survenir en cas de victoire de l'axe. De plus les monologues du héros nous font plonger dans ses pensées torturées, pleines de remords.




Histoire de spoiler


Les nazis et la lune ! Franchement tentant !
Le boucher incarne vraiment le nazi parfait !
William Blazkowicz, est un vétéran des anciens volets de Wolfenstein. Il est touché lors d'une mission par des éclats d'obus et reste dans le coma pendant 20 ans. Pendant ce temps, la belle Anya veille sur lui en temps qu'infirmière. Et à son réveil, alors qu'Anya est en danger, il se réveille et commence à défourailler sévère. Il poursuit, en rejoignant la résistance, et tente de libérer ses anciens camarades, dans le but de renverser le régime nazi....

Conclusion



Intense, adulte et presque trop réaliste, ce Wolfy est une excellente surprise. Loin des FPS à suite tels les Call of et Fifa (ça va toujours ensemble, j'y peux rien), ce jeu se joue à l'ancienne, en solo. Avec une histoire assez riche en rebondissements pour vous éblouir et proposer sa dose de robots steam-punk-nazis, et de super-vilains diaboliques. Vous l'avez attendu ? Bethesda l'a fait ! Hail to the allies !



Si jamais vous voulez arrêter  votre partie ...
Certaines cut-scenes sont assez marrantes

Ma note :

Headshot à la tronçonneuse dans UT
L'infirmière Joelle
La poupée vaudoo dans Blood