Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

jeudi 19 décembre 2019

Test indiegogo : Indivisible


Le studio de développement du surprenant Skullgirls, le jeu de baston 2D avec un roaster uniquement féminin, sort de son domaine de prédilection et avec un crowdfunding de 1 500 000$, le projet indivisible est lancé. On trouve notamment Hiroki Kikuta à la composition des musiques (secret of mana) et des pointures de l'animation pour les cut-scene. Ajouter des noms connus est certainement un très bon moyen pour se faire crowdfunder.


Histoire



Les recrutements font souvent place à de petits dialogues
Ajna est une fille d'un village tranquille, elle part s’entraîner à la dure avec son paternel quand soudain une attaque survient. Cet événement va faire débuter son voyage, basé sur la vengeance, puis d'acceptation de soi, et qui dérive enfin sur le sauvage du monde. Elle sera accompagnée, comme dans tout bon RPG d'une floppée de personnages secondaires (22!!!). 


Graphismes


Certains clin d’œils sont rigolos
Avec des graphismes réalisés à la mano (s'il-vous-plé), Indivisible propose des graphismes tantôt originaux tantôt très passe partout. Les animations sont en revanche impeccables, et on prend pas mal de plaisir à découvrir quel nouvel arrivant va se retrouver dans la tête de Ajna. Les parties en animation sont très bien faites. On pourra s'amuser du chara-design parfois clairement inspiré (ou repompé) de Guilty Gear, mais il y a pire comme référence.


Son



La base du jeu reste quand même la plateforme
La bande son est très bonne, on pourra regretter une certaine répétitivité lorsqu'on visite de nouveau les environnements, mais rien d'affolant.


Gameplay


Pour faire du dégât, il faut faire du combo
C'est une bonne surprise, mêlant habillement plateforme et rpg, Indivisible se place dans la catégorie des métroïdvania qui ne se prennent pas trop la tête.
La partie plateforme d'abord est très progressive et on obtiendra les dernières capacités très tard dans le jeu. Ajna est très maniable, et seuls certains passages nous donneront du fil à retordre.
Certains personnages sont très bien pensés
La partie RPG est assez étrange, de nombreux personnages viennent s'ajouter rapidement à une histoire d'à peine 20h. On est noyés sous les choix de personnages, avant même de pouvoir découvrir les nombreux coups, et les combos, on récupère 1 ou 2 nouveaux protagonistes. C'est dommage, car chaque personnage a des capacités propres qui s'adapte à un style de jeu.
C'est dommage, car on peine à voir l'intérêt de réunir tous les persos si on en utilise que 5 ou 6...

Les mondes sont assez variés (villes, jungle, temple, désert, etc.) et les labyrinthes sont assez complexes pour nous forcer à revisiter les mondes une fois toutes les capacités dévérouillées.

Les plateformes sont tantôt enfantines, tantôt puzzlesques ...



Conclusion


Cette aventure d'Ajna est une très bonne surprise. En alliant pas mal d'éléments de gameplay à priori très différents et un style graphique réussi, cette courte, mais épique histoire fait mouche. C'est presque sans interruption que j'ai joué au jeu, qui nous tient en haleine.
Cela n’empêche pas certaines maladresses pour un jeu qui a maturé 4 ans : des dialogues parfois creux, des niveaux inégaux au niveau de la difficulté et surtout une durée de vie trop courte.
Si l'on passe ces défauts, Indivisible (prononcez Indivisibeul), est indéniablement une réussite.


ma note :



Pas de division
Skullgirls








mercredi 18 décembre 2019

Test nostalgique : Wonder Boy III : The Dragon's Trap



Les pochettes d'alors sont hideuses et ne veulent rien dire.
En 1989 sort Wonder boy III sur master system, développé par 5 personnes (?!), est alors plébiscité par la presse à sa sortie. A juste titre d'ailleurs, son gameplay plateformes teinté d'une pointe de RPG, ainsi que son gameplay non linéaire (on passe par un hub pour aller dans les mondes), sont novateurs alors. Ce remake est un fidèle et vibrant hommage au jeu d'alors, la magie opère-elle toujours ? GO.




les nouveaux graphismes puent la classe



Graphismes


Les graphismes tout en hd ou en gros pixels hd transpirent la passion. Les animations façon dessin animé, avec les traces de crayon sont léchées. Les diverses démarches des héros sont très amusantes. Bref, c'est chapeau. C'est du remake soigné, même la lisibilité du jeu a été conservée dans son esthétique 2017.

Bande son

Quoi de plus vintage ?

Tout comme pour les graphismes, on a le droit a un choix entre le son façon 8bits et son orchestration. Je conseille d'utiliser cette dernière car c'est un gros travail, chaque instrument trouve sa place et laisse une bonne idée, tout en gardant l'idée originielle. Bravo !



Gameplay


Les mondes sont variés et colorés
Le gameplay est fidèle, et donc un peu torve. D'un coté on a la maniabilité et l'inertie d'un jeu de plateforme des années 80, et donc une difficulté corsée mais juste. Mais c'est surtout le level design qui accuse son âge. Les portes cachées, les secrets sont bien discrets, et il faut presque un magasine joypad pour s'en tirer parfois !


Conclusion


Ce remake de wonder boy Wonder Boy transpire la passion de ce jeu vieux de tout juste 30 ans. C'est la perfection dans tous les sens : on a les graphismes, en 8bits ou façon desssin animé (mais vraiment bien animé), la Bo refaite, magnifique aussi, les goodies avec la boite qui sont très sympas, le gameplay fidèle. Quand un remake pue autant la classe et la nostalgie, on l'achète un point c'est tout.


ma note :
Soin.