Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

mercredi 27 novembre 2019

Test tomb raider : Uncharted : The Lost Legacy

Chronologiquement situé après Uncharted 4, ce standalone raconte les péripéties rencontrées par Nadine Ross et Chloé Frazer. Protagonistes oubliés de la série principale.


Histoire



Les séquences en 4x4 ne sont pas folichonnes
Comme dans tout Uncharted, un trésor, convoité depuis des lustres par un vieux qui a passé sa vie dessus, est au cœur d'un drame. Ici, un méchant-vilain veut utiliser la relique pour prendre le pouvoir de l'Inde parce que c'est le seul héritier des rois blabla...
Chloé s'associe avec Nadine pour parcourir l'Inde dans un seul but : manger des Naan. se faire de la thune et poursuivre le rêve du patriarche de Chloé qui l'a abandonné toute sa jeunesse pour la fameuse relique au curry. Par contre ici, pas question de croiser Nathan, il coule ses jours heureux dans sa bicoque au bout du monde (je ne sais pas lequel vu que l'Inde c'est le bout du monde).
C'est bien mis en scène, beau et ça transpire le drame. Les personnalités entre Nadine la militaire et Chloé la voleuse se combinent bien et, bien que clichés, on prend plaisir à suivre les dialogues.

Graphismes



Comme toujours les paysages sont somptueux
La séquence du train et l'unique ralentissement du jeu
Ici encore, Naughty dog, le studio historique, illustre son savoir faire et fait cracher ses tripes à la PS4 (slim dans mon cas). Les paysages sont grandioses, le frame rate exemplaire (sauf la séquence du train qui a complètement mis ma slim au tapis avec un pauvre 14 fps) les temples somptueux (surtout quand ils s'effondrent, lol). Un jeu magnifique qui met en scène une indienne qui a presque plus de classe que Nathan. C'est bien dommage qu'elle passe derrière une autre aventurière qui lui fait de l'ombre l'éclipse : Lara Croft. Les visites de temples s’enchaînent entre-coupées de fusillades. Et si déjà Nathan Drake était un copié collé de Indiana Croft, son versant féminin a du mal à s'en détacher.


Ambiance sonore


L'ambiance au marché est très bien retranscrite
On est véritablement dans un film. Le boulot sur l'ambiance en 5.1 (qui plus est paramétrable, avec VOst et positionnement des Hp/casque) est dantesque et chaque coup de feu parait réel. Les musiques sont toujours aussi spectaculaires. Sur ce point, c'est vraiment un sans faute.




Gameplay


On retrouve un Drake, mais pas le bon...
C'est un Uncharted, c'est à dire qu'on a le désormais traditionnel enchaînement : exploration-grimpette, fusillade, agneau massala, énigme. Tout tient bien la route et sont servis par les graphismes somptueux. Comme d'habitude, le joueur peut choisir entre l'approche bazooka ou couteau suisse.






Conclusion


Avec une durée de vie un peu chiche, Uncharted : The Lost Legacy nous en offre quand même beaucoup. Sa réalisation exemplaire et son aventure riche en rebondissements (bonjour les courbatures) en font un épisode tout à fait recommandable. Il est en plus trouvable à pas cher (10-20€ en boite).


Ma note :







lundi 11 novembre 2019

Test putaclic : Fight Angel

Non loin des putaclic, il existe des jeux dont les notes steam restent un mystère. Prenez Angel Fight, certains utilisateurs adorent la customisation des "filles". Certains sont horrifiés de la rigidité des combats, et de la politique d'early access.


C'est l'histoire d'un clone

Le flou est bien présent !

Ouvertement calqué sur DoA, le jeu est basé sur la plastique aguicheuse des combattantes.
Les graphismes sont très colorés et dans l'ensemble potables si le jeu était fixe. Mais, ça bouge ! et donc c'est flou !
Dans les personnages existant, on trouve un clone de Chun-li qui balance des attaques de Ken. Là on se dit : c'est chaud. Le jeu reste dynamique mais les combos sont très pauvres. Les animations sont également à pointer du doigt, la souplesse des personnages sont très pauvres à force de subir leur chirurgie, et à cause de leur physique impossible.
Des coups copiés sans impact, avec des animations rigides (je pense que c'est une copie des mortal kombats de 10 ans en arrière).



Création poussée


le nombre de jauges est renversant
2 monstres face à face
Pour un jeu nul à chier, il faut tout de même souligner que les développeurs ont fait plaisir aux amateurs de jauges et taquets à régler pour créer son personnage parfait.
Du physique, aux habits (dont une partie déblocable en faisant des combats et en payant bien sûr !) c'est très complet. C'est certainement la feature qui fait acheter le jeu.
Pour donner une idée de l'ampleur des possibles j'ai pris le temps de pousser pour un personnage tous les taquets au max et un autre tous au mini. Ça donne des monstres !




Scénarisé comme DoA, sans cinématiques

Mode histoire



Là aussi, un clone de DoA, mais sans animation, on se croirait dans un visual novel dont la police n'a pas été corrigée, avec des fautes et des sauts à la ligne impromptus.


Conclusion


C'est un jeu couverture, qui permet de faire de "belles" nanas, mais qui n'offre aucune profondeur. Le mode de création ne permet pas de sauver ce soft pourrit jusqu'à la moelle.

On pourra reconnaitre aux développeurs leur franchise : "Awesome Physical Effect For Boobs Mania. The new dynamics for the realistic breast swaying physical effect. Even if your character is wearing clothes, it will affect the shape of the moving more authentic.". On sait sur quoi ils ont passé leur temps, pas sur la correction de la grammaire anglaise en tous cas. Mais un jeu de baston basé sur la physique de la poitrine de leur porteuse, ça ne devrait pas exister.

Je préfère m'abstenir de noter ce jeu de merde, Toilet shooting star était à côté le chef d'oeuvre de la décennie (car fun et immaniable) !


dimanche 10 novembre 2019

Jeu du Grenier : Bienvenue chez les Chtis, le jeu, le film

Rien qu'en jetant un oeil sur le cd-rom le bac à soldes dans l'espace culture du Leclerc, on sent le malaise. Un jeu qui sent le vieux, acheté en 2019, mais sorti 10 ans plus tôt et édité par Mindscape. Société américaine disparue en 2011.
ça sent le jeu flash !
Sorti lui en 2008, Bienvenue chez les Ch'tis, succès improbable et carton "populaire", il a pulvérisé tous les records de box office avec 20 489 303 entrées, soit le 1er film français et le 2e film derrière Titanic !



Retour vers le passé



C'est clair en lançant le CD-Rom (ouf !), on se prend déjà une claque ! L'installation se passe rapidement, puis on lance le jeu.
 Ca se passe de commentaires, on est sur un jeu flash d'il y a 15 ans, et qui est moche. On a le ch'oix (hoho!) d'incarner Danny Boon ou Kad Merad pour un party game qui décoiffe !
La victoire est écrasante!
 A l'aide de la souris on a juste la liberté de cliquer 2 fois pendant son tour, une fois pour le valider et une fois pour lancer les dés (et c'est fortement ralentit, c'est quand même des cubes qui tombent !). A la manière d'un jeu de l'oie, notre cycliste avance sur des cases de différentes couleurs. Chaque couleur a un thème comme au pictionnary, il y a aussi des cases défi. Une fois l'animation du cycliste 2D sur une map 3D terminée on a LA récompense : une réplique enregistrée du film ou pas (?!?), du style : "Ah ben j'vain boire un ch'ti coup !" ou "Bonjour, c'est l'facteur". L'immersion est alors maximale.
Chaque mini jeu est assez affreux, ne procure aucune sensation, et surtout notre curseur de souris est hyper lent.

Le singe facteur



Le but est (comme dans le film ?) de livrer des lettres. Gagner des mini jeux fera gagner des lettres, on pourra alors se demander pourquoi jouer à tirer sur des cibles livre des lettres, ou pourquoi il faut finir sa tournée avec le plus de lettres possible. Si on connait un minimum le fonctionnement des P.T.T., on ne peut que remettre en doute la fiche de route des game designers (sans doute imbibés de St Omer).




Postal 0.1b


Mou, lent, nul, le jeu n'a qu'un seul atout, c'est qu'à la fin de cette pénible partie, il récompense les participants avec des stats : "le plus de lettres livrées", "le plus de cases avancées"...
Comme ça tout le monde est content et on peut tranquillement lancer uninstall.exe


répondre à des questions sur le film nous fait gagner des lettres ?

dimanche 3 novembre 2019

Test Coin-coin : Untitled Goose Game

L'esthétique est réussie
Arrivé en star sur pc et le nintendo store, cet ovni arrive pour tout casser.
J'avais découvert House house, ce petit développeur basé à Melbourne avec Push me, pull you, un jeu sans queue ni tête, très drôle et malaisant.
Ils reviennent avec ce jeu bec à sable très original.

Histoire

La liste nous guide sur les actions à mener

Le jeu n'en est pas vraiment pourvu. Il s'agit d'une liste de taches à réaliser, pour montrer que c'est nous la l'oie.



Gameplay


hoho, j'ai habillé la sculpture !
Très simple et très épuré, on attrape des objets, on s'échappe, on jacte, on se faufile. On joue des coups pendables.
Ici, pas de violence, ce ne sont que des farces d'oie.
A chaque tableau, on observe les comportements des bipèdes, on repère les objets convoités et on les embête !
Côté durée de vie, comptez 2-3h.


Bande son


Je vais détruire ta récolte !


A chaque action des petites mélodies au piano nous accompagnent, ce qui me fait penser à ça.
C'est très habile et ça entretien le suspense.





Conclusion


Je n'ai pas vraiment décrit de faits dans ce test, parce que c'est un jeu assez particulier. J'ai trouvé cet expérience très amusante même si au final, on se dit que l'oie est vraiment méchante, et que le jeu ne dure que quelques heures...

ma note: