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Des designs de robots bien réussis |
L'industrie du jeu vidéo est un peu curieuse, auparavant sans cesse dans l'innovation, elle est maintenant un média de masse et copie jusqu'à overdose.
Histoire
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Des dialogues pour creuser l'histoire |
Dans un monde post-apocalyptique, la civilisation s'est éteinte, les machines ont envahi le monde (mais paisiblement). Ce sont des animaux-robots qui vivent comme des animaux-normots. Les humains ont "reculé" et sont revenus à des heures plus primitives, même si certaines tribus sont plus évoluées (villes et forges). Les missions principales fouillent dans le passé tumultueux d'Alloy fille rejetée par sa tribu, et élevée par Rost, un chasseur paria. Cette fille forte et rebelle est encore rousse, et nous rappelle immanquablement Nariko, dans Heavenly Sword (PS3 et excellent). On en apprend plus également sur l'origine des machines et de l'extinction de notre ère. Les missions annexes, nous font visiter les environs, avec des quêtes fedex et des camps à libérer. Du grand classique.
Graphismes
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Des textures étranges comme cette suintante Alloy |
Graphiquement impeccable, il ne souffre que de quelques bugs d'affichage (textures curieuses ou longues à charger), et de collision (bloqué sous un rocher).
Même si tout est très beau, ça se paye par des temps de chargement à chaque téléportation.
Gameplay
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Des infiltrations classiques |
La carte est très grande et dispose d'une bonne variété. Mais voilà, on aurait aimé le grappin-parachute de Rico Rodriguez tant c'est vaste.
Heureusement les campements nombreux permettent des déplacements rapides une fois visités.
Les promenades à pied sont très longues mais le dressage d'animaux robots permet de cavaler plus rapidement.
Les déplacements demandent -au départ en tous cas- un peu de discrétion pour éviter qu'une horde de cavaleurs ne nous piétine. Les combats se font en grande partie à l'arc, les parties sensibles des machines étant très visibles. Il faudra les cibler et éventuellement rajouter un petit dégât élémentaire pour faire de gros dommages. Une fois à terre, un coup de lance critique les achèvera.
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De nombreuses quêtes |
Pas mal de pistes à suivre (visibles grâce au kit main libre d'Alloy), de la grimpette -ça devient laçant d'en avoir dans tous les jeux, surtout que ça n'est pas technique du tout (toujours les fiantes d'oiseaux pour indiquer le chemin comme dans TR).
C'est les camps ennemis qui offrent le plus de challenge et qui nous obligent à attaquer d'un certain angle pour réussir des assassinats super discrets (l'IA n'est pas non plus trop affutée).
Ultime déception, le boss final est encore une couille. Forme de vie ultime, et surpuissante.
Conclusion
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De beaux paysages |
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De beaux paysages |
Prenez un soupçon de Heavely sword, ajoutez une dose d'Assassin's Creed, mettez du Prince of Persia, saupoudrez de Tomb Raider (le reboot pas les énigmes), incorporez du Red Dead Redemption et malaxez avec du Mass Effect. Horizon Zero Dawn n'a pour lui que son scénario et ses paysages somptueux. La partie combat et infiltration m'a gonflé personnellement, si bien que j'ai mis le jeu en mode ballade pour faire l'histoire. Histoire qui n'est pas si poussée finalement, et narrée en hologramme pendant 1h. Bref ce Horizon est pour moi une déception. J'aimais mieux Killzone.
Ma note :
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Aube/20 |
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