Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

dimanche 14 mai 2017

Test ultraboobies : Senran Kagura - Estival Versus -


Senran Kagura, c'est l'histoire d'une licence qui a le vent en poulpe (haha), une franchise basée sur le matage et le fan service à gogo. Dérivée sous toutes ses formes (mais amples), cette série met en scène des groupes de lycéennes japonaises, très bien pourvues, qui luttent pour devenir la shinobi ultime. Quand on voit les amies de Ryu Hayabusa (Ninja Gaiden), on se dit qu'il fallait choisir ninja en option au Lycée.


Très japonais dans ses stéréotypes, on nous propose un roster de plus de 20 combattantes. Entièrement féminin, on en a pour tous les gouts, tout ça pour tabasser des ninja entièrement féminines. Du coup on se demande si on est dans un monde féministe : que des femmes, légèrement vêtues (mais entre elles) qui manipulent indirectement un joueur masculin ... Le débat est lancé...
Certaines ninjettes changent d'apparence après leur ultra

On peut regretter que le framerate ne soit pas toujours au taquet, même si tout est toujours fluide. Côté graphismes, il faut aimer le style manga et les formes exagérées, mais c'est coloré et bien réalisé. Le côté "animation" des boobs a tendance à hypnotiser tellement il est exagéré.

Histoire


Qu'est ce qu'il ne faut pas inventer pour justifier les missions ...
Tout est mis en scène pour parler de boobs, pour suggérer des boobs, faire des jeux de boobs.
Un festival est tenu dans un monde parallèle (entre la terre et les enfers) pour décider de quelle fille sera la plus grande shinobi. Et accessoirement cela permettra à certaines d'entre elles de dire adieu à des proches qui ont mourru. Seulement voilà, les ficelles (des strings) sont trop évidentes et on voit mal pourquoi il faut faire un picnic nue sur la plage pour mieux lancer ses shurikens ou ses kunais... On est bien dans un beat 'em all bourrin et sans cervelle.


Gameplay


En guest, des canadiens !
Ce jeu est bourrin et il nous le fait savoir dès les premiers stages. Des arènes assez vides où des vagues de ninjettes rushent sur vous, vagues après vagues, après maillots de bains.
Même si le nombre de coups n'est pas très grand, on change régulièrement de perso et donc de gameplay. Les ennemis sont moins nombreux que dans un muso, mais les coups déferlent littéralement sur les ennemies qui perdent peu à peu leur (maigre habillement). Et je pense qu'avec le design des personnages et le moteur 3d qui fait rebondir tout ça, c'est le gros point fort du jeu. On se délecte de balancer 700 hits dans une foule de shinobis sur la plage puis d'enchainer sur un super qui culminera a 1500 hits, etc. On a les yeux rivés sur le nombre surréaliste de coups enchainés.
ça va taper
Les coups sont assez variés, mais mal équilibrés du coup ! Rin, par exemple est abusée, level up 2 fois en lançant son ultra et fait un combo de base à 1000 hits sans forcer. D'autres combattantes arrivent péniblement à 500 hits, avec des coups plus lourds, ce qui pénalisera la prise de niveau.
On a accès à une transformation de shinobi, qui change les coups et donne accès aux supers attaques.
C'est très vide des fois
 Le but de chaque stage est de tuer des vagues d'ennemis pour se transformer,gagner en puissance et faire un max de combos. Une fois les ennemis faibles vaincus viennent les vraies shinobis. On peut regretter l'IA qui n'est pas des plus malines (ennemis bloqués qui ne font pas le tour d'un objet, inactivité des ennemis de base ...), mais c'est le nombre qui importe !

On peut avoir accès à des perso d'Ikkitousen et Ayane en DLC.



Bande sonore


C'est un énorme travail qui a été réalisé, avec de super doubleuses. Réaliser des doublages stéréotypés mais pas (trop) horripilants !!
La musique elle est assez répétitive (surtout dans les menus)





Durée de vie


On a accès à un très grand nombre de stages, répétitifs à force, mais de plus en plus courts à mesure que les ninjas prennent du niveau. On boucle le tout en 20-25 heures environ.



Conclusion


J'ai été conseillé sur ce jeu, et même si au début j'étais dubitatif, il est très addictif. Sont-ce les boobs, sont-ce les coups qui s'enchainent à un rythme dément, sont-ce les finishs qui dénudent les ennemies, serait-ce l'histoire nulle ? Nul ne le sait*.





 Ma note :
Le mode photo très libre !



*Si vous avez trouvé pourquoi on ne décroche pas, expliquez-moi !!

lundi 8 mai 2017

Test gravitationnel : Gravity Rush Remastered

Je ne sais plus où je suis
Dans les jeux qui vont avec la sortie d'une console, on voit les jeux techniques et les autres. Ceux qui sont plus originaux et qui montrent le potentiel d'une nouvelle machine. Sorti originalement sur PS vita sous le nom Gravity Daze, Gravity rush était un jeu comme ça, très original par son parti pris, et très abouti techniquement. Assez en tous cas pour que Sony décide d'en faire une suite et un remaster. Histoire de gonfler artificiellement le nombre d'exclus PS4...


Je regarde en haut ...


Cette phase de jeu est très agréable niveau puzzle
Gravity rush nous comte l'histoire d'une fille sans passé, qui tombe au milieu d'une cour, sans repère et sans but. Elle se fait ensuite suivre par un chat étrange qui lui confère des pouvoirs de gravité. En effet, elle peut décider dans quel sens sa gravité agit et littéralement tomber dans n'importe quel sens.
J'en suis venu à la conclusion que Sangoku créait des failles de gravité dans ses mains...




Je tombe à gauche ...


On a retrouvé les cristaux de Cortex
Le gameplay de gravity rush est aussi original que son concept, mais globalement bien mis en oeuvre. Peu de bugs, peu de phases énervantes, ça aurait pu être pire ! On regrette un panel un peu plus important d'attaques en l'air (la glissade est relou à force). Mais mieux aussi : des problèmes de hitbox sur les poteaux électriques (les plus chiants), et des ciblages de point faibles d'ennemis parfois aléatoires. On prend beaucoup de plaisir à choper des cristaux dans les endroits les plus tordus de la ville. Et le game design est très bien conçu pour ça, on peut facilement se perdre ou ne plus savoir ou on est sans être gerbos. Chaque pouvoir de Kat pourra être amélioré avec des gemmes, que l'on peut gagner avec des défis ou en les dénichant aux quatres coins de la ville. Défis d'ailleurs très corsés (impossibles sans une dose d'amélioration).
La plupart du temps Kat dort en tombant
Pour justifier le portage, les fonctions inutiles de la manette DS4 sont toutes là : trackpad pour faire une roulade, sixaxis pour orienter la caméra alors que le stick marche très bien, haut parleur nasillard à chaque fois qu'on chope un cristal (désactivable mais énervant quand on joue avec un système audio performant).





... Avec le chat

le chat

La bande son est de très bonne facture, de bonnes musiques (qui font penser à ni no kuni) et des effets sonores cohérents.




... Tacle Aérien !!!



Dans ta phasme de Nevi !
Très bien porté sur ps4, ce jeu est assez joli pour faire penser à un original plutôt qu'à un remake. Du bon boulot. La direction artistique est superbe, avec des halos de lumière qui entourent les 4 différents quartiers bien différents de la ville. Le style des protagoniste lorgne sur l'animation avec des gros traits et du cel shading.





Conclusion


Apprenez à vos enfants à éviter les exhibitionnistes
Même si ce jeu est limité en terme de rejouabilité, il possède un ambiance et un concept qui lui est propre. Joli, astucieux et prenant côté histoire, on regrette la répétitivité des glissades pour battre telle ou telle vague d'ennemi. Bref pour moi on est pas loin du sans faute. J'attends que Gravity Rush 2 baisse de prix et Kat pourra refaire voler mes certitudes sur la gravité.

Ma note :

P=mg

avec P = force de gravité en N
m = masse de l'objet en kg
g = constante universelle de gravitation en N/kg

Un gravimètre
Un peu de fan service patron ?