Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

vendredi 30 décembre 2016

Test IRL : Yakuza 5

Déjà évoqué dans Canards&Co la vastitude ou la immensiteur de Yakuza 5. Dans ce test, je vais m'attarder davantage sur la profonditance de l'histoire.


Graphismes


Putain d'ours !
Ce n'est pas beau, toujours pas beau, et surtout très inégal ! On sait tout de suite si le personnage sert à l'histoire grâce à son niveau de détail, son animation ou son charisme ! De personnages photo-réalistes on passe à des piétons ou des "Thugs" tous moches et mal animés ... Les rues des différentes villes et environs sont toujours très bien rendus comme dans tous les épisodes de la série. On adore ou on déteste les rencontres aléatoires avec des "Rich Bastard" ou des "host" qui cherchent la merde gomme on ne sait pas trop pourquoi. Si t'es riche pourquoi emmerder un mec louche qui fait une tête de plus que tout le monde ? Si tu es hôte dans un salon, pourquoi niquer ton gagne pain ? A cette question je réponds que "c'est japonais"...

Sons


Les jeux de rythmes sont assez nombreux
Des dialogues comme s'il en pleuvait, toujours sous-titrés et doublés ! On comprend pourquoi il faut 1 an pour adapter le jeu dans les zones hors japon !  Des bruitages super pour l'immersion, du bruit du passage clouté, aux cigales, aux ting dong quand on rentre dans un kombini, c'est super bien rendu.
Des musiques moyennes par contre. Une maitrise de l'anglais est indispensable pour ne pas galérer.

Gameplay

Shinada, ebi-baseballeur
Les combats ne sont que très rarement intéressants... Mais par contre on a un roman intéractif gigantesque avec des mini jeux aussi nombreux que dans la vraie-vie ! Des rues vivantes et des piétons qui se poussent pas quand tu es pressé (IRL® pour sûr). Des terrains de baseball, des karaokés, des bars, jeux de flechettes, de billard (GTA a copié c'est sûr), de la course de poulet (!?), des missions de chasse, de drague ou autres ... Et en plus dans les vraies villes. Chaque personnage vit dans une localisation différente, contrairement aux épisodes précédents qui tournaient autour de Kamurocho (=Kabukicho ; quartier "chaud" de Tokyo). Sotenbori (= Dotenbori à Osaka) ; Nagasugai,(= Nagasu à Fukuoka) ; Tsukimino (= Susukino à Sapporo) ; Kin'eicho (= Sakae à Nagoya) sont donc LA nouveauté. Ca et une partie de l'histoire dédiée à Haruka Sawamura, la fille adoptive de Kazuma, ou au lieu de mener une enquete et conquérir des territoires, on chante et on danse sa vie, pour devenir une idol respectée. Des ballades à ne plus savoir quoi visiter.

Vos cibles
Le jeu se veut aussi hyper contraignant, pour atteindre les 100%, il faudra boire toutes les boissons, manger tous les plats, draguer toutes les hôtesses, faire toutes les photos "spéciales" de chaque ville, remporter tous les prix des UFO catcher, remporter tous les niveaux au majong/shogi/poker/baccarat/black jack/jeux d'arcade/tournoi d'arts martiaux/fléchettes/billard/bowling/karaoké/ping pong/subir tous les entrainements des "maitres"/combiner tous les objets pour faire des armes et équipements (liste non exhaustive)... C'est énorme. Pour finir l'histoire et avoir quand même bien zoné dans tous les bars pmu de tokyo, plus de 60h, je n'ai récolté que 35% de complétition (franglish).

Histoire


Un volet taxi particulièrement vieillot
J'ai dit plus haut que je détaillerais plus l'histoire que dans la pauvre preview toute pourrave d'août. Sachez que j'ai menti. Je ne vais pas tout détailler tant tout est imbriqué et est lisible à plusieurs niveaux. On peut néanmoins dire sans trop spoiler que : le GRAND Kiryu est devenu conducteur de taxi pour assurer une vie d'idol à Haruka, le BRUTASSE Saejima s'échappe de prison pour découvrir la vérité sur le meurtre de son "Aniki" Majima, que Akiyama continue de prêter du fric à n'importe qui, ce qui lui vaut des ennuis et le nouveau venu Shinada, baseballeur est un tordu et un sacré branleur. Comment l'enlèvement du 6e chairman du clan Tojo (Daigo) sera géré et comment la lutte pour prendre le dessus entre les différents clans s'organisera-t-elle ? Vous le saurez en jouant.
Malgré quelques scènes irréalistes et très théâtrales (on se bat torse nu ou on ne se bat pas), le tout est assez bien ficelé et captivant.On hésite entre suivre l'histoire prenante, ou avancer dans les petits délires cachés un peu partout.


Conclusion


Les fléchettes c'est sérieux
Prenant, dans tous les sens du terme, riche et bien construit, ce Yakuza 5 se mérite. Il distille son histoire et son ambiance à grand coups de combats répétitifs et missions à l’intérêt parfois discutable.
Vous avez déjà joué et apprécié un Yakuza (le jeu pas le bandit), foncez il est cool ! Vous aimez les jeux à dialogues, les mini-jeux et les scénarios alambiqués, allez-y, il est top ! Vous êtes allés au japon et vous voulez re-goûter à la gastronomie, commandez-le, il est goûtu. Vous aimez fifa et call of duty, de toutes façons vous jouez à rien d'autre. Pourquoi attendre Shenmue, son héritier est bien vivant !


Ma note :




Wasabi + rang S chez l'hôtesse







vendredi 16 décembre 2016

Test globetrotter : The Crew

Déjà, un jeu gratuit et massivement multijoueur, c'est louche. Ca n'augure rien de bon sur la qualité du jeu. Mais quand il est étiqueté Ubi, et qu'il propose de vous faire traverser les USA. Fuyez ! C'est un piège !!


The Screw (L'endauffade en québécois)


Salut moi c'est Freeman, Gordon Freeman. Du charisme, j'en cherche.
Premièrement ce jeu est assez laid, comptez un bon pc pour ne pas saigner des yeux. Les textures bavent et les décors apparaissent au compte goutte (encore pire pour les indications du gps). Secondement, le jeu vous propose des "extensions" à l'histoire principale, mais de manière très agressive. Missions wildrun surlignées en fluo faisant trois fois la taille de l'histoire principale. Sur le dernier dlc "calling all units" c'est carrément le gps qui vous indique une mission menant à de nombreuses "fonctionnalités" inédites telles que la course-poursuite dans le rôle des agents de la loi.
Proposer des DLC est honnête pour un jeu multijoueur en ligne et re-dynamise la communauté, mais l'imposer, c'est trop naze.

The crew-pa-l'oignon


ça  commençait bien...
ça change un peu
L'histoire digne des pires fast and furious, nous raconte comment le protagoniste de half life doit se venger des vilains trafiqueurs de drogues qui ont causé la mort de son frangin. Bro-truiste, ce jeu met en scène quelques gonz' puisque grosses cylindrées... Elles vous parleront de vos missions de livraison qu'il faut pas foirer pour s'infiltrer dans el cartel. Le mieux pour venger un frangin, c'est dealer, c'est bien connu. Certaines missions ont le mérite de changer le train-train. Pour le côté multi, c'est pas ma came...

The crew-cial


Merci, un échappement niveau 2, ce qui me fait gagner 1km/h...
La custom est complète mais trooooop longue
Il faut également de bonnes caisses pour ce genre de défi. Rendre intéressant des traversées des états-unis (soit plusieurs longues minutes de routes chiantes à en mourrir). Et là c'est pas de bol. On se base sur une voiture de départ (ici-370z) honnete et personnalisable. Sauf qu'après une dizaine d'heures, on se fait toujours chier niveau 25 avec une vitesse de pointe de 240km/h, sans réél frisson, mise à part une maniabilité tellement arcade qu'on se demande comment une voiture peut perdre tant de gomme et déraper sans perdre d'adhérence.

In Da Crew

Le système de gps est astucieux

Les musiques sont nazes. De l'indie-garage-chiantos.







Conclusion


Sur le papier, parcourir les USA avec plein de voitures personnalisées avec des potes semble allèchant. Mais dans la réalité, ce jeu est fade comme un kiwi sur la lune.

Ma note :

Désolé pour ce test. Ubi est désolé pour ce jeu.