Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

dimanche 24 avril 2016

Test peu convaincant d'un dimanche oisif

Medal of Honor suscite chez les vieux amateurs de FPS, une pointe de nostalgie. Synonyme autrefois de qualité/coop multi et de grands scénario (le premier épisode était excellent et suivait les pas du film il faut sauver le soldat Ryan).
Mais les années passant, ce bon vieux jeu de tir a voulu suivre la tendance de ceux qui l'ont doublé. Brothers in arms et Call of Duty, pour ne pas les citer. Il a troqué l'ambiance superbe de la guerre contre les croix gammées et casques à pointe contre le désormais générique : "on va tuer des terroristes en Afghanistan".


Medal of Deshonor


Medal of Honor sous-titré Warfighter, m'a été offert un mois d'avril 2016, par le psn +. Après le laborieux téléchargement de plusieurs gigas, je me lance dans la campagne.
Première constatation : c'est laid, après un jeu de 2012, on peut comprendre. Je continue donc, deuxième constatation : le scénario est nul. Vous Billie-Bob Rodgers, authentique macho et patriote américain, vous allez botter des trains, accompagné de votre ami Bobby-Billou...
Un début de mission idiote, puis un tuto. Enfin les vraies choses commencent, des horribles talibans vous tirent dessus depuis votre embarcation. Vous répliquez et atteignez un bâtiment et ordonnez de détruire tout un cirque (comprenez une sorte de Colisée, pas la fabuleuse troupe de Zadada). Le tout s'écroule avec beaucoup de maitrise.
Pas de soucis, c'est assumé, le maniement des armes est pas mal et le spectacle est assuré, on va avoir droit à une campagne de 4 heures, ou nous soldats Américains avec un grand "A", on va semer la destruction sans aucun égard pour les monuments badgés génialissime pour le patrimoine de l'humanité, et les veuves qui se retrouveront sans un toit.
Sauf que 2 mètres plus loin, c'est le drame, je me retrouve dans le néant bloqué sans pouvoir faire autre chose que respawn en quittant la "zone de combat". Pour illustrer mon propos j'ai pris ces photos où les objets flottent.
Venant d'un jeu AAA (pour Astupide et Agros Abudget), qui a été patché pendant 4 ans, c'est inadmissible, j'ai désinstallé. Mon test se termine sur cette note de dégout.


samedi 9 avril 2016

Test Musô : Dragon Quest Heroes

Le héros aime les stratégies
Dans le monde des musô, nous avons récemment vu Samurai Warriors 4-II qui était par ailleurs excellent. Mais il y a également tout un tas de dérivés mangas et autres licences : de Ken le survivant à Link (c'est quoi ce sexisme ? Le héros n'a même pas le nom du jeu... On ne joue pas au jeu de plateforme Super Peach que je sache ???). Ici on s'attaque à un pan de la série Dragon quest, avec un héros et des amis inédits (ouf) mais aussi des héros déjà rencontrés. De l'épisode IV (majoritairement), V, et VIII. Et encore moins de sexisme, puisqu'on choisit d'incarner au choix un héros ou une héroïne (rien à voir avec la drogue).


Augmenter et répartir les points d'expérience est bien utile

Histoire


Pour ceux qui n'ont pas joué aux autres jeux, pas de soucis (j'envisage de jouer au IV pour rencontrer ses personnages hauts en couleurs). L'histoire se déroule dans un autre univers où monstres mignonounets et humains vivent en harmonie. Mais soudain , zouuugne, malédiction, les monstres deviennent méchants et font peur aux humains (attention ce jeu est 7 +, à mon avis). Pour contrecarrer cette méchante machination orchestrée par un vilain clone de dracula (quel swag-moustache), seul notre héros et son alter-égo, tous deux "enfants de la lumière" pourront lui niquer sa gueule et sauver l’Yggdrasil.
farmer comme un dingue pour obtenir des item "tip top"
Vous l'aurez compris, on ne joue pas trop à DQH pour le scénar, mais plus pour taper ses monstres mignons et relever les challenges des missions alternatives.


Bang ! Dites adieu à la monstueusité !


"Grouuuu"
"Akira Toriyama", a priori, un ado dans les années 75 qui ne va pas à l'université et qui préfère dessiner des petites culottes, a designé ce jeu, ça me fait penser à certains mangas, je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Bref, les designs, ils sont cools, des héros, aux attaques, aux gros méchants boss, on a hâte de découvrir le bestiaire, très personnel, très inspiré de ce AT, qui semblerait-il a aussi œuvré dans les DQ.
Jessica lance parfois des vents
Ainsi les combats, fluides et rapides à la musô s'enchainent dans des missions d'une 20aine de minutes. On s'amuse de découvrir ces designs chatoyants, avec aussi des couleurs chatoyantes et des musiques chatoyantes, dans cet article chatoyant... je m'égare. C'est coloré, joli (malgré quelques textures pas très fines de près), bien inspiré par un level design nous forçant à des allers retours rapides, des protections de statues, de vieilles, de racines. Bien cool.



Ding ! Zabedoudaaahh !


Kaméhaméha !
La musique est très chatoyante et très cool. Les voix japonaises (on a le choix avec les voix anglaises) sont très bonnes même si les dialogues (attaques) se répètent.

 

Longue vie !



L'équipe s'agrandit vite !
La durée de vie est plus que correcte, comptez 30 heures pour l'histoire et les quêtes annexes. Beaucoup plus avec new game + et un level up de chaque perso au niveau 50, le crafting de toute l'alchimarmite et le reste. Bref bien chatoyant.

 

 

 

 

Conclusion


Très bon jeu, un des plus originaux musô jamais dérivés d'une licence. Du craft anecdotique et des validations de questes (en vieux françois) trèèès lentes sont les seuls griefs à cette aventure tous publics passionnante, virevoltante et chatoyante. C'est chouette, d'autant plus que le n°2 est annoncé et qu'il possèdera un mode coop !


Ma note :

Chatoyante