Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

dimanche 25 septembre 2016

Test mortuaire : DEADBOLT

Pas mal styley chez oam !
Qu'est-ce que la mort ? A quoi ressemble son quotidien ? Et que fait-elle des zombies et des vampires ? Est-ce qu'elle a un chat ? Un chez-elle ? Nous tenterons d'y répondre tout au long de ce test.







Petit massacre au rez-de-chaussée
DEADBOLT, c'est un indé donc ça s'écrit comme ça, avec des majuscules, pour interpeller le chaland sur Steam. Dans ce jeu on incarne la mort. On doit effectuer des meurtres. On est invisible dans le noir. On a accès à un tout petit arsenal. Mais surtout on est tuable. On se retrouve donc dans des puzzles en 2D, où on passe de pièce en pièce, d'étage en étage, en vue de côté, enfin vue horizontale, contrairement à Hotline miami.

Particularité du titre ? On ne tue pas des humains, mais plutôt un bestiaire de non-vivants, du zombie au vampire, pas plus ample que ça. Chaque espèce ennemie, symbolisée par un sprite caractéristique aura son comportement, sensible au bruit, aveugle, etc.

En mode canalisation, on peut jouer à mario
C'est ainsi que le puzzle commence, avec ses armes et ses ennemis. Un ordre à définir pour ne pas prévenir tout les ennemis du tableau et se retrouver à oilepé sans une cartouche. On tatonne, puis on sent que ça passe mieux par le côté droit, ou gauche. Contrairement à tous les jeux modernes, on n'a aucun checkpoint, c'est avance, si tu crèves, tu recommences. C'est difficile, mais très gratifiant, et ça augmente la tension. D'ailleurs, au bout d'un certain nombre de morts, le jeu nous conseille d'y retourner l'esprit calme et détendu. Petite spécificité, notre vieille et chère mort peut se faufiler par les canalisations, voire même exploser les vampires qui font caca !


Conclusion


Il faut aussi détruire la "ash", drogue du jeu
Pas très long, mais très harcore, le jeu exige méthode et précision (et infiltration, mon dieu !). Il se caractérise par son ambiance bien glauque, ses petits sprites mignons et son hémoglobine omniprésente. C'est d'ailleurs par la violence que ce jeu à su se faire une place. La joie d'avoir un bon feeling sur un canon scié qui fait sauter la tête d'un zombie ou la masse qui démembre des vampires, il n'y a que ça de vrai ! L'ambiance sonore y est également pour quelque chose avec des petits cris quand les monstres vous repèrent et une musique d'ambiance sympa dans votre manoir !
Pour info je cale au niveau 18/20. Si quelqu'un a des tuyaux (haha).

Ma note :

Grim Fandango + Hotline Miami






samedi 3 septembre 2016

Test avorté : Ninja Gaiden Z : Yaïba

Les jeux de zombie ont fleuri ces dernières années comme champignon dans cave à fromage. Je vais vous compter l'échec de Ninja Gaiden Z, sorti en 2014.


Pourtant sacré Koncept


On aperçoit dès le tuto l'orientation du jeu
Ninja gaiden est une série de beat'em all très chère à mon coeur depuis un certain Ninja Gaiden Sigma 2. Développé par le célèbre et décrié studio "team ninja" connu lui pour la gestion du punch et de la physique de mamelle dans Dead or Alive. Bref ça annonçait du weight, de la masse, du G quand on a parlé pour la première fois d'un épisode centré sur les zombies. C'est d'ailleurs la seule chose à retenir du scénario plus pourri que "Killer Beach", film où les étudiants en spring break doivent jouer à "le sol est en lave" après une cuite, tiens d'ailleurs c'est une bonne idée.



Paye ton héros


Faire du combo pour marquer des points
Pourtant codéveloppé par la team ninja, il y avait moyen de faire jouer un personnage de la série, Hayabusa aurait été souillé mais un méchant, qui tue les orphelins dans du porridge. Non, ces idiots nous collent un sale loser. Qui après s'être fait dérouillé d'un revers par Hayabusa (il a quand même perdu un bras) veut se venger.
Marquer des points pour avoir un score
Il a de l'espoir, en pleine invasion zombie il se fait aider par subit un chantage des "scientifiques", comprenez un fou dangereux en blouse et une fille aux poumons surdéveloppés... en blouse. Notre héros au charisme d'un concombre de mer ne part pas bien dans son propre jeu.




Des scènes ambiancées


Les executions sont violentes et rapides
Avec une direction artistique cartoon qui lorgne autant du côté série Z (tiens, ninja gaiden Z), que de l'amusant far cry blood dragon pour le côté fluo, et envoie des gerbes de sang partout, ça ... aurait pu être pire. Pas franchement beau, ni lisible, pas laid non plus, il prend des risques. On apprécie quand même le design et les attaques des "tous petits boss", amusantes et un peu trop inspirées de Left 4 Dead (un classique pour les types de zombies). Des blagues nulles, des musiques moyennes et des voix non-sychro finissent de dresser ce tableau moyen. On ne sait finalement pas où le placer entre le parti pris et le mauvais goût.


Comme tout est moyen ...


La lisibilité est super !
L'histoire, les graphismes, les doublages moyens ne font pas forcément que le jeu est mauvais. Manette en main, on a un personnage très agile avec des pouvoirs élémentaires, des armes que l'on peut chopper sur les "tous petits boss", des dashs, et des combos avec des finishs très réussis. Des phases d'escalade en QTE très dynamiques mais inratables, des mini énigmes pour casser le rythme des arènes successives. Et c'est là que ça pèche, si on le compare aux autres beat'em all génériques, ça passe à peu près - même si on le verrait bien à 10€ sur le PSN- Mais là on parle de NG, un jeu hardcore, avec des actions millimétrées, des boss aux barres de vie triple, avec un feeling unique (pas sur NES).
ici, une arme spéciale : les bras nunchakus
Ce NGZ est beaucoup trop bourrin, avec une difficulté en dent de scie qui fait se dresser les poils ... de cheveux. Ils auraient pu corriger ça avec un patch. Et le jeu aurait été bien.
Mais dans l'état, il est trop bordélique, enfantin et répétitif d'un côté, frustrant, spankeur et diabolique de l'autre.


Conclusion


Même si au début, je me suis dit qu'il n'était "pas si mal", j'ai atteint un seuil au bout des même pas 5h de jeu. Et je n'étais même pas arrivé au chapitre 4... Sur 7. Je garderais de ce jeu les séquences de grimpette très agréables à regarder, et l'humour lourdingue des protagonistes.

Ma note :

Laurent Gerra le lourd         +            Mirror Edge