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samedi 3 septembre 2016

Test avorté : Ninja Gaiden Z : Yaïba

Les jeux de zombie ont fleuri ces dernières années comme champignon dans cave à fromage. Je vais vous compter l'échec de Ninja Gaiden Z, sorti en 2014.


Pourtant sacré Koncept


On aperçoit dès le tuto l'orientation du jeu
Ninja gaiden est une série de beat'em all très chère à mon coeur depuis un certain Ninja Gaiden Sigma 2. Développé par le célèbre et décrié studio "team ninja" connu lui pour la gestion du punch et de la physique de mamelle dans Dead or Alive. Bref ça annonçait du weight, de la masse, du G quand on a parlé pour la première fois d'un épisode centré sur les zombies. C'est d'ailleurs la seule chose à retenir du scénario plus pourri que "Killer Beach", film où les étudiants en spring break doivent jouer à "le sol est en lave" après une cuite, tiens d'ailleurs c'est une bonne idée.



Paye ton héros


Faire du combo pour marquer des points
Pourtant codéveloppé par la team ninja, il y avait moyen de faire jouer un personnage de la série, Hayabusa aurait été souillé mais un méchant, qui tue les orphelins dans du porridge. Non, ces idiots nous collent un sale loser. Qui après s'être fait dérouillé d'un revers par Hayabusa (il a quand même perdu un bras) veut se venger.
Marquer des points pour avoir un score
Il a de l'espoir, en pleine invasion zombie il se fait aider par subit un chantage des "scientifiques", comprenez un fou dangereux en blouse et une fille aux poumons surdéveloppés... en blouse. Notre héros au charisme d'un concombre de mer ne part pas bien dans son propre jeu.




Des scènes ambiancées


Les executions sont violentes et rapides
Avec une direction artistique cartoon qui lorgne autant du côté série Z (tiens, ninja gaiden Z), que de l'amusant far cry blood dragon pour le côté fluo, et envoie des gerbes de sang partout, ça ... aurait pu être pire. Pas franchement beau, ni lisible, pas laid non plus, il prend des risques. On apprécie quand même le design et les attaques des "tous petits boss", amusantes et un peu trop inspirées de Left 4 Dead (un classique pour les types de zombies). Des blagues nulles, des musiques moyennes et des voix non-sychro finissent de dresser ce tableau moyen. On ne sait finalement pas où le placer entre le parti pris et le mauvais goût.


Comme tout est moyen ...


La lisibilité est super !
L'histoire, les graphismes, les doublages moyens ne font pas forcément que le jeu est mauvais. Manette en main, on a un personnage très agile avec des pouvoirs élémentaires, des armes que l'on peut chopper sur les "tous petits boss", des dashs, et des combos avec des finishs très réussis. Des phases d'escalade en QTE très dynamiques mais inratables, des mini énigmes pour casser le rythme des arènes successives. Et c'est là que ça pèche, si on le compare aux autres beat'em all génériques, ça passe à peu près - même si on le verrait bien à 10€ sur le PSN- Mais là on parle de NG, un jeu hardcore, avec des actions millimétrées, des boss aux barres de vie triple, avec un feeling unique (pas sur NES).
ici, une arme spéciale : les bras nunchakus
Ce NGZ est beaucoup trop bourrin, avec une difficulté en dent de scie qui fait se dresser les poils ... de cheveux. Ils auraient pu corriger ça avec un patch. Et le jeu aurait été bien.
Mais dans l'état, il est trop bordélique, enfantin et répétitif d'un côté, frustrant, spankeur et diabolique de l'autre.


Conclusion


Même si au début, je me suis dit qu'il n'était "pas si mal", j'ai atteint un seuil au bout des même pas 5h de jeu. Et je n'étais même pas arrivé au chapitre 4... Sur 7. Je garderais de ce jeu les séquences de grimpette très agréables à regarder, et l'humour lourdingue des protagonistes.

Ma note :

Laurent Gerra le lourd         +            Mirror Edge


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