Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

dimanche 20 décembre 2015

Test en pâte à modeler : Armikrog

Les jeux videos, j'aime bien ça. Mais moyennement ce qui est contemplatif et reflexion... Autant dire que ce jeu était mal parti.




 

 

 

Wallace et Gromit


Ce qui m'a attiré dans ce jeu, c'est sa direction artistique qui est un croisement entre Earthworm Jim pour les personnages et wallace et gromit pour le rendu en pâte à modeler. Clairement joli, il est également fluide. Du tout bon pour ce point...


Armi...QUOI ?


Pour faire simple je n'ai absolument pas aimé la narration de ce jeu. Tout d'abord parce que ça ne sert à rien de faire parler une voix dans une langue incompréhensible en nous affichant des schémas. Dites-nous de quoi ça parle bordel !!! Des dialogues qui se répètent, pour pas grand chose au final.


 

 

 

T'es vachement bien roulé


Le gros point fort du jeu, c'est son animation faite en stop motion, et son ambiance humoristique. Les personnages sont hyper bien modelés (ici pas de modelisation en 3d, c'est de l'artisanal). Beacky le chien est un personnage bien utile et très attachant. Bref tout se passe bien. Mais voilà, les énigmes sont parfois un peu opaques, et souvent bien construites ! Je ne suis pas très habitué aux point'n'clicks mais repasser 3 fois l'énigme du bébé c'est un peu gros, voire un peu lourd. On en a pour environ 4 heures de jeu quand on est très naze comme moi, ce qui est peu, mais largement suffisant. Certaines imprécisions du gameplay, qui au début sont presque invisibles, deviennent très agaçantes au bout du jeu. Des plantages réguliers, et des problèmes de déplacement m'ont achevé. Vite qu'on en voit la fin !


Conclusion


Ce jeu manque cruellement de finitions (main !). Il est beau et possède des personnages drôles et sympatiques, mais le manque d'inspiration dans le scénario et dans les énigmes, qui finissent par se répéter nous chasse toute envie de rejouer à ce jeu. La musque horripilante et les bugs finiront par vous faire finir le jeu sans plus prendre aucun plaisir. Un gros échec !


Ma note :  Wallace et Vomit



samedi 19 décembre 2015

Test : Jotun

Une pause pour regarder l'horizon

Le jeu vidéo indépendant est quelque chose d'assez complexe, des titres assez durs à évaluer, et des approches toujours plus intéressantes pour compenser des graphismes pas folichons.

 

Défier la mort

Se servir de la carte sera salvateur !

Jotun est un jeu d'aventure en 3d isométique, où l'on dirige Thora, grande guerrière, mais qui meurt d'une manière stupide (pour une Viking, sur son Drakkar/ pas au combat). Dans l'espoir d’apaiser son âme et d'atteindre le Valhalla, elle va affronter les Jotuns et prouver sa valeur aux yeux des dieux.





 La guerrière ultime


Il a pas l'air très aimable
Chose rare, le héros est une guerrière, qui pour une fois à une fourrure sur le dos et une hache à deux mains. Relativement lente du fait de la grandeur des décors, il faudra manier avec habileté les esquives et les pouvoirs glanés au fil des niveaux pour pouvoir triompher des énormes boss. Car c'est là le principal atout du jeu, un game design léché pour 2 niveaux, puis un boss. Et il faudra bosser sur les paterns, car la relative lourdeur de la guerrière, ainsi qu'une hitbox parfois mystique vous puniront souvent. Il en ressort un jeu adapté aux sessions courtes de jeu (5-6h en tout), et vraiment plaisant.


Les dieux ne sont pas impressionnés


Rien de tel qu'un parterre de nains pour décorer sa caverne !
Le jeu est beau, fluide, doté d'animations bien décomposées, et d'effets crayonnés du plus bel effet sur les boss... Mais minimaliste, avec des décors immenses et pas forcément bien fournis en détails. S'en ressort une impression de grandeur et de sérénité.
Mimir, est un sacré numéro !
Remarque importante : le jeu est très bien optimisé et tournait parfaitement sur mon ordinateur portable vieux de 5ans en paramètres max.







Conclusion


Quel sera le boss ?
Son ambiance avec la mythologie nordique comme toile de fond, sa musique, et le gigantisme des environnements/boss font de cette aventure un bon moment. Un jeu idéal pour un cadeau de dernière minute (15€ sur steam, accessible même aux plus petites configs)!









Ma note :
Joyeux noël
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mardi 15 décembre 2015

Test chirurgical : Surgeon Simulator 2013 A&E edition


Deux mains gauches



Sacrés rigolos !
On contrôle ce cher universitaire avec 7 touches et la souris. a, z, e, r et espace servent à chaque doigt, le clic gauche sert à descendre la main, le droit à la faire pivoter. Les développeurs de bossa studio ont également pensé à mettre une configuration pour nos amis gauchers. En cochant la case (difficilement puisque qu'on vient de commencer le jeu), on jouera avec la main droite ! Et oui, c'est logique un chirurgien droitier utilisera sa main gauche pour opérer !
On finit toujours par mettre les os et les organes sur la tête du patient
Les contrôles sont volontairement difficiles à appréhender pour nous forcer à opérer n'importe comment. Mais ce gameplay n'est pas si bancal, et après quelques heures (pas beaucoup) on arrive à améliorer significativement notre score. Le jeu ne comporte que 5 opérations dans 4 environnements et 2 opérations cachées.


Urgences

Clairement inspiré des séries américaines de coucheries à l’hôpital, cette simulation devient encore plus attachante. Une bande son très 80-90's (très répétitive), des graphismes colorés et sanglants, ainsi qu'un menu auquel on revient avec joie pour prendre une disquette et lire les instructions de chirurgie. Tout ça fait que ce jeu bien gore et débile nous captive.


Dr Maboul


La note ne tient compte que du niveau de sang du patient pas du temps
Ici, le but est simple : dévider le patient Bob de ses organes "gênants" pour remplacer la partie malade. Opération du cerveau ? On lui ouvre la boite crânienne ! Des reins ? Supprimons lui ses vilains intestins qui nous bouchent la vue ! Nigel a pour cela de nombreux outils qu'il faudra utiliser à bon escient. Ne prenez pas la scie circulaire pour couper un intestin ou sinon le pauvre Bob perdra trop de sang.
Pour enlever un oeil, rien de tel qu'un crayon !
En plus d'une jauge démarrant à 5000mL, on a un débit qui augmente si Bob est blessé. Et pour réduire ça on a la seringue verte. Si on se pique dedans on est drogué et on voit mal, il faudra alors utiliser la seringue bleue, etc.
Attention car saisir un outil n'est pas forcément aisé et on se retrouvera plus d'une fois à faire tomber l'organe à remplacer dans le vide intersidéral, synonyme de retry...

 

 

Conclusion


Nigel pourra-t-il sauver Bob ? A travers son gameplay débile, son originalitey, son ambiance, et ses moments d'opération très gores, ce Surgeon simulator est une mine de fous rires comme de crises de nerf ! A réserver aux fans d’hôpitaux ! Les développeurs avec cette anniversary edition nous proposent encore plus de contenu caché (mais très bien caché, je vous défie de trouver ces énigmes), de niveaux et d'opérations. C'est alors un jeu très complet.
A noter : une version ps4 est disponible et permet également de coopérer à 2 manettes ! Je remercie Sieger qui m'a fait découvrir ce fantastique jeu !



Ma note :

La récompense finale !