Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

mardi 29 octobre 2019

Test purge : Gekisou! Benza Race -Toilet Shooting Star-

Ca y est, l'humanité est foutue !





A quel moment un développeur s'est dit que ça serait bien de faire un jeu de course de toilette ?

Le menu est déjà horrible...

Le menu 


On lance et déjà on est dans l'étron. Un jeu de 2019, qui sort sur pc et qui n'est pas capable de tourner en 1080...
Le menu : 1ère course, 1 seul perso, "you are toilet fan", informations (commandes du jeu) et start race. On est obligés de faire un alt+F4 pour quitter le jeu...
L'histoire

Il n'y en a pas mais j'ai pensé au pitch suivant :
pourquoi on percute une bouteille qui fait la taille de 2 voitures ?
2166, la gravité a totalement quitté notre planète, l'écologie a atteint son appogée, nous avons évolué et nos jambes ne bougent plus.
Ceci explique l'engouement pour la plus spectaculaire joute de notre siècle, la course de toilette.






Gameplay


La maniabilité est à chier
Sans gravité, le saint siège a bien du mal à adhérer à la route, et ça se ressent aux commandes. On glisse et quand on tourne on glisse en pire. L'accélération est hyper progressive, ce qui renforce la sensation de molesse. Les bonus sont la vitamine c pour accélérer et le PQ pour ralentir les adversaires. Je n'ai jamais terminé la seule course dispo mieux que 3e. Des points d'xp servent a améliorer nos bolides et débloquer des circuits. Mais avec des IA qui tracent autant, difficile d'empocher la moindre récompense...

Son


Si vous aimez la techno japonaise et les petites voix cliché, ce jeu est parfait pour vous. On a l'impression que le mauvais goût est sans limite, et la bande sonore en rajoute une couche ... de caca.
Dans les starting blocks


Graphismes


Si l'ensemble passe encore, on a du mal a comprendre qu'un jeu basse résolution fasse fléchir une machine de jeu. La DA est complètement what the fuck avec des bonus incongrus (vitamines pour chier plus vite ?!? et accélérer le véhicule ?). Les tracés sont également dans le brun, on passe par des chantiers, des ruelles et les 2 seuls piétons du circuit se téléportent devant vos roues WC.

Conclusion


mode turbo activé, on est en flammes, la vitesse est affichée en km...
Les merdes de Steam ont bel et bien un avenir, Gekisou! Benza Race -Toilet Shooting Star- en est l'illustration parfaite. Un jeu pété que des gens ivres achèteront parce que c'est drôle le caca et que les japonais sont timbrés !
A lancer 2 minutes pour l' "expérience".

Ma note :



Caca content
wc






samedi 19 octobre 2019

Test jeu-film : GRIS

Histoire


J'ai pas vraiment compris, mais y'en a pas vraiment. Gris, c'est le nom de la fille. Il y a une histoire de se reconstruire si j'ai bien suivi.


Bande son



Magnifique ambiance, sons étouffés lorsque l'on plonge dans l'eau.

Graphismes


Assez minimaliste, on se promène avec nos pattes pointues dans des univers étranges pour en débloquer d'autres. Et on avance ...
Original et beau.


Gameplay


Ce jeu m'a fait penser à Journey, mais en plus amusant. On découvre sans cesse, il y a de la plateforme (très simple), de l'exploration, et surtout une ambiance unique



Conclusion


Je me fous du vent je suis une boite !
Gris est une petite merveille de 3h de plateformes et de poésie. Ses labyrinthes ne sont jamais source de frustration, mais simplement source d'éblouissement visuel. Je vous le conseille vivement. Il est sensé tourner avec une config cheap de 2010...







Conseil de jeu :

A faire au calme, OKLM comme disent les jeunes (je pensais que ça voulait dire OK Les Mecs...), avec un casque ou le son bien présent. Plutôt dans le noir pour profiter des explosions de couleurs.


ma note :



toaster
Gris


jeudi 17 octobre 2019

Test chaotique : Just Cause 4

Jeu de bac à sable référence avec son acolyte Saint's row, ces GTA-likes ne sont plus que l'ombre d'eux mêmes.


Aux anciens on ajoute Mira, révolutionnaire.

Histoire


Exemple de mission
Affublé d'une histoire totalement anecdotique, bien qu'elle "pousse Rico à suivre le passé de son père", elle est là pour faire semblant. Nous sommes de nouveau projetés dans un nouvel archipel, encore plus gigantesque qu'avant, mettant en action l'Apex engine, production du studio Avalanche.
Celui-ci est utilisé pour créer des évènements météo, au cœur de la narration dans cette itération.



Gameplay

Hacker tout !

Il est vrai que l'île est gigantesque, mais elle fait la même taille que dans Just cause 3. Le triptyque parachute - wingsuit - grappin est de nouveau de la partie. De nouvelles fonctions très débiles apparaissent avec ce dernier. Il est possible de faire apparaitre des ballons ou placer des propulseurs sur des objets/personnes pour les mouvoir. C'est très anecdotique car le jeu n'en tire pas parti.
Les missions sont très linéaires, et se résument souvent à actionner des leviers, puis faire le ménage, et détruire ci ou ça.Une fois la ou les missions finies on avance ses troupes (parce que maintenant Rico est à la tête de l' "army of chaos" chargé de supprimer Espinosa, un dictateur qui est de mèche avec l'agence). Des mini games apparaissent pour contrôler la zone : parcours en wing suits, passer à telle vitesse avec tel véhicule dans un saut, détruire un dirigeable de surveillance, etc. Tout ceci est utilisé pour débloquer les drops de véhicules, munitions, bien nécessaires pour occuper le terrain de Solis.
Ces petits jeux arrivent à donner un peu de relief aux missions bien monotones de l'arc principal.
Les tornades ne peuvent pas être contrôlées, dommage.
Le jeu ne présente pas de difficulté particulière, mais la diversité des paysages, les armes météo (canon à vent par exemple), les véhicules et les possibilités de pousser le moteur physique dans ses retranchements font l'essence du jeu.

Bande son


La progression est limitée par l'avancée des armées
C'est une catastrophe, les radios sont assez nulles, et certains bruitages comme les missiles d'hélico sont bruités à la bouche "pshouf". Des accents hispaniques assez catastrophiquement nazes sont proposés par des doubleurs certainement lassés de devoir hacker le monde entier à l'aide d'une clé usb et d'un lance-roquette.

 

 

Conclusion


Les supercars sont maintenant électriques, les temps changent
Jeu vidéo léger par excellence, on suit de nouveau Rico dans une nouvelle île, on détruit camp après camp jusqu'à la fin du jeu. Sans réelle nouveauté, sans vraiment d'histoire, pas si beau que ça, on a le plaisir de manier très facilement chaque véhicule, de provoquer des explosions énormes, de prendre des myriades de balles et de chuter de dizaines de mètres... D'être invincible ! S'ajoute à ça une wing suit encore plus maniable et rapide pour fondre sur les soldats ennemis.

Si vous n'avez pas aimé JC3, aucune chance que ce nouveau titre vous plaise. Il a été boudé par la critique et par les ventes à cause de son manque d'innovation.
Je regrette aussi la disparition des points de chaos qui poussaient à détruire tout sur les camps ennemis. (depuis le 2).

On peut quand même se poser la question de la direction de la série qui n'en finit plus de s'essouffler.



vendredi 4 octobre 2019

Test en fil de laine : Unravel Two

Unravel Two est un jeu de plateformes teinté de puzzle, qui pour la première fois dans la série des deux jeux, propose du multi local.


Graphismes

Le multi est l'argument qui m'a amené au jeu

Comme dans le premier Unravel, le jeu met l'accent sur des graphismes choupi-chou. Un décor réaliste et des bouts de laine customisable (trèèèès légèrement) aux textures réalistes et mignonnes.


Gameplay


Les environnements sont variés
On suit nos deux bouts de laine dans une aventure épique et glauque. Les graphismes sont sublimes et les commandes intuitives. Le chemin est montré par une étincelle qui nous précède. Cela améliore la lisibilité des environnements et diminue la frustration. Chaque personnage est contrôlé par un joueur (jusque là, ça décoiffe !), les deux sont reliés par une ficelle. Celle-ci peut s'allonger ou être utilisée comme une corde pour grimper. Les tableaux s’enchaînent et se débloquent rapidement. Mais pour débloquer les trophées il faudra s'accrocher. Chaque niveau doit être terminé sans mourir et rapidement (chrono balèze). Une parfaite connaissance d'un stage s'approchant d'une demi-heure de déambulation, ça peut être dur !
ça sent le roussi !
Quelques bugs gênent la progression mais rien d'alarmant.
On regrettera quand même la durée de vie si on ne souhaite pas faire le run parfait !


Histoire


Ici, l'histoire est prétexte plus que réelle naration. Malgré les graphismes, le ton de l'histoire est assez glauque, mais tout est suggéré. Sur fond de maltraitance d'adultes, les Yarnys (nom de boules de pelote) sauvent la mise aux enfants. Je n'en révèle pas plus, mais pour jouer avec de jeunes enfants, c'est un peu limite, il va y avoir des questions ...


Maintenant ! Sautes ! SAUTEEEES !

Conclusion


Magnifique, joli et beau, en plus d'être multi. Tout comme overcooked, la tension peut monter rapidement entre les joueurs ce qui gâte un peu l'expérience. L'histoire également moyenne, ainsi que les niveaux assez longs découragent pour faire des retrys parfaits.



ma note :

Pelote de laine + étincelle