Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

lundi 20 août 2018

Test jailbreak : A Way Out

Ce n'est pas un secret, les jeux videos en coop local se font très rares sur la génération actuelle ("next gen"- ça n'a pas vraiment de sens, si ?). Alors quand un jeu débarque avec un unique mode de jeu "coop" (en ligne et en local), on se jette dessus. Tant pis pour le reste.


Démarrage


Certains passages nécessitent de se coordonner
Au tout départ, vous choisissez la langue, les sous-titres (ça commence bien pour un jeu d'aventure). Puis le personnage à incarner à la manière d'un fifa. De cette manière, pas besoin d'emmêler les câbles de se repasser la manette. On incarne au choix Léo, impulsif et foufou ou Vincent réfléchi et pas foufou.
Les cinématiques se lancent, avec des élégants glissements d'écran pour se concentrer sur le dialogue intéressant. Premier problème, dans aucun jeu, on ne peut vraiment jouer à deux au niveau du son. Tandis qu'on interroge des protagonistes dans la cour de prison, les dialogues s'emmêlent. Même si l'image va se focaliser sur Léo qui se fait alpaguer, mais Vincent va quand même compter ses pompes. Tout ça sort sur les mêmes enceintes, ce qui rend les choses un peu moins cohérentes. "[...]Tu vas pas t'en sortir...8...Cette fois tu vas payer...9...J'ai été payé pour t'éliminer...10, whaou, bravo, tu as battu le record...Essayes un peu pour voir".


Gameplay


Le jeu se déroule naturellement, avec des sortes de phases très découpéeset souvent pas très logiques. Une phase de shoot, de conduite, on s'échappe, on s'infiltre, on fait du kayak. C'est très varié, mais on a l'impression de ne pas jouer au même jeu. Les commandes et buts n'ayant pas vraiment trait avec la scène d'avant.
Une bonne idée que cet écran asymétrique
Le glissement d'écran permet toujours de ce centrer sur l'action sans que l'autre joueur ne se tourne les pouces, c'est bien pensé. Le jeu est également farci de nombreuses cinématiques (je ne saurais dire si c'est un avantage). Et à certains moments on a le choix de bourriner (Léo) ou s'infiltrer (Vincent).
Le jeu est très linéaire (dans chaque phase de jeu), des mini-jeux sont disséminés un peu partout et permettent de se défier (scoring), ce qui atténue le côté couloir.


Histoire

Un des quelques "mini-jeux"

Sans tout raconter - l'histoire constitue quand même l'essence du jeu- on a 3 phases : l'évasion, la cavale puis la vengence. C'est varié et riche en rebondissements. La fin nous a un peu déçus quand même.

Graphismes


Le monde est fermé mais rempli de petits détails
Même si on peut se demander ce qui s'est passé pour que Léo ait un tarin si proéminent, les graphismes sont agréables et certains décors sont très jolis. Sur ce point le jeu est une réussite.






Conclusion


Attirer le gardien pour que l'autre le neutralise
De la coop y compris en local, de l'aventure, des personnages un peu clichés mais profonds, un gameplay varié, A Way Out avait tout pour réussir. Pourtant, une fois le jeu terminé, on a une impression mitigée. Pétri de bonnes intentions, le jeu alterne à grande vitesse les scènes clichées et les cinématiques. Les scénaristes ont tout de même oublié de combler les trous entre les missions pour les rendre crédibles, et la fin écrite avec le cul n'arrange rien. En plus de ça, l'aventure se termine en une petite dizaine d'heures (le jeu est en plus facile), et n'offre pas de rejouabilité.
On pose la manette, et on se dit que le jeu vidéo n'est qu'un passe temps éphémère et pas une expérience qui reste gravée dans sa mémoire.
Ce qui "sauve" A Way Out, c'est qu'il est sans rival. Peu ou pas de jeux sont conçus pour deux joueurs et ce type d'initiative s'encourage.


Ma note :


unique sur 10

 Bonus :

La fameuse société MARACAS
Des ouvriers en pause. Comment reviennent-ils ?
Des mini-jeux un peu limites...






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire