Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

samedi 29 août 2015

Test : God of War : Ascension


Un God of War (Gow, à ne pas confondre avec GoW : gears of war), c'est du spectacle, des massacres de créatures mythologiques à la pelle, et des décors plus grands que beaucoup de choses (c'est dire!)
Mais voila, les années passent et la formule tend à s'essouffler, c'est ce que nous allons voir dans ce test

Tistribution te gnons Kratos


Votre cible : les 3 furies
Pour avoir brisé le pacte qu'il avait fait avec Arès, Kratos se fait torturer par les 3 furies. Alors qu'il se libère, il se dit que ça serait peut être sympa pour son karma si il butait un peu tout ce qui lui passait sous les lames, pour se faire pardonner d'avoir trucidé la moitié de l'Olympe. La formule est toute classique, et si l'histoire ne brille pas c'est pour mieux nous déclarer la vérité vraie : un poing dans ta gueule vaut mieux que deux dans les dents.

 

 

 

 

Le parafoudre est en option

Exécution !!
Les contrôles sont classiques avec carré pour les coups faibles, triangle pour les coups forts, rond pour taper du pied ou utiliser des armes glanées ça et là. Mais aussi des pouvoirs et des coups spéciaux. On a au programme : les flammes d'Arès, la glace de Poséidon (sa grosse glace !!), le tonnerre de Zeus (c'est pas une attraction), et les flammes un peu violettes d'Hadès. Et sans oublier les inévitables QTE d’exécution. Tout ça roule comme dans du beurre, même si les arènes s'enchainent sans réelle difficulté (en mode normal).

 

 

 

Tends la joue gauche que je t'éventre !


Les mécanismes sont très imposants !
Le deuxième chauve le plus connu des jeux vidéos n'a certes toujours pas d'habits, mais les environnements qu'il traverse sont toujours plus grands, avec des mécanismes et des effets de lumières à la pelle. C'est bien joli tout ça, mais en vrai ça a vieilli, Uncharted est passé par là, et les mi-cinématiques, mi-QTE ont un peu vieilli, c'est tout de même du 2013 ! On apprécie beaucoup le travail sur l'ambiance sonore et graphique des coups et des engrenages et machines : la lourdeur qu'il dégagent contribuent à l'ambiance titanesque bien qu'un peu kitsch.

Bachelor en lames option chaînes

Des fois une phase de surf vient entre 2 bastons
Le mode solo est bien fait et nous procure une petite dizaine d'heures sympathiques, mais on a vu et revu ce pti Kratos éventrer et décapiter tellement de centaures et de gorgones que la formule s'est asséchée. Désormais intéressante, terriblement recherchée par sa mise en scène, mais trop exagérée et trop revue, la formule ne prend plus, elle est presque aride. Une telle sécheresse... Je vais à l'apéro moi ! Salut !






Ma note :

La pêche aux idées

Arès
Want some ?


dimanche 23 août 2015

Test : Inversion

Bang ! Bang !
Il y a des jeux ultra commerciaux, ceux dont on connait le succès, qui vont faire des chiffres de vente de folie, et puis il y a les indés, de plus en plus en vogue, qui peuvent voir leur popularité grimper en flèche, et puis il y a les autres.

 

 

 

 

 

 

Graphismes


Tchiou, tiou !
Il est question ici de plagiat, de copie. On a des héros badass à la gears of war qui tapent sur la table avec leurs couilles et insultent les ennemis de tous les noms. C'est l'image du macho, sans la chaine en or, avec des ennemis qui sont encore plus exagérés. On évolue dans un monde vachement diversifié, tellement qu'on se demande si on a pas changé de chaine.
Le tout est assez joli, pour l'envergure de ce jeu, et assez gore, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Histoire


Des lutadores Kratos dans leur état naturel
Inversion est un TPS lambda, générique au point de ne pas savoir que Davis, le héros, s'appelle Davis, qu'il était flic au départ, et que son idiot de coéquipier se prénomme Rico. Un TPS qui nous fait porter des armures, parce que c'est cool les armures, surtout si elles peuvent nous donner des pouvoirs. Mais ça, ça sera pour la partie gameplay. L'histoire nous fait donc incarner Francesco-James Davis, un flic qui veut rentrer en avance pour l'anniversaire de sa fille, et bourrer sa femme (c'est pas moi qui le dit, c'est Rico). Oui, mais voilà, personne ne se doutait de ce qui allait se passer : une armée de Kratos (ici appelés les Lutadores pfffffff) allait attaquer la ville, et défigurer la réalité telle qu'on la connait. Je vous place ci-contre une photo du Kratos lambda, générique au point de ne pas avoir de nom, et d'arriver quasiment à l'infini, comme de la vulgaire chair à canon.
On se retrouve ensuite dans le monde des Kratos, qui est sale, et violent. Pour sauver sa fille, Rico Davis va devoir passer dans les mines ou travaillent les prisonniers (sans les sauver puisque le but c'est sa fille), puis aller dans l'espace TATATA !!!
Cette histoire qui n'a ni queue ni tête nous fait regretter les scénaristes de Army of two (ce qui n'est pas peu dire).




Gameplay


L'originalité du jeu se situe dans 2 parties du jeu : les pouvoirs du héros (qui grandissent au fur et à mesure de l'histoire) et les zones où l'on flotte.
Les pouvoirs sont de 2 types, le renforcement de gravité (je ne me souviens plus du nom pompeux), qui augmente le poids des objets (fait tomber les objets pendus au plafond, plaque les ennemis au sol) et permet d'avoir un bouclier, ainsi que la diminution de la gravité (fait léviter les objets et les ennemis), et permet de les lancer. Tout cela est géré par une jauge rechargeable en trouvant les consommables un peu partout dans les arènes. Oui, des arènes, ou des vagues de méchants arrivent bêtement, avec de temps en temps un ennemi plus fort au milieu. Et de là vient 2 problèmes : soit les ennemis sont trop cons, soit les ennemis sont trop nombreux (et le feeling des armes est pourri, et attaquer au corps à corps est presque impossible puisque le héros a une toute petite hitbox). Je dois dire que j'ai pesté contre cette hitbox, ce héros qui ne cible pas automatiquement l'ennemi qui arrive à 2.5° sur notre droite, 2.5° ? T'es mort !!! Donc soit on passe à l'aise, soit on en chie pour passer un malheureux chapitre. Et autant être honnête, ces pics de difficulté vous poursuivront tout le long du jeu.
Avec celles-là soit on fait bas+X soit on est mort
L'autre originalité, c'est la lévitation dans des zones spécifiques. En gros on flotte et on change de plateforme automatiquement avec X... Et on a toujours des ennemis qui arrivent bêtement... Reste une idée super mal exploitée car elle n'apparait qu'au milieu du jeu : des plans de gravité différents. En gros, on est sur le sol, et les ennemis au plafond et plus tard sur les murs, puis ça change. C'est un peu gerbos, mais ça nous déstabilise, et ça nous surprend, ce que ce jeu ne fera plus jusqu'à la fin...

 

 

 

Bande sonore


Virile et stupide. Avec quelques bugs en 5.1.

Conclusion


Inversion est un jeu qui a de l'ambition, mais qui reste très dur par sa rigidité de prise en main, et par son histoire écrite par le derrière d'un télétubbies. Acheté 5€ en supermarché, il ne vaut guère plus, mais pour ce prix là, on a un challenge corsé, même en niveau normal...

Ma note :

Corsée !!

une bouse