Passionnés de jeux videos, de comics et de turlutes, nous autres, nous avons décidé de créer un blog portant sur notre passion.

mardi 19 mai 2015

Test : Deadly Premonitions : The Director's Cut


Agent Francis York Morgan !
Si tu ne veux pas lire mon article, lis ceci : une histoire sympatique, mal desservie par une technique datée et un gameplay rigide. Imagine une fusion de Derrick pour l'intensité et de Columbo pour l'intensité, puis une histoire captivante, puis un meurtre sordide, puis un motel moisi, puis un diner moisi, puis des habitants qui ont tous leur petite rancœur, puis l'ennui, puis un monstre géant, c'est un peu ça deadly premonitions !

 

 

 

 

 

Ahhh ! Emily, la seule personne bien modélisée !

Histoire


L'agent Frank York Morgan va a Greenvale pour enquêter sur le meurtre sauvage d'une jeune femme, Anna. Aidé par Georges, le sherif et Emily, son adjointe sosie de Peyton des frères Scott.
Le tueur à l'imper va encore frapper !
Baignée de mystère, cette ville est habitée par une légende urbaine : un tueur armé d'une hache et habillé d'un imperméable (parce que c'est sans doute un pêcheur et parce qu'il est prévoyant, parce que sortir sous la pluie, ça provoque souvent des rhumes) sort les soirs de pluie. Mais le profileur du FBI a des méthodes peu communes, pour s'aider, il utilise son ami imaginaire Zach parce qu'il est schizophrène.
Paye ta mort dégueue !
Les meufs les plus bandantes de la ville meurent une à une, la langue tranchée, avec des saignements de tous les orifices, pendues en croix à l'aide d'une corde, avec des talons aiguilles, et des graines rouges... Harry,  un vieux déjanté en fauteuil roulant qui possède la moitié de la ville, et en espionne la totalité veut vous aider dans l'enquête car ça le divertit. On découvre peu à peu le côté caché de chaque habitant.

 

 

Pas bô


On est vraiment contents d'arriver !
Du Côté des défauts on a : le frame rate en montagnes russes, des animations rigides (playmobiles), les caractères spéciaux des sous-titres remplacés par d'autres ou des espaces, des animaux fantômes (qui vont littéralement dans la montagne), un train dans le désordre et immobile, des fautes jusque dans les trophées, la voiture la plus lente du monde immatriculée VIDGMES, pourtant dès qu'on tourne on fait un tonneau ! En plus, cette voiture a un problème de rotules, on entend des bruits bizarres quand on roule! Et on ne comprend vraiment pas pourquoi le tachymètre va au delà de 60mph, on roule à 50 maxi (même en mode panique avec la sirène-turbo de la voiture de keufs) ! Quand on parle de conduite, la petite ville est immense, la carte est si grande que pour aller d'une mission à l'autre, on met 10 minutes de conduite chiante. Des combats mous et des combats de boss trèèès longs. Une maniabilité à la Resident evil 1, des zombies qui crient "I don't want to die !" en faisant du limbo.
I don't want to diiiiee
 Un épilogue un peu tiré par les cheveux, voire complètement perché et trèès long. Des cinématiques trèès longues. Des parties trèèès longues qui nous découragent de faire les missions annexes. Des côtés cliché japonnais sur les occidentaux (le café, les clopes, le FBI, certaines phrases, etc.).

 


Dans les bonnes idées : on peut avoir un résumé de l'histoire après chaque chargement. Des idées sont pourtant sérieuses : gestion de la vie, de fatigue, de nourriture, des horaires d'enquête/d'ouverture, de l'essence, du pressing, du rasage, la présence de clignotants, d'essuie glace, fumer une taffe sur chaque cigarette avant de l'éteindre (mais tout le temps), si vous suivez, celui-là n'est pas une bonne idée. Les personnages sont sombres et bien décrits. L'histoire est bien coupée, développée, et tient en halène le joueur. Des missions annexes apparemment intéressantes qui développent et rendent vivante cette affreuse ville et ses habitants (pas eu le courage). Un côté surnaturel avec des zombies, et ce dès qu'on rentre dans un bâtiment. Mais aussi des jumeaux qui font flipper, des dialogues internes avec Zach, notre autre "moi", notamment en voiture (ce qui diminue (un peu) l'ennui)

Des lolimoments comme "la pêche aux indices", ou le chien qui sauve tout le monde...

Conclusion


Ce jeu d'enquête est très décalé, non pas parce qu'un jeu du début de la PS2 développé par midas ou par un studio polonais lui fout une claque graphiquement, mais parce que c'est un immense gâchis. Son enquête est perchée, inspirée par des films sombres comme Twin Peaks, que les personnages sont assez bien décrits, mais au final la lenteur de la progression notamment à cause des phases de combats pénalise un jeu bon, passionné, bourré de détails mais moche et vieux. C'est Lady Di à Tijuana, c'est Fidel Castro à Burger King. J'ai lu des avis sur internet, et c'est soit un chef d'oeuvre, soit la pire daube du monde. A vous de juger !

Ma note :

Inspecteur Barnaby
Twin Peaks

samedi 16 mai 2015

Test : Tief euh Fife euh non Thief enfin voleur quoi !

Thief est un jeu récent, qui voulait être un jeu triple A, et l'héritier d'une série des années 90 (ah bon ?). Mais faute de moyens, de temps et d'idées originales, celui-ci c'est retrouvé boudé des critiques et des joueurs. Et c'est tant mieux, comme ça on le retrouve quelques mois seulement après sa sortie sur le PS+. Un jeu certes inégal, mais pas dénué d'intérêt non plus.

Histoire

 


La ville ...
T'es un voleur, donc tu t'habilles en noir, tu vis la nuit (bien que dans cette ville il n'y ait plus de jour), et tu es tellement dark sombre que tu n'as pas d'amis. Tu te prénomme Garrett, pas de bol. Et sur un malentendu tu tues ta protégée, ce qui lâche la "grisaille" sur la ville. Celui qui a fait ça, c'est le baron. Et celui qui veut t'aider, n'est qu'un salopard qui veut s'emparer du pouvoir d'un cailloux sous le surnom d'Orion (oui, c'est une secte). Pour sauver la fille et le monde, tu cours après le cailloux...

Bande son


Les flèches ne servent à rien !
Un des gros points forts du jeu, mais aussi un de ses pires ennemis. Tantôt intéressante avec des musiques et des bruitages parfaitement intégrés, tantôt horribles avec des coupures de son, des doublages fidèles, mais à la synchro labiale à la ramasse et un mixage des plus douteux (on entend plus les voix).




Graphismes


Ouhou !! Je suis Batman !!
Entre sorcellerie et début du 19 e siècle, l'ambiance est des plus réussies. Mais les character designs sont pas très originaux, les ombres lamentables (en pointillés) et le framerate sur ps3 ne suit pas la cadence. On a affaire aussi au symptôme des décors qui s'affinent au fur et à mesure. Même si c'est pas mal, c'est loin de tenir les promesses d'un jeu AAA...

 

 

Gameplay

 


Et l'autre qui tombe tout le temps !

Très consensuel, il fait la part belle à l'infiltration. Si bien que lorsqu'un garde vous repère, on a intérêt à se cacher ou à donner des malheureux coups de matraque, qui mettront très longtemps à assommer notre assaillant. Des fois, à force de recommencer, on va juste courrir jusqu'au check point suivant, ce qui nous économisera de la vie (l'infiltration et moi !). Les détections des ennemis sont assez bonnes (sauf quand on guette au dessus d'une caisse, on est vraiment trop visible). Mieux vaut passer discretos, car les assommations quand on s'infiltre dans le dos des ennemis ne marche pas systématiquement, c'est un peu la loterie. Le monde n'est pas vraiment ouvert, mais vaste, et un paquet d'objets sont planques ça et là. Ce qui assure une bonne durée de vie. Dans notre arsenal on a des flèches variées, des bouteilles pour faire diversion. Dans les phases d'escalade, on a droit à une vue tps, bien plus agréable. Pour nous aider à détecter les pièges et les ennemis, on utilise une jauge de concentration qui rend tout bleu... On a un indicateur de lumière aussi, parfaitement inutile. Il vous dit si vous êtes éclairés ou non ???? On est pas débiles, sous un lampadaire, je suppose que je suis éclairé !!
Thief nous plonge dans le quotidien des voleurs
Côte ennemis, c'est soit le trouffion de base, doit à des sortes d'Aliens qui vous tuent en un coup.
Un passage de fuite avec écroulement des décors sort vraiment du lot en game design et en spectacle. Mais le reste du temps on a 2 chemins, point barre ._ (point barre, vous saisissez ?)
On a aussi affaire à LA fameuse poutre quand on change de zone. En gros Garett se faufile entre des caisses et décale toujours la même poutre. C'est quand même pas trop réaliste !


Conclusion


Doté d'une durée de vie limite en traçant tout droit et d'un manque de finitions certain, cette vulgarisation de l'infiltration (également appelée infiltration pour les nuls) aurait mérité un meilleur soin, de meilleurs personnages et des détections des ennemis mieux pensées. Dans les modes de jeu plus "experts" peut être que c'est mieux géré, mais en normal, c'est pas la joie, même si ça me permet de terminer un jeu d'infiltration assez agréable dans l'ensemble (ce qui est rare). Heureusement que c'est un jeu donné par le ps+, sinon, à 70€, square est un thief.

Ma note :
Un masque de mickey

vendredi 8 mai 2015

Test : Aaru's awakening

Aaru's awakening est un jeu sorti partout, dans la discrétion la plus totale. Offert par le ps+, c'est une véritable pépite à découvrir absolument !

Graphismes


Il est pas super-super !
Colorés, riches, parfois trop, ils offrent une identité à ce jeu indépendant. Le coup de crayon marqué sur certaines animations ou décors dégagent un cachet à chacun des tableaux. Sorte de tribute aux 60-70's. Magnifique ! Si on veut pinailler, le héros est pas forcément le plus stylé (sorte de mélange parésseux-blaireau-firefox-aigle). Et quand on mange une orbe de téléportation (pas les notres), on se sait plus trop ou l'on se trouve dans tant de détails. Le jeu se permet même d'être hyper fluide et les commandes répondent au poil ! Bravo ! L'animation est aussi très réussie, et les mondes identifiables en un coup d'oeil !

 

 

 

Bande son


Splendide !

Gameplay


Riche !

Tout droit sorti des 70's !
Non, je vais détailler ce point. On a des commandes assez originales. On a un saut et un dash dirigeable avec le stick gauche comme deuxième saut, qui permet de détruire certains objets. C'est pas vraiment original vous me direz, mais l'originalitey vient du bouton utilisé : L1 ! Ça vous la coupe ! Autre commande, R1 et R2, mais ça fait 2 commandes ! Tatat ! Le premier bouton permet de lancer une boule de téléportation qui avance dans la direction que vous indiquez avec le stick droit, tandis qu'on valide la téléportation avec R2. On peut donc se téléporter dans les ennemis pour les tuer, ou enchainer des sauts compliqués avec des dashs et des téléportations. Assez exigeant, redoutablement efficace, jamais piégeur (on sait pourquoi on meurt), ce système est intégré petit à petit via un tutoriel dans un premier temps, puis par une difficulté croissante. Le level design est très adapté et les boss sont une merveille. Très axé timing et sang froid (attendre un peu pour appuyer au dernier moment sur R2), il faut être sûr de garder son calme !

Durée de vie


Les boss sont démoniques !
Vous aimez la difficulté ? Ce jeu est un jeu à l'ancienne, on peut même si on est suicidaire lancer le new game plus baptisé "infernal". Et pour cause 1 seule vie, pas de check point, et un chrono qui tourne pour finir le jeu d'une traite (23 niveaux tout de même). Si on est un poil moins fou, on commence une partie normale (les check points sont désactivables), avec chaque niveau chronométré, et un classement mondial à la fin. Mais ce n'est pas tout ! Si les niveaux du début s'enchainent assez rapidement, vers la fin, on voit quand même pas mal de tête de mort ! Et les boss rajoutent une bosse dans la courbe de difficulté. Si on ne fait pas attention aux stats, et qu'on trace, ce jeu peut durer un certain temps, mais c'est variable selon votre talent et votre patience ! A vos manettes !


Histoire


C'est un livre et une voix-off qui nous content cette histoire. Au départ, 4 grandes forces se partagent le pouvoir : Dawn (Aube), Day (Jour), Dusk (Crépuscule) et Night (Nuit). Mais un jour Aube, avide de pouvoir envoya son champion Aaru pour vaincre Night qui menaçait d'utiliser un puissant artéfact et ainsi déstabiliser l'équilibre... Notre voyage commence.

Conclusion


Beau, riche, subtile, c'est une formidable découverte. Plus qu'un plateformer, c'est un voyage ! Plus qu'un voyage, une expérience ! Plus qu'une expérience, je m'emballe un peu trop ! Les Islandais de Lumenox games signent une performance magistrale pour leur premier jeu (3 ans de développement). Animations dessinées à la main, toute petite équipe, islandais, Chapeau ! En un mot, ne vous fiez pas à son tutoriel, foncez !


Ma note : La plus haute distinction pour un jeu : 3 paté-cornichon


dimanche 3 mai 2015

Test : Counterspy

Histoire

Explosion

C'est l'histoire d'agents qui s'infiltrent dans les camps ennemis pour finalement lancer une charge atomique sur la lune.


Graphismes


Cliché mais sympa !
Extrêmement originaux, colorés, tout droit sortis des 60-70's, ils ne plairont pas à tout le monde. Les personnages en ombres très anguleux contribuent aussi au charme du titre. De ce côté là, c'est beau. Les touches ça et là de logos de propagande (tant du côté US que URSS même si ces noms ne sont pas cités) assez idiots renforcent le côté humour, de même que certains messages cachés dans des coffres. Là ou ça pèche, c'est le frame rate qui va baisser à chaque ouverture de porte ou quand les ennemis ou explosions sont trop nombreux, mais bon là ça aurait été un sans faute...

 

 

Ambiance sonore


Dérobage
Les bruitages sont bons et les musiques jazzy sont cools, ça rappelle NOLF (No One Lives Forever) ! AH ! LA GRANDE EPOQUE !







Gameplay


Crac !
Partiellement en 2D, c'est l'autre originalité du soft. On progresse de gauche à droite avec des caméras à désactiver, des coffres et des ordinateurs à fouiller. Mais quand on presse O (à côté d'un plot pour se cacher), on passe en planque et on peut viser en 3D. Et là quand les ennemis sont nombreux, mieux vaut ne pas trembler ! A la moindre balle à côté, c'est le "?" qui apparait ! Et si l'ennemi nous croise de son regard, c'est le "!". Et là, il tire, et les autres vous auront probablement choppé. Autre élément important, quand on se fait repérer par un caméra ou quand un garde appelle les secours, notre niveau d'alerte change pour passer de 5 à 1. Si il monte au delà de 1, un compteur se met en marche et il vous faudra tracer jusqu'à la fin du niveau. Adieu butin, armes et bonus !

 

 

 

Conclusion


Sympatique, court mais répétitif, Counterspy c'est un peu le dimanche pluvieux, le diner auquel on ne veut pas aller : on y joue d'une traite, mais on ne s'y attarde pas. En gros, pour jouer une aprem, c'est parfait, c'est sympa !



Ma note :


Thank you for playing
Banana gun !